Mario Kart est, pour moi, une institution. Depuis le premier épisode sur Super NES qui restera à jamais, je pense, LE jeu auquel j'ai le plus joué de toute ma vie, chaque nouvel épisode m'a fait acheter une console Nintendo. J'ai beau avoir été déçu par l'épisode Wii, j'attends l'épisode 3DS avec impatience. Il faut reconnaître que SMK a créé un nouveau genre de jeu et nombreux ont été ceux qui ont tenté de copier le maître et s'y sont cassé les dents.

Mais malgré tout mon amour que j'ai pour la série Mario Kart, je dois reconnaître qu'au cours de l'histoire, quelques titres ont réussi à sortir du lot et à laisser une trace dans l'esprit du fanboy que je suis.

 

STREET RACERS (Vivid Image/Ubisoft, 1994)

Loin d'avoir égalé le plombier au niveau de la précision de conduite, Street Racers a eu ses atouts et nombreux sont ceux qui ont le coup de coeur, moi compris. Street Racers nous place aux commandes de 8 bolides dans des courses/bastons. Tout comme la série Street Fighters qui a certainement dû inspirer le soft de Vivid Image, chaque concurrent représente de manière stéréotypée, un pays. Ainsi, l'indien Hodja conduit un tapis volant, tandis que Raphael, le seducteur italien, pilote une voiture de course rouge, etc.

L'originalité du titre vient du fait qu'il n'y a pas d'objets à lancer sur ses adversaires comme c'est régulièrement le cas dans d'autres clones de Mario Kart. Chaque personnage possède 2 coups spéciaux qui lui sont propre, ainsi qu'un turbo et la possibilité de cogner les autres pilotes passant à portée de poing. Il était également jouable à 4, chose unique dans le genre jusqu'à la sortie de Mario Kart 64 sur Nintendo 64. Je dois avouer avoir passer un certain temps sur ce titre. Le système de baston est bien pensé et suffit à dynamiser le tout sans oublier le fameux mode rumble, un mode Bataille qui consiste à pousser ses adversaires dans le vide. Fou rire garanti.

Même si la réalisation est beaucoup moins soignée et le tout est moins agréable à piloter que son illustre modèle, Street Racer fait parti de ces jeux dont on se rapelle avec une certaine nostalgie.

 

 Taux de qualité par rapport à Super Mario Kart : 60%

 

DIDDY KONG RACING (Rareware, 1997)

Beaucoup sont ceux qui ont préféré Diddy Kong Racing à Mario Kart 64, sorti plus tôt sur la même console. Il faut dire que les deux jeux ne jouent pas sur le même tableau. Si le titre de Nintendo reste indéniablement le plus fun en multi, le titre de Rareware s'illustre surtout dans son jeu solo et son incroyable mode Aventure. Oui, on peut faire un scénario, certes bancal, dans un Mario Kart-like. Dans le mode aventure, le joueur peut se déplacer librement sur l'île à la recherche de courses ou défis. Ces derniers, une fois remportés, permettent d'obtenir des ballons d'or nécessaires pour déverrouiller les autres circuits et l'accès aux différents boss à battre. Une grande première ! Le jeu propose d'incarner Diddy Kong ainsi que d'autres personnages issus de licences de Rareware : Banjo, Conker entre autres, moins connus.

Diddy Kong Racing ne se limite pas aux courses de voitures et vous place aussi aux commandes d'un aéroglisseur ou derrière le manche d'un mini avion. Les courses ont lieu dans des cadres somptueux pour l'époque, la jungle, le volcan, la plage, la montagne, le moyen-âge, l'espace, sur l'eau, sur la lave, sur la glace ou sur dans les airs. Il s'avère être bien plus abouti graphiquement que Mario Kart 64, sorti plus tôt. Néanmoins, DKR propose un système d'objets, certes innovant mais raté. Chaque ballon offre le même objet qui peut être renforcé en chopant un autre ballon de la même couleur. Il n'y a donc pas de hasard dans l'attribution des objets et au final, les courses sont un peu redondants et pas très funs en multi. Mais en solo, terminer le mode aventure est un sacré défi à relever !

Diddy Kong Racing est surtout destiné aux joueurs seuls qui n'ont pas d'amis ou de frères ou soeurs à disposition 24h/24. Sur ce plan, il pulvérise Mario Kart grâce à son mode aventure accrocheur mais néanmoins, il pêche par son mode multi pas très folichon.

 

 Taux de qualité par rapport à Mario Kart 64 : 120% en solo, 60% en multi

 

CRASH TEAM RACING (Naughty Dog, 1999)

Comment ne pas parler de Crash Team Racing dans cet article. Je n'ai pas eu de Playstation mais c'est le jeu auquel j'ai le plus joué sur la Play... de mon demi-frère ! Crash Team Racing est le dernier jeu de la série Crash Bandicoot à être développé par Naughty Dog. Il met en scène Crash et ses amis dans une course à la Mario Kart dont il reprend encore une fois de nombreux éléments de gameplay. Les objets sont tous des équivalents de ceux qui existent dans le Royaume Champignon mais en possèdant 10 fruits dans la poche, ils pouvaient devenir bien plus puissants. CTR propose un système de dérapage astucieux bien que difficile à maitriser dans un premier temps car pour la première fois dans le genre, déraper permet de bénéficier d'un boost. Le tout est plongé dans l'ambiance déjantée typique du marsupial car les voix étaient en français et c'était pas banal à l'époque.

Mais surtout, CTR reprend le principe du mode aventure de Diddy Kong Racing et parvient à le sublimer. Cette fois, Crash et sa bande doivent en découvre avec N. Oxide, un envahisseur extraterrestre. Les missions proposées sont plus variées et le terrain de jeu bien plus vaste aussi. De nombreux personnages sont à débloquer en chemin. De plus, chose rare, il était tout aussi fun en multi, surtout son mode bataille qui proposait pas mal de modes de jeux. Malheureusement, la Playstation n'avait que 2 ports manettes au lieu de 4 pour la N64.

Crash Team Racing est le chant du cygne de la série Crash Bandicoot. Abandonnée par ses créateurs par la suite, la série n'a plus pu réitérer l'exploit d'égaler le plombier sur son terrain de jeu favori. Il est amusant de constater que Mario Kart a ensuite inclus quelques bonnes idées apportées par CTR notamment les boost en dérapage, les boost pad dessiminés sur les circuits et les différents modes bataille.

 

Taux de qualité par rapport à Mario Kart 64 : 95%

 

KONAMI KRAZY RACERS (Konami, 2001)

Sorti sur Gameboy Advance, Konami Krazy Racers vient titiller Mario Kart Super Circuit sorti peu après sur la même console. Comme son nom l'indique, ce sont les stars de Konami qui s'affrontent : Goemon, la pieuvre de la série Parodius, Dracula de la série Castlevania ou encore un Moai pour représenter Gradius, le casting surprend un peu... Niveau armement, c'est aussi du copier-coller : missiles, invincibilité, rien d'original en sommes. Toutefois, le cocktail fonctionne bien. La réalisation est bonne, la maniabilité correcte, le tout est agréable à jouer sans transcender le genre. C'est une copie exemplaire.

Avec Konami Krazy Racers, l'éditeur éponyme parvient à nous prendre de cours en servant un excellent Mario Kart-like avant la sortie du vrai Mario Kart sur une même console. Rien que pour ça, l'exploit mérite d'être souligné. Curieusement, malgré un bon succès critique, Konami n'a pas retenté l'expérience depuis, sur console. Dommage...

 

Taux de qualité par rapport à Mario Kart Super Circuit : 75%

 

SONIC & SEGA ALL-STARS RACING (Sumo Digital/Sega, 2010)

Dernier arrivé dans la liste, Sonic et ses amis ont créé la surprise et j'avoue même y prendre plus de plaisir à jouer que Mario Kart Wii, son rival sur cette génération de console. Plus beau (y compris sur Wii également), plus dynamique et surtout plus équilibré au niveau des armes (certainement la plus grand faiblesse de MK Wii), le jeu de Sumo Digital est tout simplement plus fun et c'est tout. Néanmoins, on pestera contre les temps de chargement un peu long et une fluidité pas au top, surtout en multi.

Tous les héros des licences Sega, y compris Ryo Hazuki de Shenmue ou Alex Kidd, se la donnent sur la piste. Le gameplay copie alégrement sur son voisin. Ainsi déraper longuement et exécuter des figures en l'air procurent également du turbo. Même les armes sont ouvertement plagiées. Les gants de boxe verts fonctionnent comme des carapaces vertes, les missiles rouges, comme des carapaces rouges... Seule originalité bien sentie, le coup All-Star spécifique à chaque personnage permettant de remonter au classement. Pouvoir se changer en Super Sonic et foncer dans le tas, avouez que ça en jette ! Le titre s'accompagne de surcroi, d'un mode Mission extrêmement bien senti et relevé.

Certes, Sonic & Sega All-Stars Racing a beau avoir pioché les mêmes ingrédients que son voisin mais il nous sert une meilleure cuisine plus épicée et moins salée. Voilà une bonne alternative et une chance inespérée pour tous ceux qui n'ont pas de console Nintendo à la maison.



Taux de qualité par rapport à Mario Kart Wii : 99.9%


J'espère que ce dossier vous a plu. Bien étant un grand fan de mario Kart, il faut savoir rester réaliste et applaudir la concurrence quand elle nous sert un titre de qualité ! En espérant que d'autres softs sauront emprunter le même chemin que les exemples cités ci-dessus... Quoiqu'il en soit encore 2 mois et demi à patienter avant que Mario Kart 7 sur 3DS mette tout le monde d'accord. On l'espère.