Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un jeu de course qui m'a surpris, je vais me pencher sur le cas de Need for Speed : Shift, qui est sorti le 15 septembre 2009 aux USA, puis le 17 septembre 2009 en Europe, avec une sortie décalée le 18 septembre 2009 en Angleterre. Le jeu est sorti sur PC, PS3 et Xbox 360 ainsi que sur tous les plates-formes mobiles existantes avec plus ou moins de réussite selon le système d'exploitation utilisé sur les plates-formes mobiles. Alors que la série des Need for Speed a construit sa réputation autour du jeu de course à tendance arcade, avec NFS Shift, Electronic Arts, qui édite le jeu, s'aventure sur les terres de la simulation automobile, un terrain occupé par la série des Forza et autres Gran Turismo pour ne citer que les softs les plus connus. Le développement du jeu a été confié à Slightly Mad Studios, qui a la lourde tâche en 2009 de redorer le blason des NFS, qui depuis 2005 sombrait dans un marasme assez conséquent. EA a-t-il réussi son pari risqué ? Need for Speed : Shift propose-t-il un challenge suffisant pour se faire une place dans le monde impitoyable de la simulation automobile vidéoludique ? Réponse dans les paragraphes suivants.

 

Intro de Need for Speed : Shift

 

La première chose que le joueur constate lorsque le jeu est lancé, c'est que son oeil est flatté par la beauté visuelle du jeu. Un soin tout particulier a été apporté aux détails graphiques, notamment lorsque la vue cockpit est utilisée. L'utilisation d'un filtre flou à partir d'une certaine vitesse et du noir et blanc en cas de choc violent renforce l'immersion du joueur dans la course. Ce soin apporté par les développeurs a un effet négatif, surtout pour les versions du jeu sur console, les temps de chargement sont interminables. Néanmoins, si on parvient à faire abstraction de ce défaut de conception, on se retrouve face à un soft d'excellente facture, qui procure des sensations de course inédites. Pour un joueur comme moi, qui apprécie beaucoup les jeux de course, ce que je retiens du soft est surtout l'impression de devoir se battre contre la voiture que j'utilise. Pour la plupart des jeux que j'avais joués auparavant, une fois la "mécanique" comportementale du jeu maîtrisée, il était facile de gagner des courses. Dans NFS Shift, chaque course est différente et surtout chaque adversaire (je parle principalement  des IA du jeu) pouvaient me surprendre. Et ça, c'était assez inédit pour que j'apprécie ce volet du gameplay.

 

NFS : Shift gameplay : Audi R8 LMS

 

Un graphisme soigné, une carrière assez conséquente à jouer ainsi que des mécaniques de gameplay innovantes, sur le papier, NFS : Shift a de sérieux atouts pour être considéré comme un jeu référence. Néanmoins, il ne rentre pas dans cette catégorie pour une raison assez simple : ce jeu a les défauts de ses qualités. A force de vouloir verser dans la simulation (même s'il ne le fait pas totalement) la conduite dégage une certaine contrainte, ce qui débouche sur une impression de combat contre la mécanique qui peut devenir à terme une source de frustration pour pas mal de joueurs. Personnellement, ça ne m'a posé aucun problème mais il est clair que ce soft n'est pas à mettre entre toutes les mains. Seuls les joueurs expérimentés pourront y trouver leur compte. la suite de ce NFS, Shift 2 Unleashed est encore plus inaccessible, mais je vous en parlerais dans une prochaine chronique. Si après m'avoir lu, certains joueurs pensent encore que le jeu vidéo n'a plus d'intérêt en termes de difficulté in-game, je ne sais pas ce qu'il leur faudrait de plus. Le jeu vidéo est un domaine aux multiples facettes et c'est ça qui est beau. 

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.