Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous parler de Need for Speed : Hot Pursuit, qui a sauvé la branche Arcade de la licence, qui était de plus en plus décriée. Le soft est édité par Electronic Arts et développé par Criterion Games, avec l'aide substantielle de DICE (les papas de Battlefield 3 entre autres). Le jeu est sorti le 16 novembre 2010 aux USA et le 18 novembre 2010 en Europe sur PC, Xbox 360, PS3 et iPhone. Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser qu'il ne faut pas confondre ce jeu avec Need for Speed III : Hot Pursuit sorti en 1998. L'action du soft se déroule dans la région fictive de Seacrest County, qui est devenu un paradis pour les possesseurs de voitures sportives et puissantes, ce qui donne lieu à des courses sauvages sur les routes (je les qualifierais plutôt d'autoroutes vu la largeur des voies empruntées), et la police poursuit ses fous du volant avec acharnement. Need for Speed : Hot Pursuit s'est très bien vendu et les critiques dans la presse spécialisée ont unanimement salué le retour de la branche Arcade de la licence, un fait que l'on peut créditer en grande partie au travail de Criterion Games, dont l'empreinte transparaît fortement dans le gameplay, mais je vais y revenir dans le paragraphe suivant.

 

Intro de Need for Speed : Hot Pursuit

 

Une des licences phares de Criterion Games est la série des Burnout, ces jeux de course où la tôle se froisse par wagons entiers, c'est même la mécanique principale de gameplay de chaque opus de la licence. Le tour de force du studio britannique est d'avoir importé avec talent cet effet de tôle froissée dans un Need for Speed, ce qui donne un cachet graphique unique au jeu. Le joueur se retrouve donc à Seacrest County au milieu de tous ces dingues de la vitesse avec une double mission, quasiment schizophrénique : d'un coté, il devra disputer des courses clandestines et échapper aux forces de police et de l'autre, conduire les voitures de course de la police de la région pour arrêter les fugitifs accros à l'affolement des radars. Le joueur a le choix de ne faire que les missions de course ou d'effectuer que les missions policières, mais il est évident que le fun consiste à faire les deux, sachant que pour parvenir à ses fins, chaque camp possède des items à distiller avec intelligence pendant chaque course ou chaque poursuite selon le camp auquel vous appartenez : un brouilleur pour les coureurs ou le placement d'un barrage routier pour la police par exemple.

 

Need for Speed : Hot Pursuit Gameplay - Full Race

 

Je vous avais parlé de ce jeu il y a longtemps, au début du blog, lorsque j'avais abordé le cas de Need for Speed : Most Wanted, et je vous avais dit que NFSHP a redressé la barre après plusieurs opus plus que moyens dans la branche Arcade de la licence. J'ai acheté ce jeu peu de temps après sa sortie, avec un scepticisme assez conséquent, parce que j'avais du mal à croire que Criterion Games arriverait à développer un jeu fun et beau. Je m'étais lourdement trompé, puisque dès les premières minutes, j'ai été scotché à ma chaise devant cette impression de vitesse hallucinante, avec une qualité graphique qui allait avec. Le seul défaut de ce jeu, c'est le temps de réponse entre la manette et le jeu qui est un peu long. A haute vitesse, c'est un défaut gênant, mais après quelques heures de pratique, une petite anticipation s'installe et ça gomme le problème. Les musiques du jeu ne sont pas transcendantes à mes oreilles, même si, bien évidemment, ce jugement est subjectif. Criterion Games a sorti un jeu de très haute volée, et ce n'est pas Need for Speed : The Run, insipide à souhait, qui va contredire ce fait.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.