Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je ne pouvais que parler de la série des SoulCalibur, puisque le cinquième épisode de la série sort aujourd'hui. Mais pour cette chronique on va se concentrer sur le premier épisode de la licence qui est la suite directe de Soul Edge (Soul Blade en Occident sur PS1). Le soft est développé et édité par Namco, le jeu est d'abord sorti sur borne d'arcade en 1998 pour ensuite arriver en fanfare sur Dreamcast en 1999. Pour beaucoup de joueurs SoulCalibur représente le premier jeu de combat en "belle" 3D, on quittait enfin la 3D anguleuse et pixelisée de la PlayStation pour arriver à une troisième dimension fine et photo-réaliste. Le jeu accompagne d'ailleurs la sortie de la Dreamcast et démontre la puissance de la dernière machine de Sega. Les critiques iront même jusqu'à dire que la version console de SoulCalibur surpasse techniquement la borne d'arcade d'origine. A l'époque, c'était tout simplement inédit ! Le jeu de baston entrait à ce moment là dans une autre dimension. Le jeu possède une trame scénaristique assez simple : SoulCalibur est une épée purificatrice à l'opposé de Soul Edge, une épée maléfique. Les différents personnages du jeu ont chacun des buts différents dans la vie, mais ils espèrent tous obtenir SoulCalibur . L'ivresse du pouvoir...

 

SoulCalibur - Mitsurugi Playthrough 

 

Dire que SoulCalibur est un jeu de baston, c'est une évidence qui mérite d'être répétée. Au départ, le joueur à le choix entre 10 combattants : Astaroth, Ivy (dont la poitrine enfle littéralement au fur et à mesure de l'avancement de la série), Kilik, Maxi (avec sa coiffure improbable), Mitsurugi, Nightmare, Sophitia, Taki, Voldo et Xianghua. Au fil de vos victoires dans le jeu, 9 autres personnages seront débloqués : Assassin, Lizardman (hideux à mes yeux), Rock, Siegfried, Seung Mina (assez mimi, je le reconnais), Yoshimitsu (avec Voldo, je les considère comme la paire de fous du jeu), Hwang, Edge Master (le transformiste de cet opus), Cervantes de Leon (un peu frappé, lui aussi). Un roaster de 19 personages assez varié, ce qui place le soft dans le haut du panier dans le genre des jeux de combat. Graphiquement, j'ai déjà dit l'essentiel, je ne vais donc pas y revenir. Ce qui fait la force de ce jeu, c'est qu'il est accessible immédiatement. N'importe qui peut prendre la manette et s'amuser dans les minutes qui suivent. Mais cela n'empêche pas que dès que l'on creuse un peu, SoulCalibur peut devenir assez technique et maîtriser certains personnages vous demandera de l'entraînement.

 

SoulCalibur OST - Cursed Image

 

J'ai découvert ce jeu avec émerveillement lorsque j'ai acheté ma Dreamcast, il y a quelques années. Fan de Sega depuis l'époque Megadrive, je ne pouvais pas passer à coté de cette console éternellement. Je l'ai donc achetée d'occasion avec quelques jeux dont SoulCalibur. A ce moment là, je n'avais jamais joué à un jeu de baston en 3D, me contentant de la série des Street Fighter avec un certain ennui à la longue, je dois le reconnaître. Et puis SF4 est arrivé... Bref. j'ai donc branché ma Dreamcast et mis SoulCalibur dedans. Et là, je suis resté bouche bée devant ma télé en voyant défiler devant mes yeux incrédules cette fluidité dans le combat lorsque j'ai commencé ma première partie. J'étais devenu un vrai gosse devant le jouet du siècle ! Sans coup férir, j'ai retourné le jeu très rapidement, je ne pouvais plus m'arrêter. J'avais trouvé un jeu qui me correspondait bien, entre technicité et accessibilité dans le gameplay. Namco a trouvé une excellente recette qui peut convenir à tout le monde, que je trouve plus accessible que la série des Tekken, crée elle aussi par Namco. Pour finir, notons que le jeu est ressorti ce jeu en version iPhone/iPad/iPod Touch le 19 janvier 2012. Avis aux amateurs...

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.