Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un mythe, d'un jeu qui a fait rêver des millions de joueurs. Je vais vous parler de F-Zero, sorti sur la Super Nintendo le 21 novembre 1990 au Japon, le 23 août 1991 aux USA et enfin le 4 juin 1992 en Europe. Développé et édité par Nintendo, le projet fût supervisé par Shigeru Miyamoto en personne pour accompagner la sortie de la SNES sur tous les territoires. Ce jeu de course futuriste mettant aux prises quatre véhicules supersoniques le tout sur des circuits au tracé de plus en plus difficile. Ce jeu a redéfini les standards du jeu de course à sa sortie, notamment grâce au Mode 7, originalité de la console, qui permettait d'afficher un plan à défilement horizontal avec un effet de perspective qui donnait une impression de 3D jamais vue à l'époque. Ce jeu a été, avec Super Mario World, dont je vous ai parlé avec passion il y a quelque temps, l'un des emblèmes de la Super Nintendo. Dès sa sortie, cette console a écrit son histoire avec force et noblesse. Mais voyons en détail ce que renfermait ce jeu mythique.

 

F-Zero - Mute City 1 - 1'58''38 by Faust

 

Le soft se présente donc au joueur comme un jeu de course futuriste où l'on peut atteindre des vitesses hallucinantes avoisinant les 500 km/h. On peut choisir de conduire l'un des quatre véhicules suivants : le Blue Falcon piloté par le Captain Falcon (c'est le vaisseau polyvalent du jeu avec des statistiques moyennes en vitesse de pointe, en accélération et en résistance aux chocs), le Golden Fox, piloté par le Docteur Stewart (accélération fulgurante, bonne vitesse de pointe mais résistance faible), le Wild Goose, piloté par Pico (bonne résistance aux chocs, bonne accélération et bonne vitesse de pointe, mais c'est une vraie savonette) et enfin le Fire Stingray piloté par Samurai Goroh (bonne résistance aux chocs et excellente vitesse de pointe, malheureusement son poids fait que son accélération est très mauvaise). En plus d'un mode d'entrainement, les courses de ce jeu sont divisées en trois ligues de cinq courses chacunes, chaque ligue représentant un niveau de difficulté. La Knight League est facile, la Queen League est moyennement difficile et la King League est difficile. Et cela suffisait amplement pour passer de longues heures sur ce jeu, car maîtriser les vaisseaux sur les circuits compliqués de la King League demandait un sacré entraînement.

 

F-Zero OST - Big Blue 

 

Malheureusement pour moi, j'étais trop jeune lorsque la Super Nintendo est sortie en 1992 en Europe. Je n'ai donc pas vécu la ferveur originelle qui a eu lieu autour de ce jeu. En revanche je l'ai découvert bien plus tard, lorsque j'avais une manette de Super Nintendo dans les mains pendant mes séances de kinésithérapie en centre de rééducation. Les praticiens allumaient la console pour que le temps des exercices de rééducation me paraisse plus court. Et je dois admettre qu'avec ce jeu, ça fonctionnait très bien ! Lorsque j'étais seul, je me battais contre le chrono pour battre les meilleurs temps de mes camarades, et lorsque qu'un autre patient était avec moi, on se tirait la bourre avec acharnement pour gagner un maximum de courses. C'est ainsi que j'ai découvert ce jeu et je n'ai jamais cessé de suivre l'évolution de la licence depuis. Le seul jeu de la série auquel je n'ai pas encore joué, c'est F-Zero GX sur Gamecube. J'espère le trouver un jour pour avoir la collection complète de tous les F-Zero. Ce jeu de course m'a fait passer d'excellents moments, et encore aujourd'hui, il m'arrive encore de rebrancher ma SNES pour y rejouer avec un plaisir indémodable. 

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.