Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un mythe, mais pas directement. Je vais vous parler de Dirge of Cerberus : Final Fantasy VII, qui est un spin-off du mythique Final Fantasy VII, qui est pour beaucoup de joueurs le premier RPG japonais auquel ils se sont frottés. Pour tout vous dire, j'ai longtemps hésité avant d'aborder FF7 et ses jeux satellites, pour la même raison que d'habitude : la peur d'égratigner un monument vidéoludique. Le soft, édité et développé par Square Enix est sorti en janvier 2006 au Japon, en août 2006 aux USA et en novembre 2006 en Europe, exclusivement sur PS2. Dirge of Cerberus : FF7 nous propose de se pencher sur le passé et le présent de Vincent Valentine, personnage optionnel et charismatique de Final Fantasy 7. Le passé se déroule dans les cinématiques du jeu alors que le présent se déroule essentiellement in-game. Trois années ont passé depuis que Vincent a gagné le combat contre Sephiroth dans FF7. Alors qu'à Midgar, la population fait la fête et s'amuse, un groupe armé, les soldats de Deep Ground débarquent et kidnappent la population. Vincent devra faire toute la lumière sur les raisons de ces enlèvements, et il s'apercevra bien vite que bien malgré lui, il semble impliqué dans cette sombre histoire...

 

Intro de Dirge of Cerberus : Final Fantasy VII

 

Dirge of Cerberus : FF7 propose une approche différente de son aîné. Même si une composante de jeu de rôle est conservée, Vincent Valentine est le héros d'un jeu d'action à la troisième personne. Il s'agira pour le joueur d'avancer dans les 12 chapitres du jeu, arme à la main et de flinguer tout ce qui se trouve sur sa route. Ça, c'est le premier sens de lecture du jeu. Grâce à de nombreuses cinématiques très bien rendues, les fans du jeu original trouveront beaucoup de réponses aux questions laissées en suspens dans FF7. Le joueur croisera bien évidemment les autres personnages emblématiques de FF7, mais c'est vraiment anecdotique. La composante RPG réside dans la customisation des armes de Vincent. Et pour vaincre certains boss du jeu, mieux vaut être très bien armé. Je ne voudrais pas oublier de parler de la musique, très bien travaillée, qui rajoute un surplus d'ambiance indéniable. Même si les gunfights sont mous, il faut le reconnaître, ce jeu a un réel intérêt. Partie intégrante de la Compilation of Final Fantasy VII, regroupant avec lui différents jeux sur téléphone mobile (disponibles uniquement au Japon) ainsi que Crisis Core : Final Fantasy VII sorti sur PSP, DoC : FF7 est là pour compléter l'univers de Final Fantasy VII.

 

Dirge of Cerberus : Final Fantasy 7 - All Up To VIncent

 

Je respecte énormément la série des Final Fantasy pour l'aura qu'elle entretient depuis bientôt 25 ans. Un quart de siècle qu'elle fascine les joueurs du monde entier. Personnellement, le RPG au tour par tour, ça a tendance à m'ennuyer assez vite. Les derniers épisodes de la saga, plus dynamiques, ont presque réussi à me réconcilier avec les FF. A partir de ce constat, Dirge of Cerberus : Final Fantasy VII a constitué ma porte d'entrée dans cet univers riche, qui se renouvelle à chaque épisode puisque aucun Final Fantasy canonique n'a la même histoire. Comme je l'ai dit précédemment, DoC : FF7 est un jeu d'action et le fait que les combats soient un peu mous, c'était pas plus mal pour moi, puisque ça facilitait mon intégration dans l'univers de FF7. J'ai, une fois de plus, fait les choses à l'envers puisque j'ai joué à FF7 après DoC : FF7. L'avantage, c'est que l'histoire du jeu était éclairée d'avance, du coup l'expérience que j'ai vécue était différente de celle d'un joueur classique qui a fait le chemin dans le bon sens. Ce jeu d'action a des défauts, c'est vrai, mais j'en garde un très bon souvenir.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.