Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vous emmène dans un univers pastel, aux couleurs uniques, avec Shadow of the Colossus. Le jeu développé par la Team ICO et édité par Sony Computer Entertainment est sorti exclusivement sur Playstation 2 en octobre 2005 au Japon et aux USA, puis en février 2006 en Europe. Une remasterisation en HD a vu le jour en septembre 2011 sur PS3 sous le nom de Ico & Shadow of the Colossus réunissant les deux jeux de la Team ICO. Le joueur incarne Wander, dont l'objectif est de réveiller une frêle jeune fille d'un sommeil mortuaire. Pour ce faire, suite à un pacte passé avec une déité de ce monde, Wander devra trouver et affronter 16 colosses pour espérer parvenir à ses fins. Chevauchant son fidèle destrier, Wander devra se repérer dans ces plaines immenses. Ce jeu d'action-aventure au cachet unique permet au joueur que l'on est de s'évader et de profiter de ce monde vide mais plein de promesses. Je reviendrais dans les paragraphes suivants sur les différents points importants du jeu. Fumito Ueda et ses équipes ont encore frappé le coeur des joueurs, vous allez vous en rendre compte.

 

Intro de Shadow of the Colossus

 

On se retrouve face à un jeu, qui si l'on se contente de l'aspect mécanique est assez simple finalement. On mène Wander et son cheval d'un point A vers un point B, on enfile les colosses comme des perles et ça s'arrête là. C'est vrai que si l'on reste froid, ça peut se résumer à ça. Mais la Team ICO a pour habitude de faire mieux que cela. En 2002, Ico avait mis tout le monde d'accord sur le fait que le jeu vidéo pouvait être poétique. Et c'est le cas dans Shadow of the Colossus également, même si j'émettrais un avis plus nuancé dans le paragraphe suivant. SOTC est empreint d'une magie inhérente à la Team ICO. Comme plus d'un jeu avant lui, SOTC nous transporte bien loin de notre monde, celui que l'on déteste parfois, pour nous mener par la main dans un monde onirique et magnifique. Les colosses, eux aussi, ont leur identité propre, et l'émotion est palpable lorsque le colosse que l'on combat s'agenouille et meurt. Manette à la main, on ne peut s'empêcher de se demander si on fait bien de les tuer. C'est un dilemme latent qui poursuit le joueur d'un bout à l'autre du jeu.

 

Shadow of the Colossus - Premier colosse : Valus

 

Shadow of the Colossus est le premier jeu de la Team ICO auquel j'ai joué, pour une raison toute simple : trouver Ico en boutique en 2008, c'était quasiment impossible. Alors j'ai commencé par abattre des colosses avant de sauver Yorda. J'admets que dans le genre parcours logique, y'a quand même bien mieux. Bien évidemment, j'ai été séduit par la beauté des environnements, par la musique de Kow Otani aussi, que je classe très haut dans ma hiérarchie des plus belles musiques de jeux vidéo. Ces nappes de musiques qui collent extrêmement bien à ce qui se passe à l'écran, c'est simplement magistral. Je vous parlais d'avis nuancé tout à l'heure. C'est lorsque j'ai joué à Ico quelques mois plus tard que j'ai commencé mon travail de comparaison. Et voici ce qu'il en ressort : SOTC est un très bon jeu, mais Ico est plus fort en émotion et malgré tout ce que l'on peut dire sur Ico, il paraît moins répétitif que SOTC. Néanmoins, Shadow of the Colossus possède lui aussi une magie unique et je n'ai qu'un conseil à vous donner, c'est d'essayer la compilation des deux jeux sur PS3 pour ces quelques heures d'évasion auquel tout joueur se doit d'avoir goûté un jour ou l'autre. 

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.