Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vous emmène en Orient, au pays d'Agrabah, pour vous parler d'Aladdin, dans sa version Megadrive. Sorti en 1993, le soft est édité et développé par Virgin Interactive, sous la houlette de David Perry, ce jeu lui permettant de se construire une solide renommée. Aladdin est un jeu de plate-forme classique où il s'agira de traverser différents niveaux inspirés du film éponyme, tout en s'affranchissant des ennemis et des pièges tendus au joueur. Considéré par beaucoup comme un jeu indispensable à tout possesseur de la Megadrive, le jeu a eu un grand succès, tant critique que commercial. Il en est de même de plusieurs jeux Disney de la même époque tel que l'adaptation du Roi Lion, toujours sur Megadrive, pour ne citer que lui. Grâce à Aladdin, David Perry a pu sortir l'année suivante Earthworm Jim, un autre jeu de plate-forme de son cru, très célèbre encore aujourd'hui, puisqu'il a eu droit à différentes rééditions  ces dernières années. Mais j'y reviendrais lors d'une prochaine chronique.

 

Niveau 1 d'Aladdin : Agrabah Market

 

Comme je l'ai précisé dans le paragraphe précédent, Aladdin est un jeu de plate-forme, où l'on doit traverser une petite dizaine de niveaux assez difficiles pour peu que l'on joue en difficulté normale (c'est un minimum à mon sens) où les gardes du Sultan pullulent ainsi que les lanceurs de couteaux, sans oublier Iago, le perroquet râleur de Jafar. On pourrait presque le comparer à un beat'em all (oui j'en parle encore, que voulez vous !) mais ce serait réducteur voire même un raisonnement simpliste. Aladdin saute et bondit de plate-forme en plate-forme de façon très fluide, le tout servi par une qualité des graphismes très impressionnante, qui donne presque l'impression de ce mouvoir dans un dessin animé. Les musiques sont, elles aussi, très bien rendues à une époque où le processeur sonore de la Megadrive était accusé de faiblesse face au processeur sonore de la Super Nintendo. A vrai dire,  il est très difficile de trouver un réel défaut à ce jeu enchanteur à tous les niveaux.

 

Niveau 7 d'Aladdin : Rug Ride

 

J'ai eu ce jeu à Noël, l'année de l'arrivée de la Megadrive à la maison. Et dire que j'ai retourné le jeu ne serait pas assez fort pour vous montrer à quel point la cartouche a chauffé dans la console. Je pense que ce jeu serait l'un des rares jeux que je pourrais faire les yeux fermés. Ou en speedrun tiens, pourquoi pas. Et j'avoue également avoir vu le film d'animation de Disney après avoir joué au jeu. Et c'est à ce moment là que j'ai saisi l'étendue de la performance de David Perry et ses équipes, le rendu graphique étant quasiment identique au dessin animé, toutes proportions gardées par rapport aux capacités de la Megadrive. Je n'ai que très peu joué à la version Super Nintendo d'Aladdin probablement parce que mon affect pour la version Megadrive s'est fait un peu trop fort. Mais qui sait, peut-être qu'un de ces jours, j'essaierai cette version éditée par Capcom au gameplay légèrement différent. Mon seul regret, quand j'étais gosse, c'est de n'avoir pas assez vu Jasmine dans le jeu. Et je ne pense pas avoir été le seul gamin à l'avoir pensé héhé.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.