Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un jeu dont je vous avais déjà touché deux mots : Need for Speed : The Run. Le soft est développé par EA Black Box pour le PC et les consoles de salon (PS3, Xbox 360 et Wii), la version 3DS étant développée par Firebrand Games. Edité par Electronic Arts, le jeu est sorti le 15 novembre 2011 aux USA et le 17 novembre 2011 en Europe. On vous propose d'incarner Jack Rourke, un mauvais garçon doué derrière un volant qui a la fâcheuse manie d'avoir des dettes par dessus la tête et de faire des emprunts à la mafia locale, ce qui n'est pas très bon pour la santé. Heureusement pour lui, sa bonne copine Sam Harper veille en permanence sur le destin de ce cher Jack. Elle lui propose de participer à une course à travers les USA appelée The Run. Le but ? Arriver le premier à New York en partant de San Francisco. Un sacré road-trip qui n'aura rien d'une promenade de santé. Parce que, évidemment, ni ses adversaires, ni la police vont se laisser faire et le laisser rouler, le coude à la portière. 

 

Intro/Trailer de Need for Speed : The Run

 

Vous l'avez compris, NFS : The Run est un jeu de couse assez classique si on le compare à la branche arcade des Need for Speed où il s'agit d'enchaîner les courses pour terminer le mode solo. L'innovation de cet opus, c'est les phases de jeu à pied, où l'on exécute des Quick-Time Event (QTE) pour arriver au bout de la cinématique et reprendre son bolide pour rouler de plus belle. Le bande-son est correcte sans être transcendante. J'entends par là que si vous demandez à un joueur qui a terminé le jeu, je doute qu'il se souvienne clairement d'un morceau de l'OST du jeu. Graphiquement, EA Black Box a fait du travail correct mais sans plus, le seul environnement qui retienne l'attention étant les montagnes enneigées, très bien redues, et pour être honnête, rouler à toute allure dans un paysage pareil tout en se faisant poursuivre par une avalanche, c'est quand même un sacré coup d'adrénaline qui ne manque pas de classe. Malheureusement, NFS The Run est loin d'être une partition sans fausse note.

 

Need for Speed : The Run OST - Fever Ray : If I Had a Heart

 

Lors de mon article n°19, je vous avais fait partager mon attente sceptique par rapport au nouveau titre de Black Box. Et sincèrement, je déteste avoir raison dans ces cas-là. Black Box a fait bien mieux qu'en 2008 et son insipide NFS Undercover, mais NFS The Run souffre d'un défaut rédhibitoire à mes yeux : sa durée de vie. Comptez 2 heures au maximum pour boucler  le mode solo ! Pour moi c'est un scandale. Qu'un solo se finisse en 6 à 8 heures dans le cas d'un FPS avec un multijoueur qui tient la route passe encore, mais là, 2 petites heures plus deux autres pour boucler les défis c'est se moquer du monde ! Il y a bien sûr l'Autolog pour affronter ses amis en ligne, mais on en a vite fait le tour. L'innovation des QTE pour les phases à pied ne sert pas à grand-chose, cette mécanique n'étant utilisée de 2 ou 3 fois dans le mode solo. En résumé, NFS The Run est un jeu passable, Black Box n'ayant fait que le minimum syndical. Pardonnez cette chronique un peu plus "contrôle technique" que d'habitude, mais ce jeu ne brille pas par sa narration non plus.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.