Bonjour à tous,

 

Aujourd'hui, il était évident que je devais parler du quart de siècle de la série Zelda, mais je ne vais pas oser parler de Skyward Sword, parce que ce serait une erreur impardonnable d'en parler trop tôt. Alors je vais vous parler d'un jeu Zelda qui a été décrié par une partie des joueurs à sa sortie : The Legend of Zelda : The Wind Waker. Développé et édité par Nintendo, le jeu est sorti sur Gamecube en décembre 2002 au Japon, en mars 2003 aux USA et en mai 2003 en Europe. Alors que tous les joueurs attendaient une suite chronologique à Ocarina of Time (Majora's Mask étant une sorte de spin-off de OoT finalement) Nintendo surprend tout le monde en proposant un héros cartoonesque avec sa bouille d'enfant et ce rendu en cell-shading du plus bel effet. Il n'est pas exagéré de dire que la sortie de ce jeu fût un choc pour tous les fans de la série. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet opus ne laisse personne indifférent. On aime ou on déteste The Wind Waker.

 

Introduction de The Wind Waker

 

Avec ce Link mignon comme tout en cell-shading, qu'est ce qu'on fait dans ce jeu ? Autant le dire clairement, on reste dans un classicisme assez prononcé. Ce jeu d'action-aventure où Link va devoir accomplir une quête que lui seul peut mener. Sa petite soeur a été enlevée, et à l'aide de Tetra, chef d'une bande de pirates, il devra la retrouver. Je ne vous dévoile pas la suite de la quête de Link, la découverte étant toujours la meilleure façon d'apprécier un jeu. La grande nouveauté de cet opus, c'est sans aucun doute le déplacement avec un bateau. Voguer à travers l'océan pour explorer les différentes îles du jeu et accomplir les quêtes annexes, assez nombreuses sans être pléthoriques, est vraiment sympa. Même si les phases de déplacement sur l'océan peuvent être un peu longues, la faute à une mer un peu vide, ses phases sont magnifiques visuellement. Nintendo a pris un gros risque en changeant brutalement de direction dans une de ses séries phares, mais il faut reconnaître que Eiji Aonouma et ses équipes ont livré une partition sans fausse note.

 

The Legend of Zelda : The Wind Waker OST - Dragon Roost Island

 

A titre personnel, The Legend of Zelda : The Wind Waker est le second Zelda auquel j'ai joué. Parce que j'ai joué à la série à l'envers en commençant par Twilight Princess. Je vous en prie, fans de Zelda, ne me frappez pas ! Quand j'ai commencé The Wind Waker, le cell-shading ne m'a pas dérangé, bien au contraire. Ce Link cartoon, très expressif (même s'il ne parle pas) m'a conquis d'emblée. Avec le recul, c'est vrai que je me suis dit que la quête principale ne brillait pas du tout pour son originalité, mais le voyage que propose ce soft suffirait presque pour que le joueur que je suis lui pardonne tout. Plusieurs années après l'avoir terminé, j'en garde un souvenir assez fort émotionnellement, et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ce graphisme si particulier sur les épisodes DS de Zelda, même si, à mes yeux, Phantom Hourglass est largement supérieur en terme d'affect par rapport à Spirit Tracks. Mais ceci est une autre histoire.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.