Bonjour à tous,

 

Alors cette fois-ci, je prends mon plus beau kimono, je mets un bandeau rouge façon Rambo et je prépare mes Ha-Do-Ken dévastateurs pour vous parler d'un jeu récent mais qui marque le retour de la baston en 2D : Street Fighter IV. Développé et édité par Capcom, le jeu est sorti en arcade le 18 juillet 2008, les versions console sont arrivées en février 2009, puis le soft a débarqué sur PC en juillet 2009 et enfin une version Iphone est arrivée le 10 mars 2010. Pour la licence de Capcom, c'est une renaissance qui s'opère avec SF4. L'âge d'or de la baston, ou du versus fighting pour les puristes, s'était quasiment éteint au début des années 2000. Street Fighter s'étant perdu dans la complexité des techniques de combat, le grand public n'avait pas suivi. Capcom, avec Street Fighter IV, entendait revenir vers les nostalgiques de Street Fighter II. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le pari a été gagné. Street Fighter IV a trouvé un large public, mais ce soft fait que les jeux d'arcade sortent de la tanière poussiéreuse où ils étaient terrés. De nouvelles salles ouvrent en France alors qu'à la fin des années 90, on disait l'arcade moribonde.

 

Intro de Street Fighter IV

 

Parlons maintenant su gameplay. Mécaniquement, ce n'est pas la foire aux nouveautés, puisqu'on combat des adversaires, puis un premier Boss (M.Bison) puis le Boss de fin (Seth). Seth, qui me fait penser furieusement à Dural de Virtua Fighter, dont il est lui aussi le boss de fin du jeu. Quelques personnages ont été ajoutés au roaster d'origine de Street Fghter II : Abel, un français amnésique, Rufus, un motard jaloux de Ken, El Fuerte, le cuisinier mexicain monté sur ressorts, et Crimson Viper, une combattante femme d'affaires et espionne à ses heures perdues. Il y a en plus deux personnages cachés, les deux frères Gouken et Akuma, connus des joueurs de la première heure. Gouken étant le maître d'entraînement de Ryu et Ken et Akuma, qui lui a choisi la voie du mal. Après ces considérations historiques, il est temps de se pencher sur la patte graphique du titre, très réussie avec cet effet cartoon vraiment très bien trouvé. Street Fighter IV renaît de ses cendres grâce à ça.

 

Combat entre Chun-Li et Cammy 

 

Comme beaucoup de gens, j'ai arrêté de jouer à Street Fighter à l'arrivée de la série des Street Fighter III, qui, comme je l'ai soulevé plus haut, faisaient la part belle à la technicité des combats. Je n'ai pas honte de dire qu'en matière de jeux de baston, je suis un joueur très moyen. Je me défoule contre l'IA en mode Arcade, mais dès qu'il s'agit d'affronter un être humain, pour peu qu'il sache placer certaines techniques, je me fais étendre lamentablement. Ce qui fait que Street Fighter IV, avec son coté relativement accessible, m'a réconcilié  avec les jeux de baston. Finalement on s'aperçoit que parfois, les recettes éprouvées donnent de meilleurs résultats que des idées compliquées. Et ça, les personnes liées au marketing des éditeurs de jeu l'ont bien compris. Surtout ces derniers temps. Capcom, en combinant la HD et le gameplay de Street Fighter II, applique une recette fameuse. Surtout pour les caisses de Capcom, mais aussi pour le plaisir, manette en mains. Et c'est l'essentiel.

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.