Bonjour à tous,

 

Cette fois-ci, on va entrer dans un monde assez dingue, où il va être question de morceaux de viande, de pansements et d'un grand méchant. Je vais vous parler de Super Meat Boy. Développé par la Team Meat et édité par Direct2Drive, (SMB est un jeu indépendant), le soft est sorti le 20 octobre 2010 sur le Xbox Live Arcarde (360) et le 30 novembre 2010 sur PC et Mac (via Steam). le scénario, une fois de plus, est très simple : le joueur incarne Meat Boy, un morceau de viande qui marche, court et saute, son but est de sauver sa petite amie Bandage Girl des griffes du terrible Docteur Foetus. Sincèrement, dit comme cela, ça vous paraît pas un peu léger ? Et surtout, ça ne vous rappelle rien ? J'y reviendrai un peu plus loin quand j'aborderais le gameplay de cet OVNI. Edmund McMillien et Tommy Refenes, les deux seuls concepteurs du jeu, ont eu une idée folle, et le pire, c'est qu'elle a fait un carton, sur Steam comme sur le XBLA.

 

Intro de Super Meat Boy 

 

Avant toute chose, arrêtons nous sur ces initiales ; S.M.B. Si on revient 25 ans en arrière, on arrive à... Super Mario Bros. Le plombier italien qui inspire un morceau de viande, c'est pas piqué des vers, non ? Parce que tout le gameplay de ce jeu est là. On court, on saute, on rebondit sur les murs (en laissant une trace de sang au passage), le but étant de traverser le plus rapidement possible les 340 niveaux (oui, oui, 340 niveaux, c'est énorme) pour retrouver Bandage Girl que le Dr Foetus reprend à chaque fois. Les 340 niveaux sont répartis dans différents chapitres. Chaque fin de chapitre donne bien évidemment lieu à un boss de fin. Outre le gameplay bien connu, la Team Meat a multiplié les hommages au jeu vidéo. A chaque début de chapitre, on a droit à une intro rappelant un jeu des années 80 ou des années 90. Je ne vais citer que certains d'entre eux, pour vous laisser la surprise pour les autres. On a droit à un hommage à Street Fighter II, Castlevania, Mega-Man et bien d'autres. Des warp-zones sont déblocables dans certains niveaux avec un esprit 8-bits totalement assumé. En guise de bouquet final, les niveaux classiques font partie du Monde Blanc, déjà assez difficile, il existe en plus un Monde Noir qui est une véritable torture !

 

Séquence de gameplay de Super Meat Boy

 

J'ai entendu parler de ce jeu un peu par hasard, en lisant distraitement des tests sur le web. Je n'y ai pas tellement prêté attention. Plus tard, j'ai traîné sur le XBLA et j'ai vu la démo. J'étais scotché à mon siège, avec cette plateforme en 2D épurée mais très bien fichue. Les premiers niveaux servent de mise en bouche par s'habituer au maniement particulier de Meat Boy, mais dès qu'il est question d'éviter des scies circulaires, de rebondir sur des murs friables, de courir sur des plateformes qui se brisent ou encore d'éviter les montagnes de sel tueuses, c'est plus la même histoire. J'ai retrouvé ce réflexe qui consiste à jurer devant sa console à chaque essai raté. Et pour bien insister là-dessus, à chaque fin de niveau on peut voir tous les essais ratés dans la même image en guise de replay. Et franchement, avec parfois plus de 50 essais différents, voire plus, c'est un joyeux bazar. Il faut noter aussi que l'on peut jouer avec une quinzaine de personnages cachés que l'on débloque au fur et à mesure, comme autant de clins d'oeil à d'autres jeux. On peut citer Tim de Braid, Goo Ball de World of Goo pour ne citer que ceux là. Super Meat Boy est un jeu qui fait honneur au jeu vidéo. 

    

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.