Bonjour à tous,

 

Pour ce onzième épisode, nous allons nous pencher sur un phénomène : GTA IV. Depuis le 29 avril 2008, il ne laisse personne indifférent. Pour preuve, il s'est vendu à 20 millions d'exemplaires en trois années d'existence. A titre de comparaison un jeu qui se vend bien, tourne généralement entre 2 et 3 millions d'exemplaires pendant sa période d'exploitation. C'est l'un des produits culturels les plus vendus ces dernières années. Rockstar North anciennement DMA Design, qui est à l'origine de la licence, tient un concept fédérateur. 

 

Intro de GTA IV

 

Commençons par l'histoire très relevée : Vous incarnez Niko Bellic, un Serbe complètement paumé qui débarque à Liberty City avec sa gueule de dépressif patibulaire. Parce que oui, franchement, il m'a donné l'impression de tourner au Prozac ce mec. Mais la bonhommie de son cousin Roman change les choses. Alléluia ! Vous croiserez toutes sortes de personnages de la pègre locale pour qui vous ferez le garçon de course. Très classique, le soft se démarque par son ambiance digne du film Les Affranchis ou Le Parrain. Les équipes de Rockstar ont également reproduit quasiment à l'identique la ville de New-York, ce qui n'est pas du goût de Rudolph Giuliani, ancien maire de la ville (il fût le maire qui a fait face aux attentats du 11 septembre 2001) qui n'apprécia pas que sa cité chérie soit le théâtre de gunfights sauvages. A l'inverse, Karl Lagerfeld, célèbre couturier connu chez nous pour son accent en français, est animateur d'une station de radio présente dans le jeu K109 The Studio sous le nom DJ Karl. Il se dit fier d'avoir participé à l'élaboration du jeu.

 

Ranetki - O Tebe (présent dans la bande originale sur la radio du jeu Vladivostok FM) 

 

Grand Theft Auto (GTA) est une série que j'ai parcourue de fond en comble. De GTA 1 en passant par les épisodes sur Game Boy Color (des étrons ludiques) jusqu'aux extensions de GTA IV. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le coté défouloir à longtemps prévalu. Même si certains passages des jeux sont parfois répétitifs (va au point A, tue tout le monde et reviens) GTA a toujours su se renouveler à mon sens. Le monde ouvert avec une ville toujours différente (en particulier pour les épisodes en 3D) y a largement contribué. Néanmoins, en ce qui concerne GTA IV, j'ai un petit reproche a faire : le maniement des motos, complètement raté. Autant dans GTA Vice City, je prenais une moto sportive dès que possible, pour me déplacer vite et bien, autant dans GTA IV je les fuis comme la peste ! Ce fût corrigé dans les extensions Lost and Damned et Ballad of Gay Tony mais que partiellement. Les motos, dans ces opus sont des savonnettes.

 

GTA restera une grande série, malgré tous ses détracteurs. Mais il me semble que c'est parce que ces jeux dérangent qu'ils restent gravés dans la mémoire collective. Avec PES et FIFA, c'est l'une des rares licences dont la presse généraliste fait écho. 

 

A demain pour un nouveau jeu.

 

Vidéoludiquement vôtre,

 

 Utori

 

PS : N'oubliez pas que dans les commentaires de cet article, vous pouvez me suggérer des jeux que vous voudriez voir apparaître dans cette rubrique.