Dragon Quest est indéniablement la série qui a démocratisé le RPG au Japon: Savant mélange de jeu de rôle papier traditionnel et de premières expériences sur PC, le tout passé sous le spectre et le regard de la culture manga typiquement nippone. Véritable phénomène de société dans son pays d'origine, la sortie d'un nouvel opus de la saga fait figure d'un évènement tel qu'il est permis à Square Enix de sortir le jeu seulement pendant un jour de congé. Cela permet de mesurer l'impact de la série dans la culture populaire et se demander également comment se fait-il que le succès phénoménal de ces RPG ne se transpose pas en dehors des frontières du Japon. Un début de réponse pourrait certainement être apporté si l'on considère la manière dont la série évolue à travers le temps et les différents épisodes. Si l'on peut résumer Dragon Quest en un mot, c'est celui de la continuité qui vient à l'esprit. D'un épisode à l'autre, le jeu conserve ses habitudes et les forces qui constituent les volets initaux, tout en essayant d'une manière limitée et toujours très structurée,  d'apporter quelques nouveautés à la formule. Une évolution maîtrisée qui aura du mal à plaire à un public Occidental, toujours avide de nouveautés.

La sortie de Dragon Quest XI en 2018 vient confirmer ce parti pris immuable, et le dernier né de la saga conserve tous les atouts de ses aînés, tout en magnifiant l'univers par petites touches, intégrant quelques retouches au système de jeu, à la cohérence de l'univers et à sa galerie de monstre et de personnages. Alors cet opus est-il le meilleur de la série pour autant, difficile à dire vu le peu de recul sur le sujet que j'ai à l'heure actuelle (j'entame la dernière partie du jeu à cette heure), et au vu de mes préférences personnelles et mon attachement concernant certains volets précédents. Il est clair que si la formule change peu à travers le temps, le mix obtenu est à quelques occasions tout de même, particulièrement savoureux, signe d'un équilibre quasi parfait parfois atteint. Voici sans plus tarder les cinq plus grands épisodes de la saga à mes yeux, le Top 5 des plus grands RPG de la série des Dragon Quest:

 

Numéro 5: Dragon Quest 6: Le Royaume des Songes sur Super Famicom et Nintendo DS

Dernier épisode à avoir vu le jour sur la reine des 16bits de Nintendo, Dragon Quest 6 doit prendre la suite difficile et très attendue d'un cinquième épisode souvent vu comme une référence et un point d'orgue à la série. S'ajoute à cela la sortie du RPG de l'éditeur Squaresoft, alors concurrente d'Enix le créateur de la série, Final Fantasy 6 qui fin 1994 marque les esprits et place la barre très haut en terme de qualité et donc d'exigence de la part des joueurs amateurs de JRPG. Et le pari est réussi haut la main, c'est un quasi sans faute que propose l'équipe de développement autour de Yuji Horii, le créateur de la série. Une réalisation superbe qui en fait l'égal des plus beaux titres du genre de la console, une aventure longue et haletante ainsi qu'une galerie de personnages parmi les plus inspirés de la série même si l'on peut considérer qu'ils sont ici en nombre trop limités, tout droit sortis du crayon identifiable d'entre mille d'Akira Toriyama bien entendu. Le scénario va vous faire naviguer entre le monde réél et celui des rêves dans une dichotomie vous permettant d'atteindre des endroits ou parler à des personnages inacessibles autrement que par un passage vers le monde approprié. Deux cartes du monde se superposent ainsi et permettent un développement très original sans que les allez-retour ne se fassent trop sentir. Bien entendu, vous n'échapperez pas, Dragon Quest oblige aux cessions de "level grinding" vous permettant d'optimiser vos personnages, mais le titre n'est pas si punitif que cela, et l'aventure se parcours sans heurt ou pic de difficulté impossible à gérer. Qu'est ce qui empêche donc cette superbe réalisation d'être positionnée plus haut dans ce classement? Une classicisme en grande partie trop prégnant, le jeu n'invente pour ainsi dire quasiment rien en comparaison de l'épisode précédent, et se contente de proposer un déroulé, et c'est la le paradoxe, encore plus en ligne droite et sans surprise que nombre de ses aînés. A ce titre il se rapproche à mes yeux fortement du 3ème épisode de la série, ou le superbe remake sur Super Famicom permet une comparaison aisée: ils sont tous deux des épisodes solides, une sorte de bilan de la série, ce qui n'est pas un hasard puisqu'ils sont respectivement la conclusion d'un arc naratif de trois épisodes chacun. Bilan fort appréciable et titres très apprécié pour tout amateur du genre tout de même! Les fans ne s'y étant pas trompés, Dragon Quest 6 étant le soft d'un éditeur tiers le plus vendu au Japon sur Super Famicom, et qui a été intégralement retravaillé et optimisée en vue de sa sortie en Occident sur Nintendo DS, la version qu'il vous faut à tout prix essayer aujourd'hui!

 

 

Numéro 4: Dragon Quest 7: La quête des vestiges du monde sur PS1 et Nintendo 3DS

Si le rythme des sorties des épisodes sont jusqu'à ce 7ème épisode assez rapprochés dans le temps, Enix prends ici le temps de paufiner son nouveau bébé, et il faudra attendre la fin de l'été 2000 afin de pouvoir mettre la main sur l'unique épisode paru sur la PS1 de Sony après plus de trois années de développement. Et pour cause, Dragon Quest 7 est un véritable jeu fleuve! Doté d'une durée de vie absolument phénoménale, il est, et d'assez loin, l'épisode le plus long de la série. Ce qui en fait aux yeux des fans absolus de la série une véritable aubaine, et un opus particulièrement apprécié, mais pour les amateurs de RPG, bien souvent, un titre certes très solide mais doté d'un rythme parfois un peu lancinant qui pourra agacer les moins patients. Il est de plus doté d'une réalisation dépassée à sa sortie. Il n'empêche que les qualités sont nombreuses, et tout le savoir faire de l'éditeur transpire une nouvelle fois à travers cet épisode. Vous prenez en main la destinée d'un jeune homme issu d'un village de pêcheurs dont le père rapporte un jour une carte d'une contrée qui semble disparue. Le héros décide alors d'explorer le monde et va peu à peu découvrir que le passé de la planète sur laquelle il habite est en fait composée de vaste continents engloutis et qui ne demandent qu'à refaire surface. Votre rôle, dans un premier temps sera de retourner dans le passé et, région après région, permettre aux continents d'émerger à nouveau. Ainsi votre principal protagoniste pourra enfin se montrer et vous plonger dans une nouvelle quête de longue halaine à sa poursuite. Le nombre de personnages disponible est extrêmement limité, surtout au regard de la durée de l'aventure, et quoi que vous fassiez, vous dépasserez allègrement les 100 heures de jeu avec une équipe limitée à une poignées de héros certes attachants mais que vous connaitrez par coeur. Heureusement que le système, fort bienvenu, de changement de classes, très riche et complet pour chaque personnages viendra casser un peu la monotonie...après 30 heures de jeu, il ne faut pas abuser non plus, nous avons à faire à un mastodonte qui prends le temps de raconter son histoire et poser son atmosphère. Vous serez accompagnés dans votre quête de musiques superbes, oeuvre comme toujours du vénérable Koichi Sugiyama, et qui trouve ici sur le support CD un moyen idéal d'exprimer son talent de compositeur classique. Vous l'aurez compris, d'une solidité à toute épreuve, ce cadeau tombé du ciel pour les fans de la série trouve qui plus est un nouvel écrin de qualité lors de sa conversion sur la portable de Nintendo dans une version 3DS sublimée, qui laisse enfin derrière elle la réalisation poussiéreuse de la version PS1 et permet de se plonger à la volée dans cette aventure passionnante, car oui Dragon Quest 7 est bel et bien captivant pour ceux qui se donnent la peine de passer ses premiers et longs instants un peu décevants qui le composent et lui laissent ainsi l'occasion de déployer tous ses charmes. Si elle peut paraitre incongrue, une comparaison qui me vient en tête à cette instant est le parallèle que l'on peut faire au niveau du rythme du jeu avec Kingdom Hearts 2, dont les débuts très paisibles et mous, ne laissent parfois pas présager d'une montée en puissance certaine qui va finir par vous capturer pour tout le restant de l'aventure. Essayez Dragon Quest 7, persévérez un peu et vous serez largement récompensés!

 

Numéro 3: Dragon Quest 4: L'épopée des élus sur Famicom et Nintendo DS

La Famicom vit ses dernières heures de gloire au Japon, et Enix tente une dernière fois de proposer un titre de sa série phare sur la 8bits qui a déjà acceuilli trois épisodes sur les quatres années précédents la sortie de ce Dragon Quest 4 qui fait donc figure de chant du cygne. Et quel prouesse proposée par Yuji Horii et sa troupe ici! S'écartant enfin du sacro-saint rythme de progression en ligne droite qui nous voit incarner un héros du début à la fin de l'aventure et qui va peu à peu fédérer autour de lui une troupe de fidèles compagnons, le soft s'autorise ici une introduction très originale puisque le jeu vous permet de choisir avec quel personnage, parmi quatre, vous souhaitez débuter l'aventure. Chacun de ces quatre personnages va se retrouver plongé dans une quête personnelle qui le mènera à sa rencontre avec le héros du jeu, et va se voir raconter sa propre tranche de vie, parsemée d'anecdotes, combats et rencontres qui vont lui forger sa personnalité et vous permettre de vous attacher à lui avant même le véritable départ de l'aventure. Et c'est bien après avoir rencontré le héros qu'ils vont unir leur forces et prendre fait et cause dans sa propre quête à la recherche du vil Psaro, le principal antagoniste du scénario. Par ce biais, Enix s'autorise un casting haut en couleurs et donne accès au joueur à des personnages, surtout remis dans le contexte de l'époque, très travaillés! On peut citer les jumelles Maya & Meena dont l'histoire personnelle est assez poignante ou encore le très attachant Torneko Taloon, dont la célébrité immédiate à la sortie du jeu va pousser son éditeur à le mettre en scène dans une propre série de titres sous forme de spin-off. La seconde partie du jeu est de fait bien plus conventionnelle une fois tout ce beau monde réuni, mais l'excellence du gameplay et la richesse de l'univers sont toujours bel et bien présents. On se ballade avec plaisir d'une ville ou d'un lieu à l'autre avec un détour par le casino pour se détendre entre deux combats de boss toujours aussi éprouvants et qui nécessite une préparation minutieuse de toute son équipe. Bien entendu la présentation peut aujourd'hui apparaitre quelque peu datée pour un RPG paru sur console 8bits, mais au même titre que les trois premiers Dragon Quest qui ont connu chacun un remake beaucoup plus abordable, entre autres sur Super Famicom, c'est ici vers l'excellente refonte du titre sur Nintendo DS que je ne peux que vous conseiller de vous jeter. Tout d'abord le script du soft a été intégralement retravaillé, et la mise à jour graphique conséquente profite qui plus est du double écran de la portable de Nintendo. Enfin, un chapitre complémentaire assez jubilatoire vous offrant la possibilité de prendre le contrôle de quelques personnages supplémentaires vient se greffer à la suite directe de l'histoire initiale, permettant de réunir pour votre plus grand bonheur une véritable équipe de choc et de vous régaler toujours un peu plus dans le superbe univers que propose ce Dragon Quest 4, décidemment un bien grand cru de la série!

 

Numéro 2: Dragon Quest 8: L'Odyssée du roi maudit sur PS2 et Nitendo 3DS

Premier épisode à connaitre une sortie en grande pompe en dehors du Japon, ce volet est également le titre qui a apporté un petit vent de fraicheur à la série, tout du moins d'un point de vu esthétique, car ce qui démarque Dragon Quest 8 de ses ainés et ce qui saute au yeux immédiatement est la qualité graphqiue offerte ici. Le rendu tout en cell shading de l'univers et des personnages permet à la série de prendre une toute nouvelle dimension, et l'immersion en est grandement accrue. Jamais le monde de Dragon Quest n'a paru aussi vivant, verdoyant et cohérent et le succès obtenu à l'international par ce 8ème épisode tient sans aucun doute à ce nouvel écrin offert par les développeurs de Level-5 qui reprennent ici la baguette avec un certain brio. Etant entendu que le jeu est superbe, si nous grattons sous le vernis de la réalisation, il est maintenant intéressant de se pencher sur le contenu que propose Dragon Quest 8: Passons tout de suite à ce qui constitue peut être à mes yeux le seul point faible du titre, à savoir le nombre de personnages disponibles qui se limite à quatre protagonistes jouables. Certes ils ont chacun des caractéristiques bien différentes et possèdent une histoire personnelle intéressante, mais tout de même, se limiter à ces seuls personnages durant toute la durée du jeu, enlève forcément un peu de piment et surtout de variété aux tactiques que l'on peut échafauder lors des combats, et ce même si ces derniers sont très dynamiques et très bien présentés, on fait immanquablement relativement vite le tour de la question. Je trouve malgré toutes ces limites le héros très attachant, et le dernier arc naratif du jeu, ainsi que les évènements post dernier boss sont à mes yeux particulièrement plaisant à vivre à travers ses yeux, d'autant plus qu'à cet instant le pot d'alchimie qui vous permet de créer les meilleurs armes et armures du jeu, dévoile enfin tout son intérêt. Une excellente manière de prolonger la durée de vie et de poursuivre son aventure dans un univers aussi chatoyant. En cela il rejoint les plus grands épisodes de la série, et si vous n'avez pas peur de passer quelques heures supplémentaires à optimiser votre troupe, Dragon Quest 8 vous comblera encore plus de bonheur. Nous avons sans aucun doute à faire à l'un des tout meilleurs RPG de la PS2, qui une fois de plus sera porté quelques années plus tard sur une portable de Nintendo, et c'est la 3DS cette fois qui aura l'honneur d'acceuillir l'offrande. Une nouvelle fois, il s'agit d'une manière tout à fait recommandable de découvrir cette sublime aventure et pouvoir y jouer à loisir à peu près n'importe où. La série a fait sa mue en douceur mais elle a réussi avec cet épisode à casser quelque peu les codes, bien souvent pour le meilleur. Il en ressort un jeu long, on ne perd pas les bonnes habitudes, et passionant, avec l'avantage d'être un peu plus facile d'accès pour les novices. Bravo Enix!

 

Dragon Quest 5: La fiancée céleste sur Super Famicom et Nintendo DS

Faire en sorte que Dragon Quest soit plus accessible, tout cela est parfait. Mais le Dragon Quest pur et dur, le titre ultime de la série est à chercher, comme souvent, à une époque ou l'avènement des consoles 16bits a autorisé les éditeurs à enfin donner le meilleur d'eux même concernant un genre qui requiert malgré tout un minimum d'assisetechnique pour assurer sa mise en scène, certaines limites techiques tombant imanquablement et permettent au RPG d'étendre sa zone d'influence et son degré d'excellence. La sortie de Dragon Quest 5 s'inscrit à merveille dans cette logique (au même titre qu'un Final Fantasy 4 pour faire le parallèle avec le plus célèbre RPG de première génération sur 16bits), et propose au joueur une aventure absolument démentielle à sa sortie en 1992...Oui rien de moins, le titre étant encore aujourd'hui malgré les années une vraie perle, doté d'un gameplay, d'une réalisation, d'une durée de vie et d'un scénario d'une ambition folle, qui font mouche et traversent les âges. Le gameplay tout d'abord optimise ce que l'on a connu sur le volet précédent, et les combats gagnent encore en dynamisme, les donjons sont superbement construits, et les soirées au casion toujours plus amusantes. Réalisation 16bits oblige, celle-ci permet de mesurer tout le talent d'Akira Toriyama qui construit ici une série de monstres et de personnages d'un charisme rarement égalé sur un RPG. La durée de vie elle est ahurissante, et si elle n'est pas aussi importante que le parfois un peu longuet Dragon Quest 7, elle permet à travers trois générations de personnages tout de même, de vivre l'aventure de toute une famille sur près d'un demi-siècle, rien de moins! Et cette aventure étalée sur tant d'années permet de nous raconter la vie de notre héros et son descendant à la recherche du château dans le ciel de Zenithia et de la source de tous les troubles créés dans ce monde et incarnés par le vil Nimzo. Vous serez accompagnés une fois de plus et pour votre plus grand bonheur par les composition d'un Koichi Sugiyama particulièrement en forme dans ce qui constitue à mes yeux la meilleure OST jamais produite pour un Dragon Quest. Un sans faute comme je vous le disais et un véritable bon en avant aussi bien technique que narratif qui confère au jeu une immersion jamais égalée à ce jour pour la série. Enfin, comble de bonheur, tout comme l'épisode précédent et pour Dragon Quest 6, ce 5ème épisode a également reçu, entre autres remakes, les honneurs d'un portage très réussi sur Nintendo DS, et surtout à cette occasion d'une traduction, car le titre était jusqu'alors malheureusement cantonné à une version intégralement japonaise. C'est bien cette cartouche qu'il vous faut emmener partout avec vous et ainsi profiter d'un des plus grands RPG de la création, partout, et tout le temps!

 

Qu'est ce qui caractérise un grand RPG? Sans doutes l'attachement que l'on porte à son univers, son histoire et ses personnages. En cela, la série des Dragon Quest avec son atmosphère bien à elle permet à tout joueur s'y plongeant de se trouver face à face avec un monde remplis de monstres au design particulièrement réussi et une galerie de personnages souvent touchants et hauts en couleurs. Il suffit de voir le succès public d'un monstre tel que le blue slime, reconnaissable entre mille, véritable emblème de la série, dont on a même fait...un gamepad par le passé! L'univers propre aux épisodes (4, 5 et 6) mettant en scène Zenithia, le château dans le ciel correspondent pour moi à ce jour à l'âge d'or de la série, une période particulièrement propice aux RPG de qualité. Force est de constater que le retour en grâce de la série par le biais de Dragon Quest 11, après un épisode online parfaitement dispensable est une excellente nouvelle. Ce dernier n'ayant absolument pas à rougir face à ses aînés et pourrait sans nul doute figurer dans ce classement.

Après un tel épisode, quel est l'avenir de la série? Sans aucun doute les concepteurs vont essayer une nouvelle fois de bonifier cette formule qui semble si bien fonctionner au Japon et essayer de sortir le Dragon Quest ultime. Je suis personellement très optimiste sur le devenir de la série qui est à mes yeux appélée à durer encore pour de très nombreuses années sans se dégrader tel que nous avons pu récemment le constater pour la série concurrente des Final Fantasy. Les bases me paraissent plus que jamais très solides après ce 11ème volet, et j'ai déjà hâte de croiser mon prochain slime dans un futur Dragon Quest 12!

Et vous concernant, quel est le plus grand Dragon Quest de la série à vos yeux? Celui qui fait office de référence et vous fait vous souvenir de son aventure et ses personnages avec délectation?N'hésitez pas à apporter votre avis et votre commentaire.

Et, on se retrouve très vite pour un nouveau Top!