EDIT : Suite au buzz qui a été engendré par cette vidéo, la chaine à accordé un droit de réponse à l'intéressé :  https://www.arte.tv/fr/3516262.html . Celui-ci avoue avoir commis des erreurs. C'est pourquoi aujourd'hui j'atténuerais fortement mes critiques, mais je laisse quand même mon texte orignal pour montrer le contexte d'incompréhension généralisé qui règne entre les générations et/ou les couches sociales à propos du jeu vidéo (et pas seulement le JV d'ailleurs. C'est la raison pour laquelle Arte s'en prend autant dans les dents : parce qu'ils ont mis le doigt là où ça fait mal.)

La littérature, le cinéma et la télévision, eux aussi, produisent des mondes virtuels : Le jeu vidéo est perçu comme un média plus addictif que les autres (Et il l'est probablement) car ces mondes y sont, souvent (mais pas toujours), rendus plus accessibles et donc, touchent plus de personnes. Cette accessibilité peut, en effet, ouvrir la porte à du n'importe quoi, mais aussi, à l'inverse, éveiller certains esprits qui ne l'auraient pas été avec un media plus « traditionnel » (Je considère que cela à été mon cas même si « éveiller l'esprit » est, effectivement, un peu pompeux). Les jeux pourris sur Wii que les marketeux nous vendaient grâce à leurs soi disant orientation "sociale" représentent, eux, le côté abrutissant du jeu vidéo : même si ça va paraître bizarre à certains, je considère que le jeu Gamer "de compétition" est justement un plus grand vecteur social que les Party Games car les tournois incitent à rencontrer de nouvelles personnes (Le net n'étant qu'un vaste champ d'entraînement. Ni plus ni moins). Un Party Game ne se joue généralement qu'avec des personnes que l'on connait déjà.

Si on revient un peu sur ce qui est dit dans cette vidéo :

1 : Le "Philosophe"nous explique, grâce à sa connaissance extrêmement approfondie du média, que cette forme de jeu est l'expression d'une solitude intérieuer car les joueurs ne communiquent pas entre eux et à la fin de la vidéo il affirme que le jeu d'échec dispose d'une plus grande richesse ludique. Hors, la plupart des jeux vidéo "de compétition" se jouent en équipe et la communication entre les membres est essentielle pour la victoire. Alors oui : il s'agit d'une communication très sommaire mais qui a le mérite d'exister contrairement au jeu d'échec. D'ailleurs je ne sais pas ce que c'est que son délire avec l'infini : si le nombre de possibilités d'actions est immense aux échecs, il reste malgré tout quantifiable. Le jeu d'échec est un jeu de plateau dont les mécaniques auraient très bien pu être retranscrits via un écran si la technologie avait existé à l'époque où il s'est démocratisé. On sait tous que la jeunesse du média jeu vidéo, le fait encore paraître comme une attraction de foire que les marketeux aiment utiliser.

2 : Le "Philosophe" n'a pas du faire énormément de LAN dans sa vie (J'en reviens à ce que je disais sur le vecteur social du jeu de compétition).

3 : Les gens qui font de la compétition considèrent tous le net comme un moyen de s'entrainer pour leur tournois à l'inverse des gens qui passent trop de temps sur WoW ou les MMOs en général. Je pense que ce sontt ceux-là qui ont un vrai problème mais ils doivent représenter une partie infime des joueurs.

4 : Le "Philosophe" dit que le monde ludique est varié et il a raison ... tout comme le monde VIDEO-ludique qui n'est qu'un sous ensemble du monde ludique.

5 : "Thierry Henry à l'air rusé" Le "Philosophe"sous-entend qu'un joueur de foot pro serait plus rusé qu'un joueur de "Civilisation V" par exemple ... pas sûr.

J'ai beaucoup joué. Mais ça ne n'empêche pas de garder une certaine distance avec « mon media » contrairement à l'abruti qui ce raccroche à la théorie écrite dans ces bouquins.

PS : On cherche tous, depuis longtemps une expression française équivalente à « Gameplay » est ce que « la légalité ludique » pourrait convenir ?