Seul ceux qui ont une certaine sensibilité à la musique classique vont vivre un agréable moment.

J'ai toujours aimé la musique classique. Pour moi, l'humanité a atteint des sommets avec cet art. Et aujourd'hui, on ne crée plus, on réinterprête. J'ai pratiqué le piano pendant 7 ans et s'il y a toujours une chose que j'ai détesté c'est les comparaisons.

Je n'aimais pas la contrainte. J'aimais apprendre à mon rythme. Et dès qu'un morceau me plaisait, on me disait : Non, c'est pas de ton niveau.

Et je détestais encore plus voir mes parents s'extasier devant des surdoués singeant la manière de jouer des plus grands. Ils obéissaient à la partition. Et je dis pas le contraire, c'est ce qu'il faut faire pour réussir. Néanmoins, j'ai toujours été en respect devant ceux qui ne respectaient pas les règles....

Et je suis encore plus heureux quand des gens disant ne pas aimer la musique classique succombe devant certains airs.

Aujourd'hui, j'espère que je vais vous faire prendre du plaisir. En 3 minutes, je ne vous retiendrai pas longtemps. Isolez vous, montez le volume et apprécié une réinterprétation magistrale à en donner le frisson. Car même si Shigatsu Wa Ki no Uso est un animé, de vrais musiciens sont venus et la prestation.....j'ai pas de mot....enfin si après.

Contemplez la Beethoven Sonata No.9 Op.47 "Kreutzer" résumée en 3 minutes !!

Vous avez aimé alors voici la version intégrale....attention, prenez un peu de temps devant vous ! C'est 30 minutes là.

La Sonate pour piano et violon n° 9 est une œuvre de la seconde période créatrice de Beethoven.

 

La sonate était d'abord dédiée au violoniste George Bridgetower(1778-1860), qui avait créé l'œuvre avec Beethoven au piano. Mais à la suite d'une querelle, Beethoven aurait changé la dédicace qui serait finalement allée à Kreutzer, que le compositeur avait connu en 1798 à l'ambassade de France et qu'il tenait en très haute estime. Comble de l'ironie, Kreutzer refusa toujours de jouer la sonate qu'il considérait « inintelligible » pour le public.

 

L'accueil des critiques fut très réservé, l' Allgemeine Musikalische Zeitung considérant que Beethoven y avait « poussé le souci de l'originalité jusqu'au grotesque » et qu'il se montrait adepte d'un « terrorisme artistique ». Il s'agit aujourd'hui d'une des sonates pour violon les plus populaires et les plus jouées du répertoire.

Voyez comme parfois l'auteur peut être en désaccord avec la mode de son temps ?

L'œuvre se compose de trois mouvements :

 

  1. Adagio sostenuto - Presto
  2. Andante con Variazioni
  3. Presto

Le premier mouvement est introduit adagio dans le ton de la majeur par le violon. Après l'entrée du piano et un passage en mineur débute un presto véhément, charpente de ce mouvement qui se termine sur une coda énergique après un bref rappel du thème de l'adagio.

 

Le contraste est saisissant avec la douceur du second mouvement, superbes et amples variations dans le ton de fa majeur.

 

Le calme est soudain rompu par l'entrée du troisième mouvement, morceau virtuose et exubérant en forme de tarentelle, composé à l'origine pour la Sonate pour violon et piano op.30 n°13'5 et qui s'achève dans une course effrénée, comme par épuisement des deux instruments.

 

Rares sont les sonates en duo où la dualité des instruments est autant mise en relief : le compositeur déclarait avoir écrit cette sonate dans le style d'un concerto6 et Chantavoine décrivit le premier et le troisième mouvements comme « un véritable corps à corps des deux instruments »


Dans le résumé animé, on assiste bien à ce duel entre la violoniste et le piano. Mais c'est tellement beau. Et regardez bien comment les juges la dévisagent, elle ose s'approprier l'oeuvre et l'interprète selon ses sentiments et ses idées. Un comble pour certains. Moi je suis en admiration. Beethoven ,peut être lui même, en aurait été fier.

Source : Wikipedia

Alors, qu'en pensez vous ? Avez vous été touchés ? Ou pas du tout ?