Petit rappel : Les ajouts historiques sont en italique.

En 1873, Bismark veut faire passer au parlement, le Kulturkampf.

Le Kulturkampf, ou « combat pour un idéal de société », est un conflit qui oppose le royaume de Prusse puis l'Empire allemand sous la direction du Chancelier impérial Otto von Bismarck à l'Église catholique romaine dirigée par Pie IX et au parti politique représentant les catholiques : le Zentrum. Le conflit s'intensifie en 1871, se termine en 1878 avant d'être définitivement soldé de manière diplomatique en 1887.

Le Kulturkampf est la manifestation de la politique libérale visant à séparer État et Église, par exemple en introduisant un mariage civil. Les autorités religieuses, principalement chez les catholiques, s'opposent fermement à ce mouvement en réaffirmant leur influence dans les questions politiques et de société, ainsi que le Primat de l'Église et de la religion sur l'État et la science. En Allemagne cela s'illustre par une lutte de pouvoir pour le contrôle de la minorité catholique dans le pays. Otto von Bismarck utilise des moyens législatifs importants pour lutter contre l'Église catholique : de nombreux ecclésiastes sont emprisonnés ou du moins condamnés à des amendes. Ces méthodes finissent par déplaire aux alliés même de Bismarck que sont les libéraux et les protestants.

Cependant les catholiques font preuve d'une grande unité et le Zentrum ressort renforcé. Devant cet échec, et face à la nécessité de changer de majorité pour voter les lois antisocialistes, Bismarck décide d'abandonner cette politique vers la fin des années 1880. En 1878, l'élection du pape Leon XIII marque déjà le début de la détente.

La plupart des lois sont retirées ou assouplies, les prêtres peuvent retrouver leur paroisse. La paix est définitivement signée en 1886 et 1887 entre le Vatican et l'Empire allemand. L'alliance des conservateurs et du Zentrum avec Bismarck, qui tourne dos aux libéraux, devient également possible.

Pendant une semaine je ne cesse de m'opposer à cette idée. Je lui explique que l'Allemagne doit être une terre d'accueil. Et les soulèvements en Allemagne sont toujours d'actualités. On ne ferait que rajouter de l'huile sur le feu, en plus, on peut contrarier le Pape....Finalement nous tombons d'accord. On le laisse tomber.

En 1875, j'organise la rencontre des 3 empereurs en Allemagne. Pour la première fois, la Russie, l'Autriche et l'Allemagne parlent de paix commune.

En 1880, la colonisation des côte africaine est possible pour nous. A mes yeux les comptoirs que nous possédons servirons de monnaie d'échange avec les autres puissances. Nous arrivons trop tard dans le partage de l'Afrique....mais....tout n'est pas perdu.

En 1881, c'est la conférence de Berlin. Le monde entier se réunit pour discuter des empires coloniaux. Je suis envoyé en tant que représentant. Et je signe avec plaisir un accord globale.

Certains représentants sont étonnés. Nous ne revendiquons rien, nous laissons l'Afrique à l'Angleterre et à la France....à mes yeux, c'est un gouffre financier. Mais nous recevons quelques terres et nous disons merci.

Car finalement, nous avons une autre récompense. Maintenant que le monde est d'accord avec notre traité, nous pouvons tranquillement revendiquer les terres dans le pacifique. En 1885, le pacifique est un lac allemand.

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En 1886, la population je reçois un rapport : Selon les derniers sondages,la population allemande atteint les 72 millions d'habitants. Mais des soulèvements s'opèrent encore.

Je décide maintenant de continuer mon plan.En 1887, il y a assez dans les caisses pour opérer une nouvelle réforme : La Presse devient libre et les partis sont libres. Il n'y a plus de droit d'interdiction.

Les années passent, et en 1888, Bismark quitte le gouvernement et un nouvel empereur monte sur le trône. Guillaume II. Lui et moi avons une longue discussion. Il est plein d'ambition. Je lui donne la mienne : L'Allemagne ne fera plus de guerre, mais la population sera heureuse et l'Allemagne restera la première puissance du monde.

L'idée le séduit malgré les réticences. Nous nous rendons devant les chambres allemandes et nous exposons nos objectifs. Les parlementaires, surtout les libéraux, applaudissent:Plus de guerre et un développement continue de nos industrie et surtout alliance avec des pays européens.

Frédéric Guillaume Victor Albert de Hohenzollern (en allemand : Friedrich Wilhelm Viktor Albrecht), né le 27 janvier 1859 à Berlin et mort le 4 juin 1941 à Doorn, aux Pays-Bas, est, de 1888 à son abdication en 1918, le troisième et dernier empereur allemand et le neuvième et dernier roi de Prusse.

Membre de la Maison de Hohenzollern, Guillaume II était le petit-fils de Guillaume Ier premier empereur allemand et le fils de Frédéric III, qui ne régna que 99 jours et à qui il succéda.

Sa mère, la Kaiserin Victoria dite impératrice Frédéric, était la fille de la reine Victoria Ire du Royaume-Uni et du prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Ses prénoms sont un hommage à son grand-oncle Frédéric-Guillaume IV de Prusse régnant lors de sa naissance et à ses grands-parents.

En 1892, les parlementaires me convoquent. Ils m'annoncent que l'Allemagne devient une démocratie. J'accepte à certaines condition. Que nous gardons notre Empereur, qu'il devienne le représentant de la nation dans le monde, qu'il puisse soumettre des lois, qu'ils perçoivent un salaire etc. Les députés un peu réticents acceptent malgré tout.

En 1894, nous gagnons 4 millions d'habitants, soit une croissance de 1 millions d'habitants par an.

En 1897, nous dépassons le niveau industriel de la France et en 1898, l'alphabétisation atteint les 80 % et la même année nous dépassons l'Angleterre avec notre industrie.

Nos niveaux d'amitiés sont telles avec l'Angleterre que nous échangeons des terres. Je perds des iles dans le pacifique et le Groenland pour gagner des terres en Afrique.

L'Allemagne est en paix et surtout nous sommes amis avec tout le monde. Même la France a oublié ses ranc½urs et nous voit comme un allié.
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En 1899, un de mes objectifs est atteint : L'Allemagne est un hâvre de paix.

Nous oublions le programme d'armement naval proposée par nos amiraux. Certes nous perdons du prestige mais comme je l'annonce à l'empereur, il n'y aura plus de guerre en Allemagne.Alors pourquoi investir dans une flotte qui déjà nous coutera des sommes astronomiques et ensuite nous froisserons plus d'un pays.

En 1900 nous atteignons 100 millions d'habitants. Le gouvernement n'en revient pas. L'Allemagne importe pour 100 et exporte pour 1000. Les rentrées d'argents sont conséquents.

Et bien justement, 2 ans plus tard, nous faisons un cadeau fiscal à la population.

Les impôts sont répartis ainsi. 47 % pour les pauvres, 11% pour les classes moyennes, 31 pour les classes aisées.

Ce cadeau stimule encore d'avantage les populations.En 1905 nous sommes 110 millions d'habitants. Les villes grossissent à vue d'½il,on construit partout et notre réseau ferroviaire se renforce.

Nous échangeons nos technologies avec l'Europe et nous récupérons celles qui nous manquent.

En 1910 nous sommes 120 millions. Je suis heureux. Plus aucune perspective de guerre. Mais un point me fâche. L'Autriche elle, continue de s'étendre dans les Balkans. C'est un ogre insatiable. J'en fais part au gouvernement. Soutenir un allié pareil va nous causer du tort. En 1913, nous faisons deux choses.

La première est qu'au vue des nos revenus, les classes moyennes sont à présent exemptés d'impôts. Et nous rompons notre alliance avec l'Autriche.

Quatre après le dernier sondage je reçois les chiffres de 1914:132 millions. J'ai du mal à y croire mais l'Allemagne est presque une terre d'asile.

En 1915, l'Alphabétisation atteint les 90 % mais la France et les USA me rattrapent niveau technologie et industrie. Alors je décide de ramener les finances pour l'éducation à zéro pour 5 ans. Je laisse le minimum. L'Allemagne gagne à ce moment là, 800 livres par jour. Aussi, je lance des programme dans toute l'Allemagne. Agrandissement des usines et renforcement du réseau de trains. L'Allemagne doit rester la numéro 1.

En 1917, mes soupçons se fondent. La Russie et la France déclarent la guerre à l'Ogre Autrichien. Ils l'ont cherché.

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Et aussi incroyable que cela puisse paraître mais la même année, la France me propose une alliance défensive. Notre ennemi a tourné la page et nous sommes heureux de l'appelé allié.

En 1920 c'est la fin. Je quitte le gouvernement heureux. Car j'ai réussi mon objectif.L'Allemagne possède toujours un empereur, l'Allemagne a un système qui fonctionne, notre richesse vient du commerce et non des impôts. Les caisses sont pleines, et surtout, la première guerre mondiale n'a jamais existé et donc la seconde non plus. Le parti national socialiste n'existe pas...et Hitler est un anonyme parmi d'autre.

 

C'est dans ce dernier chapitre que les connaissances historiques ont leur importance.
Comment éviter la première guerre mondiale ?

 

Au XIXe siècle, la guerre était quelque chose de normal. On ne connaissait pas encore les carnages de 1914. Donc, en premier lieu, le premier moteur point à écarter : Guillaume II lui même. C'est lui qui était favorable à un programme d'armement.

Ensuite, la politique de Bismarck. Il avait très vite compris que s'il y avait une guerre, l'Allemagne serait divisée sur deux fronts et elles perdraient. Aussi, lui voyait une alliance entre les empereurs d'Europe. Autriche, Russie et Allemagne. Mais avec son départ et la politique de Guillaume, la Russie se tournera vers  la France. Aussi, le jeu des alliances, triple, alliance, triple entente se constuit.

C'est hors de question. Dans ma partie je noue des relations avec la France, l'Angleterre et la Russie. Je ne pratique aucune politique impérialiste, je me concentre sur le pays.

Le colonisation est une chose ignoble propre au XIXe siècle. Le jeu programme des comptoirs automatiquement et ensuite c'est à vous de décider la colonisation ou pas. Seulement avec l'Allemagne, j'arrive en dernier. C'est ainsi que l'Allemagne s'est retrouvé avec les restes. Aussi j'ai joué différement. Les comptoirs gagnés sont plus une monnaie d'échange avec les pays qui en ont besoin. Je gagne plus rapidement des technologies utiles.

En 1914 enfin, j'évite la dernière chose qui entraine l'Allemagne dans une guerre : Je rompts mes alliances avec l'Empire Austro-Hongrois. En effet, eux au début du XXe siècle veulent encore s'étendre dans les balkans car l'Empire Ottoman est très affaibli. Et bien sûr, l'attentat de Sarajevo est une conséquence de cet expansionnisme. En laissant l'Autriche seul, le pays se fait attaquer par la Russie et la France. Restant neutre, je m'attire les faveurs des français.

Car il faut savoir une chose : C'est l'attaque de la Belgique qui a précipité les Anglais dans la guerre. Pas d'attaque, encore une raison de moins  pour les anglais d'attaquer. Et une dernière connaissance qui explique que je voulais éviter cette guerre : Les principaux acheteurs de l'acier allemand, c'était les anglais et les américains. En cas de guerre....plus d'acheteurs, donc une économie très difficile.

 

Donc en 1920, l'Europe s'est épargné une guerre horrible. Qu'est ce que cela aurait donné.

Pour l'Europe : Le maintient des Empereurs. Mais avec l'évolution du monde, tous seraient devenus sans doute des monarchies constitutionnels.

L'Allemagne avec son avance technologique dominerait le monde par l'économie et le commerce....heu attendez....c'est pas ce qui se passe aujourd'hui ?

Par contre pour les pays d'Europe de l'Est...Pologne, Pays Baltes, Ukraine, Biélorussie, pays des Balkans....je présente mon méa culpa. Les populations restent dissoutes dans les grands Empires. Ce n'est qu'un jeu.

 

 

Voilà, je remercie tout ceux qui sont allés au bout de ces 5 articles. Si vous avez des questions, des demandes, des souhaits, je suis à votre disposition.

Cordialement.

Thibault de Mondier.

 

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