Attention!
Cette cirtique n'est pas une cirtique à prendre au permier
degré. Merci de votre compréhension.

 

 

      Commençons
par la fin puisque c'est là que j'ai vraiment compris.Compris quoi ? Le message de fond de Flower, message caché
derrière une façade poétique et relaxante placardée sur vos
écrans par la presse spécialisée. En effet, un malaise grandissant
m'envahissait peu après le dénouement du jeu. Je me sentais alors
comme manipulé et n'avais pas tout à fait tort.


« I
want to buy you flowers... »

      Quelques
recherches superficielles m'ont permis de comprendre le véritable
dessein de thatgamecompany , société ayant développé le jeu.
C'est qu'ils n'en étaient pas à leur coup d'essai, les
bougres! Et donc, tout comme Zola en son temps, j'accuse !
J'accuse thatgamecompany de travailler à la solde d'un puissant
lobby chinois.


« ...it's
such a shame you're a boy... »

      Des
preuves ?  En voici : en 2005, l'entreprise
développe Cloud dans lequel vous contrôle
zla météorologie à votre guise. Je vous laisse vous renseigner sur
le contrôle météorologique... En tout les cas, le lien entre ce
jeu et mon affaire est difficilement discutable.


      Deuxième jeu,
deuxième preuve : en 2007 débarque flOw, caricature grossière
du capitalisme, dans lequel vous incarnez un micro-organisme dont le
but est de manger ses congénères afin de grandir et de se
développer. Voilà un pamphlet de bien mauvais goût.


« ...but
when you are not a girl... »

      Et qu'enest-il du jeu qui nous intéresse aujourd'hui ? me
demanderez-vous. Eh bien voilà, j'accuse et j'affirme que Flower
n'est autre qu'une allégorie douteuse de la crise de l'acier
qui frappe nos industries depuis le début de l'année 2004,
allégorie déguisée peu subtilement en apologie du néo-écologisme
sirupeux qui fait fureur de nos jours chez les bien pensants. Je vous
laisse à nouveau vous renseigner sur cette affaire mais soyez sûr
squ'elle ne fera que vous démontrer mon raisonnement.
Thatgamecompany nous inculque là l'idée que l'acier c'est le
mal, qu'il faut le détruire et s'en passer afin de rendre la
nature toute jolie, toute propre avec pleins de plantes "cro meugnonnes"
et des tonnes d'animaux kawaïs tout plein. Les félons !


« ...nobody
buys you
flowers. »

      Un peu plus
sérieusement (un peu seulement, faut pas déconner) dans Flower vous
parcourez 7 niveaux dans la peau d'un pétale qui va rallier ses
camarades ouvriers afin de pratiquer diverses activités telles que
(dans leur ordre d'accomplissement) : paysagisme, taille de
pierre, entretien d'un parc éolien, entretien de réseau
électrique, décontamination ferreuse de sols, peinture en bâtiment
et défilement de générique.

      Un jeu conçu sous lsd, donc, dans
lequel vous contrôlez le syndicat de pétales par le truchement de
la gyroscopie sixaxienne (j'aime casse
rdu palindrome à mes heures perdues), contrôle qui ne demande aucun
investissement particulier du joueur, puisque très naturel. Le jeu
est donc facile d'accès et vous embarque dans cette lutte ouvrière
sur une douce musique, très dépouillée, qui colle donc
parfaitement à l'ambiance (si vous ne me croyez, comparez donc les
salaires d'un pétale ouvrier et d'un humain cadre. Dépouillé, je
vous dis!) et qui flattera, sans l'ombre d'un doute, vos cages à
miel (qui est au passage le synonyme d' « oreilles » le
plus douteux. J'aurais bien mis « portugaises » mais
certains auraient crié au scandale, me taxant, sans appel, de
nationalisme exacerbé). Visuellement, pas grand chose à redire; les
visages des brins d'herbe sont très bien modélisés bien que peu
variés. 


Camarades
pétales : adhérez au parti!

      Fervent
défenseur des jeux courts, je ne peux que saluer les trois heures et
des brouettes qui suffisent à mettre un terme au jeu, maître
en son genre. « Genre très peu représenté que celui de
simulation de pétale » me direz
-vous.
Certes! Mais cette précision peu utile me permet toutefois d'exercer
encore une fois l'art du calembour, en vous disant que, pour 8 euros,
vous prendrez un immense plaisir à mettre un terme au maître.

      Flower,
c'est bon. Mangez-en!


      En vous
remerciant de votre lecture, bonsoir!