Graphismes
et gameplay sont devenus, au fil du temps, les deux mamelons de notre
passion vidéoludique, les deux bonnets G de notre soutien-pad.

      Mais il est parfois bon de demander au jeu
vidéo autre chose que de belles images et de bons systèmes de jeu.

 

«I been dirt
and I don't care ... »


     
Il arrive un moment dans la vie de l'homme moderne où le sapiens susmentionné veut faire fi de
son travail harrastressant, en déconnectant sa boîte à neurones, afin de
regarder un épisode de plus belle la vie (ceci est un exemple parfaitement interchangeable avec, disons, "écouter un album d'il était une fois" ou "assister à une course opposant un nain à un chameau" (je n'invente rien, il était une fois a produit de nombreux albu
ms...)).

      Seulement voilà, Picmal
est à l'ombre depuis bien longtemps, le générique a perdu son kitsch pour faire place au ridicule et plus belle la vie périclite.

      L'homme moderne s'ennuie.

      Sapiens ne trouve plus de moyen d'être heureux en
attendant la mort.

 


Bonjour. Je suis Conan et je m'ennuie en attendant la mort.

 

 

« ...Cause
I'm burning inside, I'm just a yearning inside
... »

 

     
Ecce Conan!

      Car, oui, très chers lecteurs, Conan est le plus belle la
vie du jeu vidéo. Ceux qui, à la lecture de cette phrase, auront
compris que Conan est un mauvais jeu n'auront pas saisi mon propos.
Je veux dire que jouer à Conan, c'est s'administrer de la détente en suppositoire (ça fait juste un peu mal au début, avant de faire effet)

      En clair, le jeu respecte
le contrat de départ : faire un jeu barbare!

      Car tout est
barbaresque dans Conan (oui je trouvais « barbare » un peu terne
comme adjectif). Les graphismes et gameplay le sont,
certes, mais le plaisir aussi. Et le plaisir barbare, moi, j'aime!!!

 


Bonjour. Je suis un bonnet G et je suis donc forcément barbaresque.

 

 

« ...And
I'm the fire o' life ... »

 

      Je vais tout de même vous détailler succinctement (c'est à dire sans détails, bravo l'antinomie) le principe dudit jeu.

      Conan avance, prend une épée/hache/truc qui fait mal, qu'il peut éventuellement récupérer sur les cadavres fraîchement encadavrés, remarche, balance son arme à la gueule des ennemis/pirates/esprits/animaux préhistoriques qui débarquent par dizaine, peut effectuer quelques QTE pour démembrer ces mêmes ennemis/pirates/esprits/animaux préhistoriques et faire ensuite voler ces membres de toute beauté, remarche, délivre d'aguicheuses esclaves en string afin de récupérer les fameuses orbes désormais indissociables des beat'em all modernes, remarche et boit goulument les amphores de vin, que Crom a négligemment laissé traîner là, pour se soulager des quelques blessures naturellement survenues au cours de ces rencontres barbaresques. (note du CPJP* : nous recommandons de ne pas lire cette phrase d'une traite, voire de ne pas la lire du tout. Cette note est soutenue par l'OAPTLFMA**) Et tout ceci sans cligner des yeux, en dépit de la vivacité du soleil.

 


Bonjour. Je suis le laveur de carreaux et c'est de toute beauté!!

 

On ne dit pas "un tartare bien cuit*** pour la 8" mais "un barbare sous cuite pour le coït"

      Nous avons donc vu que Conan procède à une pratique régulière d'exercices, exercices qu'il effectue, la plupart du temps, en plein air. Il boit le vin directement à l'amphore et cueille les esclaves sur leur poteaux d'origine.

      Et alors?

      Et alors je viens de vous prouver avec bio que ce jeu est formidable.

 

      Pour se moquer de ce jeu de mot foireux, ça se passe en commentaires.

     
En vous remerciant de votre lecture, bonsoir!

 

 

* CPJP: Comité Pour la Juste Ponctuation   

** OAPTLFMA: Organisation Anti Phrase Trop Longue qui Font Mourir les Asthmatiques

*** il est à noter que l'expression "un tartare bien cuit" ne correspond à aucune réalité tangible.