En tout cas c'est ce que semble vouloir le Conseil Européen qui juge le Nutella trop gras et trop sucré et qui veut le prohiber. Voici un petit article très instructif tiré de l'Express.fr qui est assez édifiant et qui fait peur en même temps. Le Nutella, que vais-je devenir si on me l'enlève ??

Le Parlement Européen voudrait coller
une étiquette "Produit dangereux" sur le célèbre pot de pâte à tartiner. De quoi mettre en colère ses fans sur le Web. Et vous, reposerez-vous
votre cuillère?

En Italie, le Nutella est présent dans de nombreux
films, comme Bianca de Nanni Moretti."Trop gras, trop sucré", c'est en ces termes qu'on parlerait du Nutella à Bruxelles. Avec une
écrasante majorité, 559 voix contre 54 et 32 abstentions, le parlement
Européen voudrait marquer au fer rouge les pots de la célèbre pâte à
tartiner. "Composé de plus de 60 % de sucre et d'huile de palme", il ne serait pas conforme au
"profil nutritionnel" défini à Bruxelles.Car l'UE s'apprête à
définir des normes pour lutter contre les problèmes d'obésité. Selon le Parisien, si ce texte est adopté par le
Conseil européen, les marques alimentaires ne pourront plus faire de
publicité pour leurs produits dépassant les 10g de sucre, les 4g de gras et les 2mg de sel (pour 100g d'aliment) - comme le Nutella. En cas de
non respect, les industriels devront afficher une étiquette "Produit
dangereux, favorisant l'obésité" .Le Parlement Européen a démenti ce mardi 29 juin. "Les députés ne cherchent pas à interdire la commercialisation des
produits Nutella" ou des "produits alimentaires malsains", a indiqué le Parlement européen dans un communiqué. Un projet adopté en première lecture le 16 juin prévoit qu'à l'avenir
les étiquettes alimentaires précisent obligatoirement la quantité de
cinq nutriments essentiels dans les produits: énergie, glucides avec une référence aux sucres, lipides, acides gras saturés et sel. Une autre
législation existante prévoit des règles sur les "profils
nutritionnels", avec la possibilité pour un produit d'apposer des
allégations nutritionnelles et de santé, telles que "riche en calcium"
ou "bon pour le coeur. "Il n'y a pas de proposition visant à imposer, sur les étiquettes de
denrées alimentaires, des avertissements relatifs à la santé, ou à
interdire la commercialisation ou la vente de produits, quels qu'ils
soient", a souligné le Parlement. De quoi faire bondir Paolo Fulci, le vice-PDG de Ferrero, qui possède la
marque Nutella. Fulci craint pour l'image du produit et s'indigne
contre ce texte qui risque "d'influencer les habitudes et même les
aspects les plus intimes de la sphère personnelle de chacun, comme les
plaisirs simples et sains qui traversent les générations". Et il peut se vanter de vendre plus de 235 000 tonnes de sa pâte chocolatée par an, compte LePoint.fr. Mais le Nutella rassemble
beaucoup de monde sous son pot et la résistance s'organise déjà. Dans le nord de l'Italie, à Alba, un député de la Ligue du Nord a fondé un
comité de soutien "Touche pas à mon Nutella". Sur Facebook un
événement, Touche pas à mon Nutella! Le goûter-géant!, invite à une réunion de soutien dans toutes les villes d'Europe. Car, sur le
géant des réseaux sociaux, les groupes et pages de fans sont plusieurs millions. La page officielle elle
même compte 1,2 millions d'abonnés.