Ce rêve, c'est celui de Link, que je
vais vous conter, amis Gameblogeurs !

Une tempête fait rage dans cette mer
agitée où notre héros vogue, guidé par la seule lumière de la
pâle pleine lune qui domine la nuit. L'orage se fait de plus en plus
violent, les éclairs s'enchainent et redoublent de puissance,mais
c'est alors que, lorsque la houle manque de faire chavirer
l'embarcation, une lumière éclatante aveugle le jeune Link, et
détruit le navire, plongeant ainsi notre héros dans l'abîme d'un
océan troublé par le cataclysme.

Après toutes ces péripéties, le
garçon se retrouve gisant sur une plage de sable fin, plus
précisément sur l'île de Cocolint, abritant sur sa plus haute
montagne un Œuf gigantesque où est censé dormir, selon la légende,
le mystérieux Poisson-Rève. Il est recueilli par une jeune femme du doux nom de Marine, qui lui explique la situation.

Rien que de voir le Pitch du début,
j'en est la bave aux lèvres. Franchement ! Bon, ok j'avais 4 ans
quand j'ai jouer à ce jeu pour la première fois, c'est sur que ça
avantage, mais vraiment, c'est le monde du rêve dans toute sa
splendeur ! J'avais hérité de ce jeu, et de la GameBoy qui va avec, de
ma mère. Donc j'allume la console et je passe tous les dialogues,
comme un âne que je suis (enfin, disons que je savait même pas lire
à 4 ans quand même.) et j'appelle mon perso AAAAA. Passons, je ne
savait pas non plus écrire. Au bout de 20 minutes de recherches
infructueuses et de violation de propriété de toutes les maisons du
village, je descend sur la plage et trouve enfin mon épée. Et là,
c'est la folle aventure qui commence ! Tout y passe, les herbes, les
buissons, les coquillages, les rochers (Quesque j'étais intelligent à 4 ans ...), les Octorocs et les Moblins ! Je me souvient même
avoir passé 10 bonnes minutes à essayer de toucher le petit singe
sur son bananier, avant de me rendre compte que c'était impossible.

40 minutes plus tard, une statue munie
d'une serrure ainsi qu'un bâtiment aux grilles fermées retiennent
mon attention, cet endroit, vous l'aurez reconnu, c'est : La Cave
Flagello ! Je cherche par tout les moyens de l'ouvrir, mais
malheureusement, c'est foutu ... Qu'a cela ne tienne, je me dirige
vers la forêt, mais je bute, je n'est pas la présence d'esprit de
passer par la grotte, ou bien je me perd en route. Et voilà où je
me suis arrêté, à mes 4 petit ballais, comme un ignorant, super
content d'avoir joué à ce jeu ! Quelle naïveté ...

Bien plus tard , la
GameBoyAdvance SP avait déjà pris une place importante de ma Vie de
Gamer, je retrouve , en compagnie d'un autre de mes amis, la
volumineuse cassette grise, perdue au fin fond d'un coffre à jouet :

« _Whaou, cria mon copain, c'est
d'enfer ! T'a un vieux Zelda ! »

« _ Oh ça, je croit que c'était
à ma mère, on fait une partie ? »

Et c'est alors que tout s'enchaina. Le
Naufrage, le Hibou, l'épée, la forêt ... Je me rend compte de tous
ce que j'ai manquer en arrêtant de jouer si tôt. Une véritable
histoire d'amour entre ce jeu et moi, un coup de Foudre instantané.
Depuis, j'ai du le finir une dizaine de fois, exploré chaque recoin
de la map, utilisé tout les Glitch possible et imaginable avec mon
ami, qui entre temps c'est acheter le jeu lui aussi, battu Maléficio,
les 6 ombres du cauchemar, voler le pauvre marchand, qui lorsque je revenais, m'arachait la tronche et jouer le Mambo de Manbo à n'en plus me
sortir cette mélodie de la tête ... Que de souvenirs et d'émotions
!

Ce jeu est pour moi le plus grand de tous les Zelda, celui qui véhicule le plus de souvenirs, et qui a véhiculé le plus de fou rire, d'émotions et d'action. Cette fin, mythique de chez mythique, où finalement on se réveille, que l'Île n'est finalement que le fruit du rève du Poisson-Rève, que tout n'étais qu'illusion, les habitants, les endroits ... Rien n'étais réel. Cela m'a boulversé.

Voici venu le temps de nous quittez, chers lecteurs, ce fut un hommage a ce très grand jeu, que j'ai toujours avec moi,  mais que je n'ai jamais réussi a faire sans mourir, pour voir Marine s'envoler et devenir une mouette, voir sson rève se réaliser ... Tiens, faudrait que j'essaye un de ces quatres ! Allez, sur ces bons mots, je vous dit au revoir chers Gameblogeurs, à très bientot !