Comme entrée je prendrai un red bull
aux amphets...

C'est le cas de le dire, l'introduction
du second volet se fait de manière explosive! Après une absence de
2 ans pendant lesquels il a fuit les combats, Travis est invité par
un mystérieux personnage à Santa Destroy afin de mener un combat à
mort. Travis met donc fin aux 2 années de silence de son fameux beam
katana pour sauver sa peau. Mais plus "calme" qu'auparavant
notre héro ne désire pas s'investir plus que ca dans les combats.
Malheureusement pour lui ce n'est pas le cas Sylvia Christel qui,
bien décidée de le voir à nouveau au sommet du classement, propose
à travis un petit tour d'horizon de la ville afin qu'il puisse se
faire une idée. Et la s'en suit une cinématique qui, en tant que
joueur, nous met l'eau a la bouche. Ville plus grande, plus dense,
plus détaillée, plus vivante, nouvelle moto , on se dit :
"ça y est, ils ont fait ce que tout le monde attendait, ils
nous ont sortit une ville digne d'un GTA-like!!! "
Eh bin
non! 2 minutes plus tard on déchante grave lorsqu'on  sort du
motel et qu'a la place d'enfourcher sa nouvelle bike, un vieux menu
en noir et blanc apparait de nul part et nous montre les destinations
qui nous sont possibles. Vous essayez alors en vain d'en sortir pour
prendre la moto, et la c'est le drame : vous comprenez que la belle
ville que vous venez de voir pendant la dernière cinématique n'est
en fait qu'une vitrine inaccessible, et qu'au lieu de modifier la
ville, les développeurs ont choisi la solution de simplicité :
supprimer la partie exploration du premier volet... Malgré cette
petite déception pour le joueur, Travis décide de prendre part aux
combats lorsqu'il apprend que son pote Bishop (le propriétaire du
vidéoclub) s'est fait sauvagement tué. Sylvia annonce alors à
Travis que cette fois si la compétition sera plus rude et qu'il doit
partir de la 50eme place.

Sans faire de spoil sur qui vous allez
rencontrer dans votre périple, sachez qu'au final y a pas 50 boss
mais 15 uniquement... Donc au final, à peine 5 boss de plus que dans
le premier volet, et la disparition de l'exploration de la ville ce
qui nous fait tomber à une durée de vie faible : 9h pour finir le
jeu en mode
doux (moyen).

 

Tudo va benenuts?

Oui gardez la fougue, car le jeu
nous propose de belles surprise et une très bonne expérience de
jeu. D'abord les graphismes ont nettement été améliorés et ont
beaucoup plus de charme que dans le premier volet. Les combats sont
beaucoup plus dynamiques et les styles changent réellement suivant
le sabre que vous choisissez.

Dans tous les cas, une fois que vous
parvenez à maitriser parfaitement un sabre, le jeu se change alors
en véritable boucherie. Travis se fraye un chemin à travers les
ennemis tout aussi rapidemment que de manière spectaculaire et on
prend vraiment plaisir à jouer au Dieu de la destruction se battant
contre des quartiers de viande fraiche. Les furies, déclachées par
les jackpots, ont elles aussi changées par rapport au premier volet
ce qui est un peu dommage car elles ne sont pas forcément plus
spectaculaire (à par celle ou Travis se métamorphose en tigre ^^).

L'ambiance sonore est encore plus
soignée que dans le premier volet, les musiques se marient bien à
l'action, les bruitages sont bien réalisés (comme dans le
premier).
Les minijeux sont plus déjantés que jamais et le fait
qu'ils soient en 8bits accentue d'autant plus l'ambiance loufoque qui
en ressort. Il y a ceux qui nous font gagner de l'argent (faire
griller des steaks, ramasser des noix de coco,etc.) et ceux qui
améliorent les capacités de Travis (boxe, course). On a toujours la possibiliter de collectionner les fringues (lunettes, t-shirts, vestes, etc.) mais aussi des objets 100% otaku qui viendront décorer l'appartement.
Jeane est aussi de retour, mais la pauvre est devenue obèse après ces 2 années livrée à elle même. Il faut donc la faire maigrir au travers de massages et autres jeux pour chachat.
C'est donc une bonne tranche d'action et de rigolade qu'on prend avec ce nouveau jeu tout droit sortit de l'imagination tordue de Suda Goichi!

 

L'addition s'il vous plait!