Je viens juste de finir Dead Rising et si je suis
assez déçu d'y avoir entraperçu un scénario sans jamais en avoir eu la preuve de
son existence, j'ai quand même pris excessivement mon pied avec le système de
jeu, sa difficulté et la tonne de zombies explosés. C'est donc avec impatience
que j'ai mis la main sur ce Case Zero. Tout d'abord, parlons du format. Une démo
payante faisant office de prequelle, à seulement 400 Microsoft Points, je trouve
l'idée totalement géniale. D'accord, c'est payant et cela donne une nouvelle
excuse aux éditeurs pour ramasser de l'argent, mais si le concept reste aussi
intéressant financièrement tout en proposant une aventure de qualité, je ne suis
pas contre. Car oui, Case Zero est un jeu de qualité. Court, mais très bon.

"Bonjour, je suis Monsieur Capcom et finalement je
mets du scénario dans Dead Rising". Ce prologue au second opus est magnifiquement
réalisé et les scènes grandioses pleuvent à chaque cinématique. Le nouveau héros
à une classe intersidérale, bien plus qu'un Frank West et le fait qu'il a une
fille nous ancre bien plus dans une réalité alternative où les zombies
seraient les nouveaux maîtres du monde. Des petits souvenirs de Walking Dead
nous viennent à l'esprit et on a encore davantage envie de faire un bout de
chemin dans cet univers. Dead Zero n'est cependant pas bien compliqué : une
mission permettant de découvrir la combinaison d'objets, un boss, quelques
survivants à sauver et une toute petite ville à explorer sont les quelques
intérêts de cette "démo de luxe". Néanmois, comme précédemment précisé, c'est la
réalisation qui fait tout l'intérêt de ce titre. Les rapports père-fille sont
magnifiques et désormais, il va falloir penser à avoir une dose de Zombrex sur
soi si l'on ne veut pas que sa fille chérie se transforme en zombie. C'est assez
dur, le message est plus violent et désespéré que dans le 1er opus. Mais les zombies vont d'autant
plus être fun à massacrer qu'ils sont cette fois-ci un peu plus réactifs et
assez fourbes. Pas grave, j'ai mon Seau à Perceuses avec moi... Fourbe, non ?