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Angleterre  1  -  1  Etats-Unis

4' : Gerrard / 40' : Dempsey

 

 

La rencontre de la soirée était plutôt attendue, tout le monde connaissant la rivalité historique qui existe entre les deux nations sur le plan culturel.

Et autant vous le dire, le match a tenu ses promesses, parce-que nous avons assisté à, ce qui est selon moi, la meilleure rencontre de la Coupe du Monde depuis son ouverture.

 


Pourtant, tout part très mal pour les Américains, dont les cages sont violées dès la 4e minute, grâce à une pénétration astucieuse de GERRARD, qui sur une passe appliquée d'Emile HESKEY, débloque le score.

Les joueurs transatlantiques ne vont cependant pas se laisser faire car ce sont eux qui vont ensuite prendre la rencontre à leur avantage, en maintenant la pression dans le camp adverse. De l'autre côté, la tactique consistant à envoyer de grands ballons en direction de HESKEY, s'avère infructueuse, faute à un manque de pressing de la part des Britanniques dans les moments importants. En contrepartie, les Américains ne parviennent que très rarement à inquiéter les buts de GREEN, gardien inattendu de l'équipe anglaise. Pour preuve, la tête décroisée d'ALTIDORE en milieu de première mi-temps, n'amène aucun danger.

Malheureusement, les Américains vont égaliser sur une frappe lointaine de DEMPSEY, très mal contrôlée par GREEN, à l'origine de la catastrophe par sa faute de main. 

 


Au retour des vestiaires, les Anglais vont tout de même prendre le jeu à leur compte, faisant circuler le ballon plus rapidement au sol et arrivant à fournir Wayne ROONEY en balles utiles. Ce dernier parviendra d'ailleurs à se procurer deux situations de course, seul face aux buts, mais il se heurtera à une défense américaine qui grâce à ENYAWU et DEMERITT, à défaut de se montrer solide font preuve de ténacité et de tonicité, rattrapant tout les coups.

On note en deuxième période deux véritables occasions dangereuses, chacune sur une frappe lointaine, soit de ROONEY ou de LAMPARD. De leur côté, les Américains en profite pour jouer en contre, ce qu'ils font presque bien, après une relance sur FINDLEY qui se creuse seul un chemin vers les buts de GREEN, et dont la frappe contrée maladroitement par le gardien, ne finit que par s'écraser sur le poteau des Anglais.

Au final, la confrontation s'achève sur un score nul, mérité vu l'engagement des deux équipes. Ce résultat peut s'avérer source d'espoir pour les USA, moins pour les Anglais qui devront faire preuve de plus de réalisme lors de leurs prochaines rencontres, pour espérer aller loin dans la compétition.