Je n'ai jamais eu de Saturn. Attendez, ce n'est pas une plainte, loin de là. Sans me plonger dans la documentation, il me semble que la console de Sega était extrêmement chère (corrigez-moi si je me trompe) et disposait d'une ludothèque peu fournie. Mais comme toute console reconnue post mortem, elle avait bien évidemment son lot de petits jeux uniques.

Panzer Dragoon, Guardian Heroes...j'en oublie sûrement mais faut avouer qu'ils avaient tout de même une sacrée gueule. On oublie aussi trop souvent Nights Into Dreams

 

 

Honnêtement, je vais pas vous mentir mais je n'ai qu'une idée très floue du gameplay de ce jeu. En revanche, ce que je sais, c'est qu'à l'époque où je dormais quatre heures par nuit (ça m'est passé, je vous rassure), je regardais en boucle les clips diffusés sur GameOne. Et la musique de Nights m'a toujours hypnotisé.

Dreams Dreams fait office de composition de conclusion du jeu, n'occupe pas véritablement le rôle de main theme mais il faut avouer qu'il s'agit d'une excellente partition. C'est une chanson ? Ah oui, c'est vrai, j'avais tendance à oublier qu'il y avait ces horribles voix de gamins pour justifier les capacités sonores de la console et détruire la simplicité lyrique d'un piano bien utilisé.

 

 

Et bien, sachez que dans la suite, Nights Journey of Dreams disponible sur Wii, il existe des reprises qui effacent ces maudits chanteurs. Ouf ! Certes, il y a ces gazouillis puérils pour rappeler que l'histoire se déroule dans l'inconscient de jeunes enfants mais c'est toutefois bien plus digeste et tellement plus envoûtant.