Ah, Juin ! Quel beau mois durant lequel j'ai pu retrouver mes chères consoeurs Wiimotes et Dualshock ainsi que mon PC, bien évidemment. Et de bonnes expériences, j'en ai vécu, je peux vous le garantir. Entre les découvertes, les jeux terminés, les retours dans le passé, j'en ai pris plein la gueule.

Suffit de voir la liste des jeux qui arrive pour s'en faire une idée.

 

 PS3 / 360 Red Dead Redemption

Je comprenais pas vraiment pourquoi les gens s'emballaient tant sur ce titre qui n'était pour moi qu'un GTA like dans le Nouveau Mexique du XIXe.

Et bien, c'est quand on chevauche pour la première fois dans les déserts du Sud des Etats-Unis et du Mexique, que l'on part à la chasse de gibier en tout genre, que l'on capture les brigands de la région ou que l'on s'associe à eux pour divers larcins que l'on commence à comprendre pourquoi RDR plaît tant.

 


Je ne vais pas m'attarder plus sur le contenu du jeu mais l'immersion est telle, le sentiment de liberté est si important, l'ambiance est tellement unique dans l'univers plus si varié du Jeu Vidéo, que l'on ne peut s'empêcher de savourer le bonheur et la sensation de dépaysement que nous procure ce titre.

Une de mes grosses claques de l'année, même si cela fait déjà plus d'un an que l'oeuvre de Rockstar est disponible dans les rayons.

 

 PS3 / 360 Enslaved

En revanche, on a là à faire à une de mes grosses déceptions de l'année. Enslaved, le dernier titre de Ninja Theory, les développeurs du prochain Devil May Cry, souhaitait proposer une expérience atypique. Car si le jeu ressemble à peu de choses près à un Uncharted dans son fonctionnement, ce dernier préfère axer son offre sur la narration.

Deux personnages occupent le centre de l'histoire, la charmante Trip, ingénieuse damoiselle qui va asservir le puissant Monkey afin que celui-ci l'accompagne contre son gré jusqu'à sa patrie familiale.

 


Et si la relation développée se révèle intéressante et les premières heures grisent par les couleurs chatoyantes de décors situés dans les ruines de cités de béton et de verre, la deuxième partie de l'aventure met en valeur tout les defauts de Enslaved.

Oui, on sent que le jeu est bâclé, malheureusement. Gameplay simple mais limité, paysages marécageux à vomir, progression répétitive malgré un effort de variété...bref, tout ce qui enchantait aux débuts dégoûte par la suite. Je ne vous parle même pas de la fin abracadabrantesque car tombant comme un cheveu dans la soupe et qui ruine tout effort d'immersion.

Vraiment dommage, d'autant plus que la création de Ninja Theory avait vraiment des argument à faire valoir.

 

 Super Nes / DS / PlayStation / Wii Virtual Console Chrono Trigger

Mesdames, messieurs, on tutoie les dieux ici bas. Chrono Trigger est le meilleur RPG qui m'ait été donné de faire. Certes, j'ai des lacunes dans ma culture mais entre les Final Fantasy, Baten Kaitos, Fire Emblem, Dragon Quest, Breath of Fire et tant d'autres, jamais un titre du genre ne m'a autant passionné du début jusqu'à la fin.

Sa réputation, Chrono Trigger la doit à des graphismes colorés et fins, une direction artistique unique grâce au tracé de Akira Toriyama, un système de combat vif et dynamique, son gameplay simple et efficace avec ses subtilités bienvenues, son histoire plus complexe que l'on ne pourrait l'imaginer...

 


Bref, des qualités, on en trouve tout le tour du ventre. Et que ceux qui ne l'auraient pas encore fait se précipitent sur la version disponible sur Wii Virtual Console ( 10 € ) en anglais, certes, mais abordable ou sur l'adaptation de grande qualité sur DS si vous arrivez à le trouver pour pas trop cher.

 

PS3 / 360 Castlevania Lords of Shadow 

Cette génération de console aura connu pas mal de beat'em all de qualité même s'il faut reconnaître que la formule a bien changé. God of War 3, Bayonetta, Devil May Cry 4...Castlevania LoS s'inspire très largement de ces références là mais pioche aussi parmi des jeux plus éloignés du sujet. Shadow of the Colossus, Uncharted...Bref, le dernier représentant d'une saga illustre semblait s'éloigner de sas aînés, chose qui déplaisait à de nombreux fans.

En attendant, force est de reconnaître que le jeu est de grande qualité. Joli, esthétiquement soigné, gameplay riche et précis, histoire sympathique, personnage charismatique...tout est ici réuni pour faire de ce Castlevania un énième concurrent.

Seul petit point noire, les phases de plate-forme ne se révèlent pas forcément très agréables à accomplir tant il est difficile de savoir où l'on doit aller.

 


Mais honnêtement, avec une grosse durée de vie, une replay value très intéressante et les différents challenges proposés, Castlevania LoS est clairement une réussite, n'en déplaise aux détracteurs. En tout cas, il parvient à se donner une image unique pour notre plus grand plaisir. N'oublions pas qu'il s'agit sûrement de la meilleure version 3D de la série, les volets Playstation 2 et Nintendo 64 n'étant pas forcément des plus convaincants.

DLC Reverie / Resurrection

En revanche, les contenus additionnels de cet opus sont une pure arnaque. 4 heures de jeu pour terminer les deux, le tout pour plus d'une quinzaine d'euros.

Si le premier se défend encore pas trop mal avec ses trois niveaux, la possibilité d'incarner un nouveau personnage ( idée pas géniale d'ailleurs ) et de poursuivre l'aventure, Resurrection quant à lui déçoit énormément. Deux niveaux dont un dans lequel vous devrez échapper à un boss. L'autre...vous ne ferez qu'affronter le boss en question qui est soit trop difficile à vaincre en difficulté moyenne, soit trop facile. D'autant plus que la fin que l'on attendait tous est minable.

Grosses déceptions que sont ces DLC d'un jeu pourtant excellent.