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Pays-Bas  0  -  1  Espagne

116' Andrès Iniesta ( ESP )

 

 

Commencer par une défaite et terminer par une victoire en finale de la compétition la plus prestigieuse du monde, tel est le destin de l'Espagne, qui n'aura pas produit le jeu tant espéré, mais dont les qualités collectives ont suffit pour tenir le coup.

La Roja est montée en puissance tout au long de cette Coupe du Monde, et malgré la défaite contre la Suisse au premier tour, l'équipe a su se remettre à niveau tout en conservant les points positifs. Il faut dire que David VILLA, l'un des meilleurs buteurs du tournoi a su démarrer la machine espagnole de par ses prouesses bienvenues, alors que TORRES, peut-être plus attendu, avait du mal à se remettre d'une longue blessure qui l'avait privé de fin de saison à Liverpool.

 


Pendant ce temps, le milieu de terrain continuait de se mettre en place, grâce aux victoires contre le Honduras, le Chili. Une fois lancée, le rouleau compresseur espagnol a réussi à écraser tout ses adversaires, sans exception. Le Portugal n'aura pas su véritablement se montrer dangereux, le Paraguay, bien que courageux, n'avait pas les qualités pour tenir tête à la Roja, l'Allemagne non plus, car elle n'avait pas la maturité pour mener le jeu. Même problème pour les Pays-Bas, qui auront attendu que ROBBEN se procure une occasion pour espérer remporter le trophée.

Ils ont failli y parvenir mais cette récompense aurait été immérité, tant l'Espagne s'est révélée dominatrice pendant toute la finale. Qui plus est, l'agressivité volontaire, parfois dangereuse, des Bataves a longtemps empêché les joueurs tels que XAVI, ALONSO, ou INIESTA de prendre le jeu en main, de faire tourner la tête à l'équipe oranje.

 

 


Chacune des deux équipes a eu sa chance pendant la finale, la timidité de l'arbitre Howard WEBB permettant aux joueurs néerlandais de rester la tête hors de l'eau. Mais VILLA n'arrivera pas profiter des véritables occasions, alors que pendant ce temps, ROBBEN place deux buts offerts à lui en dehors des cages défendues par Iker CASILLAS.

Mais la fatigue, l'expulsion de HEITINGA en prolongation seront des éléments de trop pour les Pays-Bas, qui vont finir par craquer, alors que jamais leur défense n'a été aussi solide. Un espace va se dégager pour INIESTA, qui d'une frappe croisée bat pour la première et dernière fois du match le géant STECKELENBURG.

 


La victoire se dessine et jamais les Bataves n'auront su prendre des risques dans ce match. Une défaite méritée, tant l'Espagne était supérieure à son adversaire hier soir. Une première étoile espérée depuis si longtemps finalement cousue sur les maillots des joueurs de la péninsule ibérique, chose appropriée, car la Roja a prouvé qu'elle était sur le terrain le meilleur collectif du monde. Pas de doutes là dessus.