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Allemagne  0  -  1  Espagne

73' Puyol ( ESP )

 

 

Je l'avais dit. Alors que tout le monde espérait un match de feu de la part de la MannSchafft, le résultat a prouvé que l'Espagne n'est ni l'Angleterre, avec ses lacunes flagrantes dans certains domaines du jeu, ni l'Argentine, qui par son comportement a réellement offert la victoire à son adversaire. Ici, c'était la Roja, championne d'Europe, qui monte petit à petit en puissance durant cette compétition.

Et aujourd'hui, l'Espagne s'est révélée être une équipe beaucoup plus complète que l'Allemagne, finalement par capable de tenir le jeu, de garder le ballon, de presser la défense adverse.

 


Et ça c'est vu. Car l'Allemagne ne s'est procuré que très peu d'occasions véritablement dangereuses. A l'exception de TROCHOWSKI, dont la frappe est déviée avec adresse par CASILLAS. Sinon, c'est VILLA qui manque de peu la reprise du ballon au sol, finalement bloquée par Manuel NEUER, et peu de temps après, c'est PUYOL dont la tête surpuissante passe au-dessus des buts des Allemands.

Grosso modo, les joueurs espagnols se sont montré un ton au-dessus, leurs adversaires n'ayant jamais su maintenir le danger dans le terrain des Ibériques.

 


Le constat est le même au retour des vestiaires. La Roja fait le jeu, alterne entre long et court, direct et étroit, et à aucun moment les perles offensives allemandes n'ont pu se montrer dangereuses. ÖZIL a été transparent tout comme ses compères KHEDIRA et SCHWEINSTEIGER. Quant à KLOSE, celui-ci n'a pas été suffisamment alimenté en bons ballons pour que l'on puisse retenir sa performance.

De l'autre côté, les Espagnols se rapprochent petit à petit des cages de NEUER, jusqu'au moment où, sur un corner bien frappé, PUYOL met toute sa détermination et sa force par une tête ravageuse. Personne ne peut rien y faire. L'Espagne ouvre le score, et aurait pu l'aggraver si les grigris de PEDRO ne lui avait pas fait perdre le sens de l'orientation.

 


L'Allemagne tentera pour la dernière chance de marquer ce but égalisateur, mais la défense espagnole s'est révélée impeccable, à l'image de son catalan aux longs cheveux frisés, auteur d'une très belle performance.

La Roja affrontera les Oranjes dans une finale, qui permetrra à l'une ou l'autre des deux équipes, de coudre sur son maillot la première étoile dorée de son histoire.