Bienvenue à tous et toutes dans cette première édition de la semaine cinématographique de Sharn, SCS pour les intimes (vous en faites pas vous allez le devenir). Avant toute chose, je vais être franc : je ne suis pas un cinéphile. Je suis un néophyte complet du cinéma tant au niveau des grands films à avoir vu que des réalisateurs marquants ou de l'appréciation de la mise en scène sans oublier l'interprétation des personnages. J'ai bien regardé et apprécié certains films mais la plupart du temps une bonne histoire, une bonne interprétation de la part des acteurs et une réalisation solide me suffisent. Je ne vous ferais pas une critique détaillée de ce qu'a voulu dire le réalisateur parce que je ne suis pas dans sa tête et que ça me rappelle mes cours de français du lycée. Bien évidemment, ce ne sont que mes avis. Avis qui ne seront pas structuré (ou très peu), mal fait (non mais autant être franc) et sans fioritures. Donc ne prenez pas ça pour parole d'évangile (quoique) et donc pour le peu de personnes qui pourraient me lire et qui pourraient s'offusquer de ce que je raconte : pas d'insultes s'il vous plaît. Dans le cas contraire vous me donnez votre adresse, je viens chez vous et je vous apprends la politesse à coup de batte de base-ball dans les genoux.

Après ces entrefaites : commençons !

The Man From Earth

L'histoire d'un universitaire américain qui après 10 ans de bons et loyaux services va partir de son poste pour ailleurs. Donc pour marquer le coup ses collègues lui rendent visite et comme ils sont curieux lui demandent pourquoi il part. La réponse de monsieur Oldman est qu'il est un cro-magnon vivant depuis 14 000 ans et qui ne vieillit pas. Est-ce une expérience de monsieur Oldman sur ces amis ? Est-il devenu fou ? Est-ce vrai ? Des questions qui se trouvent plus ou moins en filigrane dans le film. Mais le plus important d'une certaine façon ce sont les questions que pose cette révélation. Les dialogues qui naissent entre monsieur Oldman et les autres personnes présentes dans la pièce tant sur la mort, que l'histoire, la religion. Vous attendez pas à un film qui pète de partout, ça se passe uniquement dans une seule pièce. Les dialogues sont bons, les réflexions intéressantes et je me suis senti happer par ce récit de science-fiction qui évite vaisseaux spatiaux et androïdes pour livré quelque chose de sensible et bien foutu.

The Wrestler

Randy le Bélier est une ancienne gloire qui a plus de 50 ans (estimation personnelle) n'a plus sa gloire d'antan. C'est un peu le pendant de Hulk Hogan (un des rares catcheurs que je connaisse) sans la réussite. Randy combat dans des salles plus ou moins miteuses, rétribué tout juste assez pour payer son loyer dans un mobile-home sans âge. Le film est une déclaration d'amour à cette discipline qu'est le catch. Pour tout vous dire, je n'aime pas le catch c'est du chiqué mais le film permet de voir que ça a beau être du chiqué, se prendre des chocs aux articulations, faire des sauts improbables ça a un prix. Un prix qui n'est pas toujours récompensé certes mais qui montre que 2 types qui se foutent sur la tronche en faisant semblant sont autant des acteurs que des coéquipiers, qu'ils ont une vraie cohésion et un amour commun pour cette discipline ingrate. C'est vraiment un très bon film sur le catch et la place que peuvent prendre des passions dans une vie en mettant de coté une partie des gens qu'on aime. J'ai apprécié parce que les personnages font vrai, qu'ils ont des envies, des doutes. Ils ne sont pas invincibles, ce ne sont pas des saints et leur vie est ingrate.

Passé virtuel

Nous y voici, un vrai monde virtuel. La compagnie de Hannon Fuller l'a fait. Elle a réussi à recréer de façon complète le Los Angeles de 1937 avec en son sein des milliers d'unités conscientes d'elles-mêmes. Mais voilà Hannon Fuller a été assassiné après être entré dans ce monde virtuel. On se retrouve donc dans un schéma assez classique d'enquête policière ou l'associé de Fuller va essayer de démasquer son meurtrier. Scénario et acteurs bon. L'enquête ne vous retourne pas le cerveau mais mets en place quelques doutes bien sympathiques. La question de la réalité virtuelle et des consciences qui s'y trouvent est assez anecdotiques dans l'intrigue mais a le mérite d'être posé. C'est clairement pas un film culte à l'heure actuelle mais c'est un bon film qui insère un twist scénaristique qui s'il est prévisible reste intéressant. Bon dit comme ça on penserait qu'on déjà tout vu dans d'autres films (et c'est l'impression que ça m'a donné) mais le film utilise tout ça très bien sans tombé dans une surenchère d'actions ou de truc complètement retord. Je conseille même si ce n'est pas un indispensable.


The Crow

Un ersatz de Batman pas trop mal fichu pour l'époque avec le regretté Brandon Lee (fils de). Vous remplacez les parents de Bruce Wayne par la copine de Eric Draven, le commissaire Gordon par un policier noir, la chauve-souris par le corbeau, vous mélangez ça dans une intrigue un peu surnaturelle où le héros revient immortel d'entre les morts et vous avez The Crow. Sauf qu'il se venge et que lui il tue pour de bon pas comme Batman qui devrait comprendre qu'après 50 essais pour arrêter le Joker celui-ci devrait être supprimé de façon définitive ! Scénario potentiellement nanar, interprétation sans grosses fausses notes mais aucune qui se démarque. Des scènes d'actions sympathiques mais qui manquent de punch. Pas un mauvais film dans l'absolu mais on avait fait mieux et on a mieux fait depuis. Ne perdez pas votre temps, regardez donc les Batman de Nolan si ce n'est pas déjà fait.

The Box

La semaine s'est mal finie. C'est le seul film que je n'ai pas apprécié ou très moyennement. Pour l'histoire, en 1976 (ça a son importance) un monsieur très bizarre dépose une boite avec un bouton chez un couple aléatoire. Ils leur proposent 1 million de dollar s'ils appuient dessus mais en contrepartie quelqu'un qui leur est inconnu sur Terre mourra. Au départ, je me suis ouais pourquoi pas mais plus on avance dans l'histoire et plus ça devient du grand n'importe quoi. Avec des tenants et aboutissants qui se trouvent le cul entre deux chaises entre du fantastique et de la science-fiction. Rien ne mets vraiment mal à l'aise comme un film fantastique (à comprendre fantastique à la Lovecraft) et le coté science-fiction est vraiment étrange, bref je me suis emmerdé. Les acteurs sont bons (vu le casting heureusement), la réalisation m'a pas donné envie de vomir (Cloverfield je pense à toi) mais l'histoire ne m'a pas accrochée. Pourtant je me suis attaché aux personnages mais le fait que le dilemme soit biaisé m'a dérangé. Et le fait que les personnages ne cherchent pas à avertir les autorités comme la police m'a franchement fait tiquer surtout qu'un des personnages concernés à un père commissaire de police ou équivalent. Je sais pas penser à lui en parler plus en profondeur pourrait ne pas être idiot. Essayer peut-être que ça vous plaira personnellement si on me le propose de nouveau je passerais mon chemin.

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