Pilotwings [SFC] {Nintendo EAD, Nintendo,
1990} (Generation4 N°30, Février 1991, p. 112-113, 96%; Joystick N°13, Février
1991, p. 17, J'm Destroy, 86%)

Ce titre, sorti le 20 décembre 1990, s'affichait comme la
toute première simulation de vol sur la Super Famicom. Le jeu a été développé
par Nintendo Entertainment Analysis and Development (Nintendo EAD) avec à sa
tête Shigeru Miyamoto, les musiques ont été composées par Konji Kondo, le
Monsieur musique de chez Nintendo, et Soyo Koda. A l'époque, on évoquait aussi
le rendu 3D mais aucunement celui du relief, pour rappel ce jeu fera partie du
line-up de lancement de la 3DS en Europe (25/03/2011). A l'époque, on parlait
de de 3D bitmap (pas d'utilisation ici du Super
FX
qui ne sortira qu'après) pour la différencier de la 3D vectorielle,
celle à l'aspect de fils de fer (feue la Vectrex !). Plus concrètement,
comprenez que les décors étaient dessinés et non modélisés. Le résultat était
saisissant, nous avions vraiment l'impression de nous jeter dans le vide à coup
de rotation et de zoom (Mode 7).
Autre teneur détonante, nulle place ici à de classiques dogfights où vous devriez en découdre avec des opposants
récalcitrants. Ce n'est pas tant votre adresse à viser qui va être sollicitée
mais celle à vous diriger correctement et précisément. Au début, ces défis
seront à réaliser avec des engins sans prétention (ex : LightPlane sorte
de biplan). Mais pas uniquement, car trouver la meilleure approche en
respectant le chemin tracé afin d'aboutir à un atterrissage parfait s'effectuait
en parachute ! Vous pouviez même décider du moment de l'ouverture de votre
parachute dans ce mode Skydiving, un saut en parachute de précision de plus de
3500 m, quelle classe ! Au passage, le rendu sonore de ce dernier imposait
le respect tant cela renforçait l'immersion. Une autre épreuve vous proposez de
rallier deux points en jet-pack. Votre adresse s'améliorant, vous gagniez des
points, vous ainsi pouviez débloquer des épreuves en deltaplane, en jet-pack
(Rocket-Belt) ou en hélicoptère (aujourd'hui cela ferait l'objet d'un DLC ?). A chaque licence obtenue,
un code de 6 chiffres vous été délivré en guise de sauvegarde. Nous verrons si
la resucée 3DS avec sa version Resort en 3D relief rendra l'immersion
meilleure.

Shadow
Dancer
[MD] (Sega ; Sega, 1990°) (Tilt N°86, Janvier
1991, p. 88-89)

Sous titré Kage No Mai, The Secret of Shinobi, vous
incarniez Hayate, le fils adoptif ou disciple dévoué, à choisir selon la
source, de Musashi (héros ninja du premier Shinobi[ARC] 1987, [MS] 1988) et vous êtes accompagné dans votre aventure par Yamato d'un
chien-loup qui va faire partie intégrante du gameplay. Alors que dans The Revenge
of Shinobi, suite du premier volet où trois ans plus tard vous alliez devoir en
découdre avec Neo Zeed, la reformation de l'ancienne association criminelle Zeed
que vous aviez démantelée et que l'on retrouvera dans Shinobi III, titre lui
aussi spécialement développé pour la Megadrive, cette fois table rase de ce
background est faite. Si le système de jeu reste très similaire, les otages,
des enfants du clan Oboro, à délivrer ont été remplacés par des bombes à
désamorcer déposées par l'infâme Lezard Union (je sais c'est risible). D'ailleurs,
comment se fait-il que dans le jeu Mickeal Jackson 's Moonwalker, on libérait
des femmes ? Encore une fois la crédibilité de ce titre s'effrite !
Dans Shadow Dancer, vous retrouviez donc l'usage de votre katana, shurikens et autres magies, de plus
votre fidèle compagnon pouvez vous prêter main forte en attaquant un ennemi.
Ainsi paralysé par les morsures de Yamato, vous pouviez en profiter pour vous
débarrasser de ce gêneur. Attention toutefois si vous bailliez aux corneilles,
le belligérant rebus s'en prendrait à votre toutou, ce dernier devenant un
chiot pendant un temps limité. Et vu le nombre d'ennemis à défaire, son aide
s'avérait précieuse voire indispensable pour s'affranchir des niveaux au nombre
de 15, 5 mondes découpés en 3 sous-niveaux chacun. Je ne saurai que trop vous conseiller le Superplay Ultimate de ce jeu réalisé par Ben Shinobi pour la chaîne No life !