Suite au récent test de Donkey Kong Country Tropical Freeze, j'ai pu voir plusieurs sites pointer du doigt sa difficulté, la mettant souvent dans les points négatifs du jeu.

J'ai ainsi vu dans les commentaires les joueurs s'en indigner et je les rejoint, de surcroît dans un contexte où beaucoup de jeux sont jugés trop faciles ou s'appauvrissant en challenge.

 

 

Je partage ainsi avec vous ma théorie évoquée dans les commentaires du test de DKCTF.

 

 

Prenons d'abord connaissance de la logique qui est propre à plus d'un gamer. La difficulté est porteuse de challenge, elle permet une certaine rejouabilité et contribue à renforcer l'aura d'un jeu.

 

En voici quelques exemples concrets : Ghosts n' Goblins, Oddworld, Rayman, Donkey Kong Country premier du nom,(j'hésite même à mettre Les Schtroumps sur Mégadrive mais bon...) ou plus récemment, Super Meat Boy et Spelunky.

 

Cependant, notre passion, devenu un produit de consommation n'est pas épargné par la logique de rendement propre à toutes les industries. Essayons de voir la chose à travers une logique plus rationnelle et monétaire, autrement dit, le capitalisme.

 

On peut imaginer qu'a l'heure actuelle un jeu difficile peut en rebuter certains, en l’occurrence, ces fameux casus (qui malheureusement constituent une bonnne partie des joueurs), mais aussi d'autres et ainsi donner une mauvaise image de la licence à leurs yeux. Car, effectivement, aujourd'hui, le jeu vidéo est une des industrie les plus lourde financièrement parlant mais c'est aussi sur la dernière génération de console que nous avons vu une importante chute en matière de difficulté, notamment dans les productions AAA.

 

On pourrait alors croire que cette difficulté freinerait  l'achat du jeu, de ses potentielles suites mais aussi la monétisation de la licence.

En tout cas, ça ne m'étonnerai pas trop qu'éditeurs et/ou devs puissent penser de la sorte.

 

De ce fait, la presse vidéoludique, ayant pour mission d'une part, d'amener à la critique, mais d'autre part de faire la promotion de son gagne pain, on pourrait en déduire que cette logique serait également la sienne, toujours dans un logique du "plus large public".

 

 

En conséquence, la difficulté serait alors considerée comme nefaste, nuisant à la jouabilité du plus grand nombre et donc à l'achat.

 

 

 

Logique capitaliste vs logique de gamer.

 

 

 

Bref ce n'est qu'une théorie.