"La première fois c'est toujours décevant" me disait un pote. Pour moi, ça dépend vraiment des fois. La première fois avec ScarJo, c'était sur le clip de Justin Timberlake What Goes Around...Comes Around voir même avant ça (mais je ne le savais pas) dans My Brother the Pig. Effectivement c'était pas top, mais on s'est rattrapé sur la longueur. Par contre pour Emma...ça a été immédiatement génial, le coup de foudre absolu et pourtant les conditions n'était pas idéale. Une choucroute rouquine, des bagues sur ses belles dents, un blouson en jean et une ambiance 80's bien kitchissime...et pourtant, un rire, une vanne et c'était une envolée directe pour le top 3 de mes actrices préférées.

Parce que oui, je ne le cache pas (comment ça je devrais?) mais la première fois que j'ai vu Emma Stone c'était très tardivement, en 2009, dans une romcom sympathique, mais ne valant sûrement pas le prix de la place de cinéma que j'ai payé, à savoir Ghost of Girlfriends Past, ou Hanté par ses Ex par chez nous. Elle n'y tient pas un grand rôle, mais les quelques minutes où elle apparaît à l'écran, elle donne exactement ce qui fait d'elle une actrice si spéciale. La seule chose qui manquait à cette première fois, c'était qu'on mette en valeur son adorable frimousse. Heureusement, tous les autres films étaient là pour ça.

Comme d'habitude, je vais faire vous donner quelques informations absolument (pas) cruciales et un peu (beaucoup) wikipédienne pour que vous puissiez mieux la situer. Emily Jean Stone nous vient de Scottsdale, une ville connu pour son taux d'ensoleillement surpuissant depuis la naissance de cette actrice probablement, le 6 novembre 1988. Histoire de ne pas trop se faciliter la tache et de ne pas rendre toutes les autres femmes de la planète irrémédiablement pâles, notre chère arizonienne, blonde de nature, est aujourd'hui connue pour sa teinture rousse. On a pu l'apercevoir dans de nombreuses séries notamment dans Malcolm avec une scène de poupées décapitées assez hilarante. Depuis son premier rôle dans Superbad de Greg Mottola en 2007, on l'a vu dans une dizaine de film et on a pu entendre sa sublime voix dans deux films supplémentaire, ainsi que dans le récent Sleepin Dogs.

Ce qui la rend si unique, c'est donc un mélange très subtil entre une belle bouille (et sur certaines photos bien plus) une voix fantastique qui permet de sortir certaines répliques comme personne et un humour à toute épreuve (trouver des photos où elle ne sourit pas est une vraie mission). Drôle, belle et charismatique...tout ce qu'il faut pour qu'elle bouffe complètement l'attention au point qu'on en oublie le reste du casting. Ce n'est pas compliqué, Emma Stone est la plus grande productrice de Gif de l'histoire de l'humanité. Si vous avez un message à passer, Emma peut le faire en image grâce à son expressivité hors du commun. Du coup, je vous propose mon top 10 des raisons d'aimer Emma Stone d'amour à jamais. Celui là Chocolat, il est pour toi !!!

 

 

Number 01 - Bienvenue à Zombieland (Zombieland)

Je vous en ai déjà parlé mille fois. Zombieland est dans le top 5 de mes films préférés. Je l'ai vu de manière illégale en 2009, pensant qu'il était déjà sorti en DVD, alors qu'en réalité, en France, il sortait à peine au cinéma. Depuis, chaque année, je trouve au moins quatre ou cinq occasion de le revoir. Nous sommes en Septembre et je l'ai vu quatre fois pour l'instant en 2012. Dans cette comédie décomposée, Emma incarne la grande sœur d'Abigail Breslin (Little Miss Sunshine) et mène la vie dure à Jesse Eisenberg et Woody Harrelson. Elle enchaîne les punch-line et les mimiques hilarantes et prouve que c'est la seule et unique femme sur Terre à pouvoir être blonde, rousse...et brune.

 

 

Number 02 - Paper Man

 

J'ai découvert le film très récemment et j'ai laissé traîner le DVD assez longtemps avant de m'y mettre. Paper Man est un petit film indépendant qui s'est fait descendre par la critique. En toute honnêteté je ne comprends pas vraiment pourquoi. Même si Emma n'était pas au casting, l'histoire, les personnages et la réalisation en ferait déjà un film assez spécial, drôle et attachant. Il s'agit de l'histoire d'un écrivain névrosé nommé Richard, suivi de près par son ami imaginaire, le Captain Excellent, qui cherche à tout prix à écrire un nouveau livre et par la même occasion à retrouver l'amour de sa femme. Son incapacité à échanger normalement et son excentricité en font un homme assez seul et pour une raison étrange, il va vouloir se lier d'amitié avec Abby, une jeune femme qu'il engage en tant que baby-sitter...alors qu'il n'a pas d'enfant. Pour ma part, j'ai adoré la relation entre Richard et Abby et les interventions lunaire de Captain Excellent, joué par un Ryan Reynolds péroxydé du plus bel effet. Ici, Emma nous montre un peu l'étendu de son talent en poussant un peu plus son jeu dramatique. Elle n'est pas du tout étrangère à ce coup de cœur récent pour une dramédie ma foi trop inconnue.

 

 

Number 03 - La couleur des sentiments (The Help)

Sorti en 2011 au cinéma, le film de Tate Taylor (responsable du nanar Pretty Ugly People) s'intéresse au racisme dans les années 1960, aux États-Unis. Si le sujet est assez usité, le point de vue choisi est assez intéressant. Dans le rôle de Skeeter Phelan, une jeune écrivain en devenir, Emma Stone tente de faire parler les baby-sitter noires qui s'occupent et servent pratiquement de mères de substitutions aux enfants des dames blanches de classe moyenne-supérieure dans une banlieue américaine huppée. On suivra en particulier le récit de Aibileen et de Minny qui raconteront sans langue de bois, leur situation.

The Help est un film qui fonctionne essentiellement parce que le casting et la galerie de personnages sont tops. Outre l'oscar de la meilleure actrice dans un rôle secondaire accordé à Octavia Spencer (l'interprète de Minny), on ne manque pas d'apprécier Emma Stone bien sûr qui tient le premier rôle, mais aussi une Jessica Chastain excellente en femme au foyer débordante de tendresse, Bryce Dallas Howard qu'on aura jamais autant aimé détester ou encore Allisson Spencer dans le rôle de la mère d'Emma atteinte d'un cancer. Alors que le film pourrait sombrer dans le drame facile, il s'en sort admirablement en adoptant un ton plutôt de comédie et mené par un casting quasiment exclusivement féminin (et dans un sens féministe au niveau des personnages). Un de mes gros coups de cœur de l'année cinématographique 2011.


 

 

Number 04 - Crazy, Stupid, Love

La nouvelle romcom de choix. Si elle était sortie un an plus tôt, je l'aurais intégré à mon article « J'aime les comédies romantiques et je vous emmerde ». C'est le nouveau film qui me permettra de faire tampon pour ne pas trop user Love Actually, Forgetting Sarah Marshall ou Yes Man. L'histoire s'intéresse à un Steve Carell en pleine débâcle amoureuse. Sa femme, jouée par la belle (oui oui toujours à 51ans) Julianne Moore demande le divorce et pour noyer son désarroi, le pauvre se noie dans l'alcool d'un bar branché. Manque de chance, ou grand coup de pot, il déblatère ses malheurs sur le terrain de chasse d'un grand séducteur, Ryan Gosling, qui aura tôt fait de tenter de le secourir et lui remettre le pied à l'étrier (ifyaknowhatimean). Emma Stone de son côté est la nouvelle proie de Ryan Gosling et évidemment la seule à ne pas lui céder...parce qu'elle attend que son petit ami lui propose de sauter le pas.

Ce qui rend Crazy, Stupid, Love aussi attachant (pour peu qu'on aime le genre) c'est surtout la relation complètement aberrante, mais en même temps super bien vue,qui lie Steve Carell et Ryan Gosling. Aboutissant souvent à des punch-line juste cultes comme « Be better than the Gap » ou « FUCK ! Seriously ?! it's like you're Photoshoped. ». Je pense que sur le long terme les amateurs (et forcément amatrices) de romcoms et d'Emma y verront un très bon représentant du genre.

 

 

Number 05 - Easy Girl (Easy A)

TAKE ME AWAAAAAAAAAAAAAAAAAAY!!!!

Le film de Will Gluck (à qui on devra Friends with benefits plus tard) est sorti en 2009 en direct-to-DVD. Il s'agit d'un teenage movie dans lequel Emma Stone, plus intelligente que la moyenne tente de prouver que la rumeur est plus forte que les faits. Dépassée par le succès de sa réputation, elle va à la fois s'aliéner sa meilleure amie et se faire draguer par à peu près tous les garçons en rûte de son lycée. Le film repose essentiellement sur Emma qui assure complètement, mais certaines séquences vraiment drôles sont apportées par sa famille juste hilarante. Un excellent teenage movie, largement au dessus de la moyenne du genre. Dans le même esprit que Paper Man, j'ai acheté Easy A en 2012 sans le regarder. J'en avais vu un bon gros bout à sa sortie, mais un jour grâce à Chocolat, je suis tombé sur MA scène. Chacun à SA scène, la séquence d'un film qu'on pourrait voir en boucle avec toujours le même effet. J'ai vu littéralement des milliers de films ; des excellents, légendaires, moyens, nases, sympathiques, nanardesques, à chier et bien d'autres. Des coréens, des anglais, des japonais, des allemands, des espagnoles, des italiens, des français bien sûr et ne nous mentons pas, essentiellement des américains. Mais cette scène de Easy A est tout simplement ma scène préférée, tous films confondus.

J'en ai fait ma sonnerie de portable et depuis que je l'ai découverte, et ce très récemment finalement (il y a trois mois environ) j'ai écouté la chanson originale que l'on y entend plus de 200 fois (en trois mois donc) et je l'écoute encore en ce moment même en faisant la mise en page de l'article. Un grand n'importe quoi et rien que pour ça, c'est un film que j'adore.

 

 

Number 06 - Super Grave (Superbad)

La bande de Greg Mottola et Judd Apatow est à mon sens le vrai renouveau de la comédie à l'américaine. Avec Seth Rogen, Jonah Hill, Michael Cera et mon chouchou Jason Segel, ils nous pondent des films qui remplacent les pitreries de Ben Stiller (qui s'est essoufflé sur le long terme, je trouve). Grâce à cette bande de fou furieux, on a eu 40 years old virgin, Paul ou encore I Love You, Man. Superbad est donc un film dans cette mouvance de Greg Mottola, avec Jonah Hill. Comme Easy A, c'est un teanage movie vraiment tendance American Pie et honnêtement, je rigole bien plus devant celui-ci que devant Easy A (mais bon on ne peut pas battre Pocketful of Sunshine).

En gros l'histoire est con comme une pelle ; Seth (Jonah Hill) cherche à « chopper » Jules (Emma Stone) et pense qu'il a une chance s'il peut amener de l'alcool à la soirée qu'elle organise avec une amie. Le film se focalise sur lui et ses deux crétins de potes qui tentent de se procurer de l'alcool alors qu'ils n'ont ni l'âge légal, ni l'âge mental de le faire. Pour le coup, je pense vraiment que c'est le top de son genre, avec des répliques divines du genre « She wants to fuck me, she wants my dick...in and around her mouth. » souvent délivrés avec un ton complètement approprié. Pas d'hésitation, c'est de la bonne grosse comédie.

 

 

Number 07 - The Rocker

Toujours dans les films que j'ai vu récemment avec Emma, The Rocker est une sorte de Pick of Destiny (le film des Tenacious D, pour les incultes qui ne connaîtraient pas) mélangé à School of Rock mais sans Jack Black. Dans le genre, le film se défend pas mal même si les puristes regretteront sans doute la bande-son qui aurait pu être bien plus méchante. Ceci dit, Raiin Wilson fait son taffe à merveille et certaine scènes sont franchement bien vues, grâce à un casting qui tient bien la route. Emma n'a pas beaucoup d'occasion de briller particulièrement, l'attention étant vraiment rivée sur le batteur taré qui tente son come-back à tout prix. Au passage, vous noterez que le nouveau gif de mon édito est issu de ce film.

 

 

Number 08 - The Amazing Spider------Man

Je ne redonnerais pas mon avis sur le reboot de Spidey, je vous renvoie gentiment à ma critique d'ores et déjà postée depuis quelques mois. Par contre j'ai une chose à dire...EMMA STONE BLONDE. That's all folks...

 

 

Number 09 - Hanté par ses ex (Ghost of girlfriends past)

Une autre romcom, bien plus mièvre, surtout avec la morale finale qui est franchement bien lourde. On est loin de la qualité de Crazy, Stupid, Love, mais comme je l'évoquais, ce pastiche du Conte de Noël de Dickens (mon pauvre tu dois te retourner dans ta tombe) est le premier coup que j'ai vu Emma Stone dans un film. Elle y tient le rôle du premier fantôme, la première petite amie du héros et elle est brillante. Autant le reste du film est vraiment dispensable, autant son intervention est du pain béni.

 

 

Number 10 - Super Blonde (The House Bunny)

Avec un titre pareil, on pourrait croire que c'est un film pour moi, mais détrompez vous ! The Bunny House est une piètre comédie qui a mis au moins quinze bonnes minutes pour me faire décrocher le premier sourire. Encore une fois, c'est Emma Stone qui sauve le bébé de la noyade. Autant j'adore Anna Faris dans The Dictator récemment, ou dans les Scary Movies (si débiles soient-ils) autant ici son rôle d'ex Playmette n'est pas très bien exploité, tout comme les clichés qui sont entre la dénonciation et le manque d'assurance. Toujours est-il que cette fois-ci, c'est par ses idées à la con et son enthousiasme qui n'a pas de sens qu'on appréciera grandement sa présence. Pour le reste, le film est vraiment dispensable.

 

 

À part les deux derniers qui sont carrément dispensables, l'ensemble des films que j'ai mis dans ce top sont franchement un vrai plaisir et à chaque fois, Emma Stone n'y est pas étrangère du tout. Elle est devenu à la force de trois films seulement une de mes actrices préférées, si ce n'est mon actrice préférée (quand ma blondophilie est calmée par une dose forte de médicaments). Je suis constamment émerveillé de constater que sa simple présence à l'écran me fait immédiatement sourire et que chacune de ses apparitions devient instantanément un gif déjà, mais tout simplement culte. Je ne peux que me réjouir de la voir prochainement dans The Gangster Squad aux côtés de Ryan Gosling et Sean Penn...nul doute qu'elle saura encore une fois briller d'un simple sourire !