Troisième et avant dernier article sur Silent Hill Homecoming, du moins sur ce qui est du ressentit de jeu.

 

 

 Ma dernière sauvegarde m'a permit de reprendre directement dans les escaliers rouillés et couverts de sang du monde alterné. Après m'être enfoncé encore un peu plus, j'ai encore une fois poursuivi sans résultat Josh. La poursuite en question a durée à peine cinq minutes puisqu'il s'avère que j'ai rencontré le deuxième boss du jeu juste après. D'ailleurs encore une fois, le couloir menant à celui ci est l'occasion d'un moment particulièrement bien mis en scène mais malheureusement trop court. En fait je me rend vraiment compte que c'est un peu le soucis récurent du jeu. Il sait proposé de petites choses qui parfois confinent au génie, mais elle sont souvent sabordées par l'empressement. Quelques 10 ou 15 mètres de plus et l'effet eut été terrifiant.

 

Il y a pas à dire ça fait plaisir d'être à la maison...

Le deuxième boss a été nettement plus prenant pour moi que le premier (en même temps lisez l'article précédent et vous comprendrez pourquoi). Notamment parce que le développement de l'histoire qui allait avec était bien venu. Dans l'ensemble des passages qui ont suivis cette descente aux enfers auront largement augmenté le rythme des révélations ou du moins on approche de la fin c'est sur et certain. Ceci a coïncidé avec un plus grand nombre d'ennemis et deux trois affrontements vraiment prenants parmi ceux ci. Le retour dans la maison des Shepherd est également l'occasion d'une découverte étonnante d'un point de vue scénaristique (j'attendrais la fin pour confirmer) et surtout de quelques moments de gros mouillages de culotte. En tout cas je le répète ce troisième quart de l'aventure voit une accélération de l'intrigue, mais on se sent du coup dans l'urgence et l'exploration est alors nettement moins plaisante.

 

Cela est d'autant plus dommage que la dernière partie du jeu vient de me ramener à Silent Hill. L'ambiance encore une fois se veut pressante plus qu'oppressante, et j'ai même halluciné de constater un respawn des ennemi dans les rues de Silent Hill. On a l'impression que le jeu oblige à avancer et c'est vraiment lourd! En contrepartie j'ai arrêté de me battre purement et simplement et je cours (le poil du cou hérissé par le grésillement de la radio). Cela donne à la rigueur une autre sensation au jeu puisque certains moments particulièrement sombres offrent aux monstres l'occasion de me sauter dessus de façon encore plus surprenante que si je marchais en essayant de les abattre un à un.

La suite se déroule dans la prison de Silent Hill. J'ai été je doit l'avouer plutôt déçu par cette zone d'un point de vue de l'ambiance. Si la plupart des autres lieux visités ne sont pas incroyables en terme de design, ils avaient malgré tout un semblant de folie, où une chose dérangeante qui faisait tiquer. La bizarrement on à juste affaire à une prison passablement en ruine et plongée dans une certaine obscurité. Par contre on reste dans cet esprit peur à sursaut qui me plaît bien, et on a le droit pour le premier coup dans le jeu à une énigme qui oppose enfin un minimum de challenge (encore que...) qui est autre que trouver la bonne clé pour la bonne serrure. Le scénario a également enfin pris une tournure personnelle pour Alex (j'ai envie de redire "enfin") même s'il est dommage que sur l'ensemble de la scène, la réalisation des animations faciales fassent légèrement tâches.

 

Quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans cette famille, et je vais pas tarder à savoir quoi

Je ne suis pas allé bien loin après ce déroulement mais je sens vraiment que la fin est proche où qu'au moins on va tout me déballer d'un coup! La seule chose pour laquelle je prie (comme je l'ai déjà dit plus haut) c'est que le tout laisse quelques sous-entendus histoire de se faire sa propre opinion des événements du jeu. Malheureusement je vois venir gros comme une maison la fin qui explique tout façon Resident Evil...je ne préfère malgré tout pas trop m'avancer. Le prochain coup, je vous raconte, pas la fin mais l'effet qu'elle m'a fait!