La suite de mon classement ne s'arrête pas au numéro 8. Avec ce septième j'aborde la génération précédente. L'époque pré-HD. Et non de non combien de jeux fantastique cette génération à connue? Il y aurait un top à faire rien qu'avec celle là. Alors voilà inutile de faire durer le suspens, vu que l'image si dessus vous renseigne déjà sur quel jeu je vais aborder. Il s'agit de l'un des plus fantastique come-back de série vidéoludique jamais fait. Le retour du jeu créé par Jordan Mechner après un épisode fantastique et de nombreuses suites foireuses. Le 21 novembre 2003, il nous plonge au cœur des milles et une nuits. Prince of Persia: Les Sables du Temps.

 

 Faisant partie des productions sortie à l'apogée de Ubisoft (époque Splinter Cell, BGE et donc PoP) Prince of Persia: Les Sables du Temps est le premier volet de la trilogie des sables du temps donc, comprenant également L'Ame du Guerrier, et Les Deux Royaumes. A mon sens il est de loin, de très loin le plus réussi des trois et même j'ose le dire un chef-d'œuvre. Déjà au moment de sa sortie, le jeu était probablement l'un des plus beau jamais réalisé. En terme de décors, de couleurs, de lumière et surtout d'animation, le jeu était juste bluffant, profitant des technologies de Ubisoft Montréal déjà mise à l'épreuve avec brio sur Splinter Cell premier du nom. Le prince bouge avec une classe et une fluidité folles, et l'affichage fourmille de détails et d'effets de particules à chaque utilisation des Sables. Mais au delà même de l'aspect purement technique (qui est je le répète parfaitement maîtrisé) cette opus de la saga Prince of Persia était et reste d'une qualité artistique exceptionnelle. S'inspirant à la fois des contes des milles et une nuits et en y ajoutant une pointe de Disney et du grandiose Aladdin (mon Disney préféré) dans le design, les développeurs ont réussi à insuffler ce qui manque de plus en plus dans les jeux actuels; de la magie.

 

L'un des plus beau décors, pour moi le moment le plus fantastique du jeu

 L'histoire est conté par le Prince lui-même. Le récit évoque les Sables du Temps et leur libération. Ceux ci permettent, s'ils sont canalisés de jouer avec le temps ce qui se traduisait dans le jeu par une mécanique certes déjà vu dans un autre jeu (le plus que médiocre Blinx sur Xbox) mais cette fois ci utilisée avec bon sens et un effet visuel génial. Globalement le jeu proposait de la plateforme fantastique et des combats avec un système très efficace et visuellement bien foutu, le tout dans des décors d'une beauté incroyable. Je ne ménage pas mes mots, mais tout simplement parce qu'il n'y a aucun bémol à mettre sur le jeu. Les mécaniques étaient à la fois profondes et proposaient pourtant un gameplay accessible rapidement. Chaque phase de plateforme s'apparentait à un nouveau puzzle géant, et l'ensemble du level design fait partit des plus épatant qu'on est fait.

 

 

Comme je l'ai déjà dit tout est fait pour que l'on s'évade loin, très loin; le visuel, l'histoire, les musiques tout est exemplaire et bien plus. Ce jeu fait partit selon moi de ceux qui font du jeu vidéo le plus grand média. A la fois fun à jouer (on prend énormément de plaisir à diriger le Prince) et complètement immersif car parfaitement exécuté. Une des plus belles perles de l'histoire du jeu vidéo et par conséquent pour moi parmi les dix meilleurs de cette décennie.

 

 Alors j'aurais pue parler des deux suites à ce volet et en inclure une ex-æquo. Mais déjà je n'ai pas vraiment jouer aux Deux Royaumes (je ne l'ai jamais finis) et je n'ai pas particulièrement aimé le tournant que la série à pris avec L'Ame du Guerrier (et qui s'est poursuivi avec Les Deux Royaumes). Si ludiquement on reste dans des jeux vraiment très funs à jouer et que même d'un point de vue général, ils se placent aisément dans le haut du panier des productions de cette génération, ils sont malheureusement sortie à une période où la mode voulait que tout soit plus dark et plus rock. Si le mouvement actuelle est de faire tout dans l'action, sur la génération précédente, on voulait sans cesse faire plus noir, plus méchant et plus bad ass. Cette tendance qui à malheureusement touché aussi Jak & Daxter, ou encore Devil May Cry (avec son troisième épisode). Alors pour le coup, les développeurs avaient pris Les Sables du Temps, ajouté une tendance punk hardcore, une dose de gore et avait mélangé le tout. Si finalement l'univers se tenait pendant ces épisodes, ils ont malheureusement perdu la fameuse magie qui fait de leur aîné l'un des meilleurs jeu auquel j'ai joué.

 

 Voilà donc pour le septième de mon Top 10 des jeux de la décennie. Tout ceux qui n'y ont pas joué je n'ai que trois mots: honte à vous. Trouvez vous une PlayStation 2, une Xbox ou une GameCube et faite le, le jeu n'a pas pris une ride grâce à son esthétique et son gameplay comme le numéro 6 de mon top que je révèle prochainement (teasing teasing)