Je vous renvoie au premier billet de cet article en trois partie sur les dessins animés de mon enfance. Avec celui-ci j'évoque l'époque Club Dorothée (Bernard Minet inside).

Les animes japonais se font massacrer:
Dans les années 80-90, il y a eu une véritable déferlante d'animes japonais. Ce n'est avec du recul rien en comparaison d'explosion du manga et de la culture japonaise en France des années 2000, mais rétrospectivement, l'introduction de certaines séries cultes aujourd'hui pour les français s'est accompagnée d'une flopées d'anime de piètre qualité. Le truc c'est qu'à l'époque, tout cela était tellement nouveau que l'on traitait de la même manière Jeanne et Serge et Dragon Ball. Et cette manière c'était avec beaucoup de mépris pour les œuvres originales, surtout en terme de traductions. Aujourd'hui on peut trouver cela scandaleux que Ryuga vienne de Montélimar mais honnêtement je serais bien incapable d'être puriste et de regarder un Chevalier du Zodiaque ou un Olive et Tom sans leurs doublages 100% douteux. Soyons honnêtes, ce n'est pas pour autant que l'animation ne nous déchirait pas la rétine. Ne vous attendez pas à de grosse surprise, je parle ici de ce que j'ai connu étant enfant.

Olive et Tom

«Une passe, un crochet et on a marqué...» Les péripéties de la Newpie (ce nom que je trouvais génial étant môme) sont célèbres et ce à juste titre. Tout est fantastique dans cette série. Et tout est exagéré au possible aussi. Les terrains sont tellement longs qu'ils formes une courbe à l'horizon. Les frappes ont toutes des noms incroyables et nécessitent d'avoir gagner la médaille d'or de GRS au Jeux Olympiques pour les exécuter. Le ballon prend des formes pas possible et les gardiens planent littéralement plus qu'ils ne plongent. La rencontre avec Marc «Cantona» Landers, les jumeaux acrobatiques...je pourrais continuer longtemps mais vous vous en souvenez aussi bien que moi. Créée en 1983, cette adaptation télévisuelle de Captain Tsubasa, le manga de Yôichi Takahashi fait partie jusqu'en 1997 du fantastique Club Dorothée. C'est un classique et si aujourd'hui on s'en moque un peu parfois, on garde tous en tête le grand sourire qu'on se payait à regarder les matchs d'Olivier Atton.

 

 

Tom Sawyer

Je ne sais même pas comment je pourrais présenter cet anime. Evidemment c'est le roman de Mark Twain qui a inspiré la version télévisuelle des aventures de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. J'ai bizarrement assez peu de souvenir très précis d'épisode. Néanmoins j'ai probablement vu les 49 épisode de l'anime diffusé depuis 1982 en France dans Récré A2. Comme je ne vais de toute évidence pas pouvoir en parler en plus de détails, je vous balance simplement le générique qui lui est gravé dans ma mémoire à jamais.

 

Ken le survivant

Les deux animes précédents n'ont pas complètement souffert de l'holocauste vocal des productions japonaises en France. Hokuto no Ken en revanche est le porte parole des victimes. Sans rire, même étant môme j'étais capable de voir que quelque chose n'allait pas. Le shonen de Tetsuo Hara a vu avec sa diffusion télévisuelle française dans les années 1990 probablement le pire doublage jamais effectué tous films et séries confondues. La raison en est simple. Pour ceux qui l'ignorerait, il fut donc un temps comme je le disais où toutes les productions nippones étaient considérées de la même manière méprisante. Pour les producteurs d'émissions pour enfants de l'époque, tout manga était fait pour les jeunes générations, ce qui est totalement absurde. Le résultat c'est que lorsque les doubleurs français ont constaté la violence à la fois visuelle et dans les dialogues de Hokuto no Ken en particulier, ils ont simplement exigé de pouvoir couper les épisodes où bon leur semblaient, mais surtout de réécrire les dialogues traduits, sous peine de se mettre en grève. Le plus aberrant dans l'histoire c'est qu'on les a laissé faire, considérant de toute façon les mangas et les animes comme une sous culture.

Si vou cherchez Riyuga il est à Montélimar...

Vingt ans plus tard on trouve donc deux camps dans les fans de Ken. Le camp des puristes qui considère que la diffusion française et sa censure sont simplement de la boucherie et qui par conséquent condamne les doubleurs. Le deuxième camp des fans qui adorent cette version pour son caractère purement comique. Car pour désamorcer la violence de l'anime, les doubleurs ont cru bon de ne pas juste transformer un «putain» en «zut» mais de carrément sortir des jeux de mots de nul part, des francisations incroyables, ou des dictons sous crack. C'est ainsi qu'on trouve dans la VF des années 90 des célèbres répliques telle que «Maintenant que je t'ai cassé les mains, je vais te casser les pieds», «Comme les œufs, les temps sont durs» ou encore «Par le Hokuto à viande je vais te trancher les gigots».

Au delà de la débâcle des doublages, Ken fait partie de mes meilleurs souvenirs de gosses et son générique français est éternel.

Les Chevaliers du Zodiaque

Pour moi c'est l'anime le plus légendaire à côté de Dragon Ball Z. Etant gamin, rien (à part DBZ donc) ne pouvait égaler la classe du cosmos de ses chevalier en armures brillantes. Evidemment de tous les personnages de Masami Kurumada, c'est Aiolos qui est mon préféré ou plutôt Seiya en armure d'Or. La raison est simple, il n'y a pas d'armure plus fantastique que celle du Sagittaire. Je ne dis pas ça parce que je suis Sagittaire ascendant Sagittaire, mais simplement parce que les ailes et l'arc c'est le pur style. Allé pas besoin d'en dire plus à part qu'il y a 114 épisodes pour ce qui concerne la série que j'ai vu dans les années 90, et qu'actuellement un mec est en train d'en faire une version absolument géniale sur Youtube appelée La Série Abrégée, redoublant les dialogues et retaillant dans les épisodes pour en faire à chaque fois dix minutes de bonheur (surtout après les deux premières Maisons). Ca se passe ICI. Générique...

Dragon Ball Z

En 1987, Jean-Luc Azoulay créait la meilleure émission pour enfant jamais faite en France. Le Club Dorothée qui a sévit pendant dix ans est aujourd'hui un phénomène générationnel. Tous les gosses qui ont grandit entre 1980 et 2000 savent de quoi je parle. Grâce à ce programme diffusé par TF1, on a pu découvrir, suivre et s'attaché à des phénomène so japan (et américain également). Les animes bien évidemment (les mangas avaient moins la côte que leur version mouvantes il y a quelques années), les dramas ou les super sentaïs. Quand on se viandait dans le canapé pour regarder le Club Dorothée on pouvait voir Bioman, Nicky LarsonSherlock Holmes, L'Ecole des Champions et bien sûr Olive et Tom, Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball et Dragon Ball Z.

Je parle de Dragon Ball Z en priorité parce qu'étant né en 1989, j'étais encore très petit quand cet anime a remplacé son prédécesseur. Quoi qu'il en soit, à l'époque, il n'y a rien qui m'avait autant éclaté la gueule que DBZ. On avait tous des figurines miniatures, des cartes, des t-shirts, des posters, des mauvais jeux aussi et on a tous joint les mains en criant «Kaméhaméha!!!»...c'était phénoménal. Pourtant à y regarder maintenant, il y avait des choses qui posaient problèmes. Comme l'a justement dit le Joueur Du Grenier dans sa vidéo, concernant ne serait-ce que la diffusion, on devait toujours se taper des trucs déprimant ou girly (ou les deux) avant chaque nouvel épisode. Sailor Moon, Princesse Sarah ou Jeanne et Serge, le genre de conneries qui te fait péter des câbles à cinq ou six ans.

C'est pas vrai...mais mettez nous DBZ! On s'en fout de Sailor Moon!

Mais surtout sur la série en elle-même, je dois avouer que la rediffusion d'il y a deux, trois ans sur MCM m'a un peu échaudé sur certains points. Outre la VF qui certes à pas mal tuer le nom des attaques, il faut également avouer que le rythme était loin d'être aussi palpitant qu'il n'y paraît. Ceci m'en fait revenir toujours au même point quand je parle rétro...on était beaucoup plus patient il y a quelques années. La plupart des épisodes sont pleins de moments morts, comblés uniquement par des nuages de poussière et le bruit du vent. Attendre un combat de l'extrême (typiquement Sangohan contre Cell) tenait de l'exercice de sniper. Il fallait rester immobile devant sa télé pendant plusieurs heures ou jours en fixant le même point. Et quand on pensait enfin y être, ils arrivaient à meubler encore avec un couillon qui parle à son cameraman pour nous expliquer la situation actuelle pour les dixième fois.

Car avant de revoir la diffusion, je m'étais décidé à lire le manga en entier, qui est un pur chef-d'œuvre et qui surtout est blindé d'action. La version télévisuelle est composée de 291 épisodes de 25 minutes (WTF!)...le manga lui arrive à son terme en 41 volumes...comptez le nombres de pages et faites une division, vous aurez compris où je veux en venir. Mais qu'importe...Akira Toriyama est un génie et Toei Animation est parvenu a rendre avec brio justice à son œuvre. Dragon Ball Z est l'anime ultime ne serait-ce que pour son caractère nostalgique et ses combats de la muerte. Et son générique qui fait des échos...zédeuh zédeuh zédeuh...

 

Ca clôture la seconde partie de cet article continue. J'ai gardé mes dessins animés préférés pour la fin, à savoir les productions américaines!