Incarner un agent secret, sauver une princesse ou permettre à la France de gagner la dernière coupe du monde, le jeu vidéo rend tout ceci réalisable. Il nous fait rêver, et c'est bien là la principale raison qui nous fait mettre la main au porte-monnaie.

 

Tandis que certains d'entre vous qui lisez ces lignes n'étaient pas nés (qu'ils soient poisson ou non), je découvrais mes premiers émois vidéoludiques sur Space Invaders, joystick d'Atari 2600 en main. S'en suivirent alors de nombreux moments de bonheur qui vinrent pour toujours marquer ma mémoire.

 

 

GTA IV, lancé sur PC en décembre 2008 aux Etats-Unis et en Europe, s'est révélé être un véritable nid à bugs. À tel point qu'il était même parfois  impossible de lancer le jeu.

Des émotions, de la joie, des souvenirs ou encore la possibilité de faire des choses inédites ou irréalisables dans la vie réelle. Voilà autant de raisons qui font que nous aimons jouer. Raisons qui sont aussi bien souvent les promesses qui nous sont faites pour nous pousser à acheter un jeu. Seulement, les promesses n'étant que des promesses, il peut arriver qu'une excellente campagne marketing réussisse à  nous tromper sur la qualité intrinsèque d'un titre. Une fois la manette en main, le rêve se transforme alors en cauchemar : portage fait à la va-vite en vue d'une sortie avant la période des fêtes de Noël, jeu programmé avec les pieds ou budget de développement dilapidé dans l'achat d'une licence en sont souvent les causes. Heureusement, à l'inverse, certains jeux dépassent nos attentes et transcendent l'espoir que l'on avait placé en eux en nous faisant vivre une expérience vidéoludique riche ou en nous proposant un challenge pouvant parfois tourner à l'addiction. Mais au même titre que succès commercial ne rythme pas toujours avec bon jeu, bon jeu ne rythme pas forcément avec succès commercial.

 

             

 

La Dreamcast dont le nom est composé des mots dream (rêve) et cast (de broadcast : diffuser) fut la dernière console de jeu de Sega.

 

Shenmue a couté plusieurs dizaines de millions d'euros, cela lui valu à l'époque le titre de jeu vidéo le plus cher jamais réalisé.

Shenmue, sorti en 1999 sur Dreamcast au Japon et 1 an plus tard chez nous en est l'exemple même. A défaut d'avoir été rentables, les 2 premiers volets de la saga permettent de vivre un début d'aventure inoubliable et font rêver d'une suite, surement même au point de pouvoir décider l'achat de la console sur laquelle celle-ci sortirait. Il convient donc de distinguer le rêve créé en nous par nos expériences passées ou  véhiculé par la publicité de celui que nous permet de vivre un jeu en nous procurant des émotions et en assouvissant nos désirs les plus fous.

Gardons toujours à l'esprit que le  rêve n'a pas de prix et que ce qui compte au final quand on achète un jeu virtuel, c'est que le plaisir, lui, soit bien réel.

Samy_fit