Au lendemain de la commercialisation réussie de la PlayStation 4 aux États-Unis, les réactions triomphalistes se multiplient. Avec le sourire jusqu'aux oreilles, les stratèges en communication de Sony, en premier desquels Jon Koller, vice-président de la branche marketing hardware décrit la situation : "dans sa globalité, le lancement a été très satisfaisant". 
 
Et comme on aime les symboles forts chez Sony, la comparaison avec "la PlayStation 2" est inévitable : "nous avions dû contenir une forte demande, nous étions harcelés de questions quant à sa disponibilité. La même chose se reproduit aujourd'hui." En 2000, le géant japonais avait écoulé 400 000 exemplaires de PS2 en trois jours quand la PS3 flirtait modestement avec 200 000 livraisons en magasins... en neuf jours. Le fabricant annonce que près d'un million de consoles PS4 a été vendu sur le sol américain en 24 heures seulement : "et le dynamisme des ventes risque d'être soutenu jusqu'aux périodes des fêtes [...] à un niveau plus élevé que par le passé", se réjouit Koller. Ces chiffres flatteurs sont à recouper avec ceux des précommandes et sont en attente de validation par le cabinet d'analyse de vente N.P.D. dont les statistiques publiées mensuellement n'intègrent toujours pas les ventes en ligne.
 
Ce contexte radieux redonne enfin de la voix à Sony. Longtemps occultées, les statistiques de ventes de sa console de salon sont désormais démêlées de ceux de la PS Vita. Microsoft s'est étrangement convertie à ce petit jeu abandonnée par son concurrent. Il annonce fièrement que les précommandes de Xbox One dépassent celles de la 360 et de la Xbox en leur temps... sans l'étayer par des chiffres tangibles.