Une révélation en appelle une autre. Au lendemain du levé de voile tardif d'un prototype de Saturn (nom de code Pluto pour Pluton) par un ancien employé de la branche US de Sega, un heureux chineur filme sa fierté d'être en possession d'un identique exemplaire acheté la bagatelle de 1$ chez un brocanteur.

Ce dernier précise qu'il a acheté ce prototype << il y a cinq ou six ans >> . Mise sous tension, la 32bits au design transitoire, fonctionne correctement en dehors du couvercle, un rien rebelle. Le numéro de série inscrit sous la console est inexistant << je suppose que c'est la Pluto 01, parce que sur celle de l'autre gars était spécifiée 02 >>. Avec la prunelle des yeux de la même couleur qu'un billet de banque US, ce dernier annonce avoir l'intention de la mettre en vente sur Ebay. La valeur de cet objet (seulement deux modèles dans le monde d'après l'ex salarié de Sega) sera évalué en fonction de sa rareté et du culte que voue beaucoup de fans à travers la planète pour la marque au hérisson.

Kidvid666 se livre à une démonstration qui nouera l'estomac des plus vieux d'entre nous. Le logo de la filiale SegaSoft, ancêtre des pôles de créativité qui ont fleuri après un énième plan de restructuration interne (H!tmaker, Wow Ent. , Smilebit sont tous issues de cette section centralisée...) apparaît pour laisser place à celui du studio mythique d'Appaloosa (Ecco the Dolphin...). Le jeu Three Dirty Dwares, sortie sur Saturn en 1997, est visiblement jouable.