The legend of zelda : Phantom Hourglass : 19 octobre 2007 : DS

Après leur aventure survenue quelques mois auparavant, Link, Tetra et toute l'équipe pirates sont partis au gré du vent, sur leur fidèle bateau, vers un nouvel horizon. Au gré des vagues, ils se dirigent vers un gigantesque manteau de brume, un navire abandonné mouille au milieu de l'épaisse couche de brouillard... Tetra, décide d'aller explorer le navire, mais elle n'avait pas prévu que l'exercice serait si éprouvant et se met en danger. Link tente alors de la sauver mais ses efforts sont malheureusement futiles, il se noie dans l'océan brumeux. À son réveil, il se retrouve sur une plage. Une petite fée nommée Ciela lui offre ses services pour retrouver le reste de son équipe disparue. Et avec l'aide du marin Linebeck, Link se retrouve encore une fois sur la mer pour une autre aventure.

L'utilisation du jeu est essentiellement basée sur l'écran tactile de la console ainsi que sur ses deux écrans qui permettent d'afficher des cartes, de les annoter, de planifier des déplacements, de résoudre des énigmes, de lancer des objets (le boomerang par exemple), prédessiner la route d'un bateau, dessiner des symboles qui permettent d'ouvrir une porte. Beaucoup de personnages seront présents pour vous aider dans votre quête.

Les boutons servent uniquement à la gestion des options du jeu alors que le jeu lui même de type DCE (déplacements, combats, énigmes) se joue exclusivement et entièrement au stylet.

La résolution de certaines énigmes nécessite néanmoins l'usage du microphone, par exemple en soufflant pour imiter le bruit du vent ou en devant obligatoirement fermer l'écran de la console pour résoudre une énigme, ce qui limite l'utilisation des émulateurs de la Nintendo DS qui ne gèrent pas l'entrée du son.

L'objectif de cette création était d'utiliser les possibilités offertes par la DS : un jeu Zelda entièrement jouable avec le stylet et l'écran tactile. Eiji Aonuma espère que ce nouveau mode de contrôle sera réutilisé par les prochains Zelda, ou par d'autres jeux d'aventures sur DS.

La première idée pour l'interface fut que le joueur aurait contrôlé Link en utilisant la croix directionnelle et les boutons, avec une carte sur l'écran du bas et toute l'action en 3D sur celui du haut, à la Metroid Prime Hunters ou Super Mario 64 DS. Mais l'équipe n'était pas satisfaite par ce système et inventa celui désormais utilisé par le jeu.

The legend of Zelda : Spirit Tracks : 11 décembre 2009 : DS

Attention le premier paragraphe risque de vous spoiler l'histoire du jeu.

Link est un jeune conducteur de train qui est convié au château d'Hyrule pour y recevoir son diplôme de conducteur des mains de la princesse Zelda. Celle ci est inquiète pour son royaume : les voies ferrées qui parcourent Hyrule disparaissent peu à peu, et le ministre l'effraie. Elle se rend avec Link a la Tour des Dieux, lieu de résidence d'un des sages connaissant les voies ferrées. Link et Zelda découvrent que le ministre veut la résurrection du Roi Démon Mallard (enfermé par les divinités dans la Tour des Dieux), et qu'ils font disparaitre les routes du royaume pour empêcher les temples d'Hyrule d'apporter la puissance nécessaire à la Tour des Dieux capable de contenir la force de Mallard. Pour revivre, Mallard a besoin d'une enveloppe corporelle puissante, celle de la princesse Zelda. Il obtiendra finalement son corps, Zelda ne demeurant plus qu'un esprit.

Aidé par l'esprit de Zelda, Link essaiera de retrouver le corps de la princesse et d'anéantir Mallard en restaurant toutes les voies ferrées des différentes contrées d'Hyrule.

Le déplacement de Link s'opère de la même façon que le précédent opus Phantom Hourglass, l'écran tactile servant à indiquer où l'on souhaite aller. Donner des petits coups avec le stylet permet à Link de donner de frapper de son épée ou d'utiliser divers objets. Le micro est utilisé plus souvent.

Les nouveautés de cet opus résident dans la capacité de jouer avec deux personnages en simultané, ainsi Link sera constamment aidé d'un spectre dans les donjons. Il servira à accomplir certaines tâches qui demandent de la force ou de la résistance, comme passer à travers des flammes, combattre, attirer l'attention et transporter dans la lave.

On retrouve certains objets d'anciens Zelda tel que les inévitables arc, bombes et boomerang, mais aussi certains nouveaux objets comme le fouet (qui se comporte un peu comme le grappin dans d'autres opus de la série) et de nouveaux objets des dieux, comme l'épée Lokomo et l'arc de lumière.

Dernière nouveauté mise en avant par Nintendo : les trajets entre les différents lieux de Spirit Tracks. Link ne déplace plus en mer avec un bateau, mais sur rails avec un train à vapeur. Il est possible d'interagir avec celui-ci, on peut donc choisir sa vitesse et le faire siffler dans le but d'écarter les éventuels animaux sur le passage. Le train possède également un canon au modèle du bateau de Phantom Hourglass, il permet d'attaquer les ennemis qui viendraient gêner votre progression. On note tout de même que les trajets sont désormais limités aux rails, ce qui réduit considérablement la liberté de mouvement du joueur lors de ces séquences de gameplay. C'est d'ailleurs la première fois dans un Zelda qu'il est strictement impossible d'explorer les environs librement.

Les développeurs ont repris le moteur de The Legend of Zelda: Phantom Hourglass et en ont profité pour l'améliorer.

Cette cinquième partie marque la fin de cette rétrospéctive sur Zelda. Mais en 2011 sortira The legend of Zelda : Skyward Sword sur Wii. Je vous conseille vivement de lire le fanzine PAMP spécial zelda.

 

Raph-09