On a tous un jour, à l'occasion d'une discussion informelle, parlé d'un domaine qui nous échappe afin essentiellement de partager notre avis sur celui-ci. Qui est-ce qui à dit "non"? Toi, là? Ok, alors sois t'es un être omniscient soit tu as constamment la bouche fermée. 

Bref, le problème avec les journalistes à qui on accorde d'écrire sur tout et n'importe quoi, c'est qu'il existe des sujets qu'ils traitent bien maladroitement. Ainsi, LePoint.fr s'est lâché sur Duke Nukem Forever dans un article intitulé "Le jeu vidéo au comble de la ringardise"

 

Dès l'introduction de son écrit, le pigiste nous envoie du bon cliché faisandé :

"Un Rambo d'opérette chasse des femmes aussi silencieuses que sexy... Ou quand la violence n'est pas le seul danger du jeu vidéo"

Rien qu'avec un titre et une introduction aussi irritante, on sait si pas on doit chialer ou rire aux éclats.

Le journaliste décrit brièvement DNF avant d'expliquer, vite fait, l'intérêt du mode multi "Capture the Babe". Il n'oublie surtout pas de préciser que ceux sont les "joyeux garnements texans de chez Gearbox" qui se trouver au manettes du soft. Sauf que les "joyeux garnements texans de chez Gearbox" sont finalement très peu intervenus sur le développement du jeu. En tout cas, il n'ont foncièrement que très peu modifier le fumiciel. Si notre expert vidéoludique souhaitais taper sur les doigts de quelqu'un avec une règle (et si il avais eu envie de bien faire son taff), il aurait plutôt judicieusement accabler 3D Realms.

S'en suit une leçon de moral dégoulinant de démagogie. Armé de son clavier et de ses lunettes "anti-second degrès", l'ignard exprime sa pensée : le machisme, c'est mal. Le jeu vidéo est un monde de testostérone donc (forcément) la femme est considéré comme un objet, et patati et patata... RELOU le gadjo! Mais pitié quoi!

Le journaleux mêle avec doigté allucinant stéréotipes et démagogie. Sa rédaction est relativement courte mais, mon Dieu, qu'il est incroyablement difficile à digérer. Les commentaires n'épargneront pas l'auteur en le truffant de critiques bien légitimes.