Editeur : Microsoft
Développeur : Turn 10

Date de sortie : 14/10/2011
Pegi : 3+

L'avantage avec les jeux de course à la Forza, c'est que le jeu n'a pas besoin de scénario pour exister.

Tous les 2 ans, Turn 10, nous propose une nouvelle mouture de son célébre jeu de course. N'ayant pas eu de concurrent direct (Gran Tourismo, n'ayant pas réussi à sortir le jeu ultime de simulation), Forza Motorsport 4 marche allégrement sur les pas de son illustre prédécesseur.

Si Forza 3, avait démontré de part sa maitrise de la physique des voitures, de part ces graphismes magnifiques, et de part sa durée de vie phénoménale comment Forza 4 pouvait-il surpasser son ainé ou tout du moins l'égaler.

Graphismes :

Le jeu dépasse l'épisode précédent sur de nombreux points :

*Les effets de lumière durant le jeu sont saisissants, de l'aube à la fin de journée, le jeu propose des effets visuels de toute beauté. Entre les ombres au sol, l'éblouissement dû au soleil en vue intérieure, les dégradés de couleurs, les reflets sur les carrosseries, F4 a été soigné.

* Sur les 500 véhicules, toutes incorporent une vue interne, où le moindre détail a été soigné, petit bémol cependant, le déplacement de la vue intérieure est assez limité, ne permettant pas d'avoir une vue totale de l'habitacle.

L'auto-vista, garage virtuel renfermant quelques voitures d'exceptions (dont le Warthog de Halo) permet de voir sous toutes les coutures ces véhicules (moteur, intérieur, extérieur...) et sert d'encyclopédie virtuelle, démontre le soin apporté visuellement aux véhicules.

Quelques circuits ont été remis à jour visuellement (ex : Le Mans avec l'apparition du stade MMARENA), mais cela reste le point faible du jeu, en effet, les abords des circuits manquent de vie, certains décors de fond ressemblent à des cartes postales plus ou moins bien digitalisées.

Les dégats sont visuellement plutôt réussis, la moindre érraflure apparaissant sur la carrosserie (même si l'impact des dégats reste encore limité).

Les menus sont toujours aussi sobres, et manquent un peu de personnalité mais rien de rédibitoire.

En conclusion, visuellement le jeu surpasse l'édition précédente et s'offre même le luxe d'être la simulation sur 360, la plus belle à ce jour.

Le gameplay :

Le jeu reste classique et reprend essentiellement le gameplay du 3. Un mode carrière (World tour) qui reprend une dizaine de saisons, chaque saison est composée de pays où se déroule la compétition. Une fois dans le pays un choix de 3 courses s'offre à vous, elles différent sur la nature du véhicle conduit et sur la récompense qui vous sera attribuée en cas de victoire (bonus niveau de pilote, bonus affinité constructeur, crédits supplémentaires).

Afin de compléter à 100% toutes les épreuves, il existe un menu liste d'épreuves permettant de jouer sur tous les types de courses proposées. C'est dans cette liste que l'on peut véritablement se rendre compte de la durée de vie phénoménale de Forza ( à titre d'exemple sur 303 courses éffectuées, le pourcentage de carrière terminée est de 18,7).

Le jeu propose un mode rival, permettant de se confronter online, aux temps des différents compétiteurs sur un grand nombre d'épreuves.

Le jeu a aussi comme sur la majorité des jeux de course, un mode libre, permettant de s'exercer sur tous les circuits avec tous les véhicules du jeu.

Le jeu a un mode multi et online lui aussi très complet :

* Un mode splitté (jouable à 2 sur le même écran).
* Possibilité d'accueillir 16 joueurs online. Il est possible de choisir entre 12 modes différents ex :
le Chat et la Souris, Elimination, le Lièvre et la Tortue, , le Drift ...

Donc beaucoup de choix et ce n'est pas fini, le jeu propose bien sûr tous les paramétrages possibles (moteur, suspensions, boite de vitesse etc...) mais aussi toutes les assistances possibles (freinage, tenue de route, importance des dégats, rembobinage...) et de par la même propose aux férues de simulations, en supprimant les aides de gagner plus de crédits.

De même le jeu propose en augmentant ces barres de progression (pilotes et constructeurs) de gagner plus de crédits mais aussi de nouveaux véhicules.

Le niveau de difficulté de l'IA est paramétrable, mais voilà le seul point noir du jeu, qui serait le jeu parfait sans cela c'est : l'IA.
Tout comme le 3, ce Forza souffre d'une IA complétement à la ramasse, comment ne pas être énervé lorsque les concurrents qui roulent sur un voie de chemin de fer, n'évitent pas vos trajectoires, vous coupent allégrement la route ou pire vous rentrent dedant provoquant au mieux une sortie de route, de l'autre des dégats majeures. L'IA qui n'applique aucune logique et qui lors d'une phase d'aspiration se met à piler brusquement à 200m d'un virage ou fait un tout droit dans une entrée de virage si vous lui avez mis un peu de pression.

Le jeu comprend comme sur les titres précédents, une customisation de ses véhicules (mécanique ou esthétique), la possibilité d'acheter des véhicules aux enchères, de proposer des vitrines (photos, calques etc...) aux internautes.

La bande son :

Le jeu propose des bruits mécaniques (moteurs, freinage...) de très bonne facture, la musique même si elle reste dicrête, n'est pas à mon gôut (mais tous les gôuts sont dans la nature.

Durée de vie :

Le jeu a une durée de vie hallucinante, le mode carrière, la liste d'épreuves et le mode rival, risque de vous tenir en haleine au moins une centaine d'heures (pour peu que vous souhaitiez en plus avoir un maximum de véhicules).

Le mode online rajoute en plus une durée de vie supplémentaire qui elle n'est pas calculable.

En conclusion :

En plus de l'évolution graphique du jeu, des rajouts du type Kinnect (un peu gadget à notre humble avis), de la possibilité du triple écran.
Des 500 véhicules disponibles, de la durée de vie incroyable, de l'aspect communautaire, Forza 4 surpasse de loin son ainé et ses concurrents.
Donc un jeu Chronophage, mais indispensable pour les amoureux des jeux de courses et les autres.