Un rêve, parfois, ça tient pas à grand chose. Très souvent, on remarquera que c'est surtout l'aspect matériel qui conditionne sa réalisation. Des thunes. Après, c'est l'envie et la volonté qui dictent si oui ou non on met toutes les chances de son côté. Mehdi et Nicolas, au début de leur aventure vidéoludique, avaient ce rêve que beaucoup d'entre nous ont eu et ont encore : partir pour l'E3. La grande messe vidéoludique, où de grosses annonces sont faites, en aura mobilisé des gamers. Comme la plupart, ils se sont contentés de se connecter aux heures précises pour avoir un aperçu du direct, les frissons en moins. Mais cette année 2013, le rêve est devenu réalité.

Après la sortie de leur ouvrage dédié à Final Fantasy VII, à nouveau dispo d'ici quelques heures, sinon quelques jours, le rêve a doucement, mais sûrement, pris des contours d'objectif. 2013, ce serait l'année où jamais : on le savait tous, cette année serait placée sous les sunlights des hardwares. Mehdi et Nicolas se sont alors lancés dans une vaste politique de rigueur budgétaire, où chaque euro se retrouvait durement épargné. Pix'n Love n'a hélas pas les moyens de mobiliser une équipe pour se rendre à L.A. Cela viendra peut-être, mais ce n'est certes pas demain la veille. Alors, cette année, en plus de vivre ces grandes annonces sur la toile comme tout le monde, on profite de quelques photos envoyées par nos deux compères.

L'une des premières choses que nos deux collègues ont faites en arrivant à leur hôtel à été de nous écrire, à nous qui étions restés sur place, à les regarder s'envoler avec envie. Le choc, toutefois, a été brutal. On a tous des images de Los Angeles en tête, et on pense à nos chères séries TV qui nous balancent une idée de la Californie peut-être trop souvent édulcorée. Los Angeles, c'est immense. Ça dépasse l'entendement. Du coup, Mehdi et Nicolas se sont un peu sentis perdus, tant géographiquement que psychologiquement. Les repères, les distances, tout prend vite des proportions démesurées. Pour les deux Toulousains, l'aterrissage a été quelque peu brutal. Heureusement, il y a un truc qui ne trompe pas, c'est la bouffe.

Un moyen pour être sûr de ne pas être trop dépaysé. Partout, y'a moyen de s'offrir de la frite. Et attention, par n'importe quelle frite. On parle bien sûr de celle qui est méga grasse, giga calorique. Une fois le ventre plein, on remet les pendules à l'heure. On s'organise. On relativise et on fait en sorte qu'à nouveau, le rêve prenne le dessus. Hollywood et l'E3. Merde, quelle chance... Le coca, la frite, le burger, ça vous regonfle les voiles à bloc ! On s'en fout un peu, soudain, de ce sentiment plutôt étrange que la pauvreté cotoie la richesse avec une telle évidence. On se souvient soudainement de la raison pour laquelle on a entrepris ce voyage et plus rien d'autre n'a d'importance...

A demain pour la suite de leurs aventures !

La Pix'n Love Team, ce qu'il en reste, ici en France, à répondre aux multiples mails, à préparer Japan Expo, à mettre des points finaux pour certains projets...