Pas plus tard que ce matin, j'ai appris l'adaptation cinématographique du tout récent Dead Island. Encore !

Décidement, depuis quelques années, on dirait que n'importe quel jeu vidéo qui fait un peu de bruit est voué à une adaptation en salle. Vous me direz, transposer Dead Island sur grand écran, c'est pas très compliqué, à mon sens, le problème ne se pose même pas. En revanche, l'impact de l'annonce suffit  pour refaire parler de soi partout, comme si le cinéma était une sorte de tremplin de communication. Pourtant, on commence à avoir l'habitude avec les adaptations de jeu vidéo, entre Dead or Alive, Tekken, Resident Evil, Mario Bros, il y a quand même de fortes chances pour que notre chère licence soit massacrée, alors pourquoi continuer d'en parler ? L'espoir ?

Quand bien même le film aiderait la licence à se vendre davantage, combien de familles sont allées voir le Prince of Persia de Disney, sans même savoir que c'est à la base un jeu ? Alors nous en sommes là, à cliquer dès que ça parle de cinéma, un peu à la manière de Kojima qui fait régulièrement parler de lui avec du vent. Alors certes, la promesse d'un film Uncharted fait rêver, mais le projet passe au final de mains en mains sans rien de concret. Pareil pour Metroid, dont la sortie en salle fait encore rêver quelques irréductibles. De même pour Zelda qui, après la sortie du seigneur des anneaux, a vu bon nombre de ses fans exiger Orlando Bloom pour incarner Link...

Au final, heureusement que le cinéma d'aujourd'hui coûte si cher, car il deviendrait, à mon humble avis, la poubelle du jeu vidéo. Remarque, ça ne serait qu'un juste retour de boomerang, vu le tas de mauvais jeux, adaptés d'un court ou long métrage, qu'on a pu avoir.

Néanmoins, comme le montre Alexis Blanchet dans son livre "Des Pixels à Hollywood", les deux univers que sont le jeu vidéo et le cinéma seront à jamais liés, notamment pour Sony qui a tout à y gagner, la PS2 peut dire merci au lecteur DVD pour ses débuts. Alors de là à imaginer que les deux fusionneront un jour, il n'y a qu'un pas. Imaginez-vous dans les salles obscures, avec votre casque sur la tête, à vivre individuellement le film grâce à vos intéractions ? Faire équipe avec Mc Clain, j'dis pas, mais alors les comédies romantiques seront encore plus ennuyeuses à vivre qu'elles ne le sont actuellement, sauf si l'entrée en salle est interdit au moins de 18 ans ;-)

On aura l'air fin avec ça sur la tête...

Amoureux du cinéma, bonsoir !

 

Raf

https://www.editionspixnlove.com

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