Quelle aventure folle nous vivons. Des hauts et des bas. Nous ne doutons pas un seul instant que les joies et les tensions que vit notre petite entreprise sont celles que beaucoup de structures de notre taille vivent aussi. Mais comme c'est notre aventure - et donc la vôtre - nous aimons la partager, même si nous n'avons rien de héros ou de mecs plus surchargés niveau taff que d'autres. Voici encore quelques petits moments d'une journée bien remplie, 48 heures avant la Japan Expo...

Truc tout bête. Mais vous qui nous fréquentez sur des salons depuis bien des années, vous nous avez vus en galère plus d'une fois niveau monnaie ! Et bien là, on s'est dit que ça suffisait. Qu'il fallait un peu professionnaliser tout ça. Au début, c'est attendrissant cette petite caisse rouge. Quatre ans après, faut pas que ça fasse pathétique ! Donc, ce matin, direction la banque pour obtenir des petites piècettes de 1 cent à 2 euros. 1 cent ? En fait, on aura des jeux SEGA, pour ce qui l'ignorent, à moins de 20 euros en prix de vente. Et donc, 19,99 € ! Bref, obtenir de la monnaie n'a rigoureusement rien de sorcier. En moins d'une heure, l'opération est gérée. Un stress en moins !

Puis direction la Poste. Comme chaque jour, on vient retirer certains de vos colis qui n'arrivent jamais chez vous ! Pour plusieurs raisons... Une écriture pas super lisible sur le bon colissimo... Vous n'habitez pas à votre adresse... Vous ne vous êtes pas présentés à votre bureau de Poste pour récupérer votre paquet... Bref, tout un tas de raisons pour que nous récupérions (dans une moindre mesure) nos colis perdus. Après, honnêtement, nous avons expédié énormément de colis, durant ce mois de juin. Plus que jamais. Un record absolu. Si bien qu'il est normal qu'il y ait des pertes. Le plus dur, en somme, c'est de vous répondre, de manière précise et personnalisée. Pas comme certains robots de certains sites. Avec les inconvénients que cette proximité peut comporter. Bref, la Poste, ça n'a pas duré longtemps aujourd'hui (juste deux paquets), mais suffisamment pour que... (cf en haut, à gauche)

Bah ouais. Pas de bol. Notre pauv' Pix'mobile, fidèle destrière de tous les jours, compagne adorée jamais contrariante ni contrariée, la voilà qui se prend un vilaine prune pour cause de... Bon ok, c'est ma faute, un point c'est tout. Mais se prendre une prune devant le bureau de Poste, lorsqu'on a efficacement contribué à l'effort national (Oui, la Poste a beau être en cours de privatisation, elle ne subit pas encore la concurrence trop violemment, et l'État continue de pas mal la soutenir) avec plusieurs tonnes de colissimos, c'est vrai que ça peut rendre tendu. Anyway. Tandis que nous devions nous replonger dans l'orga de la Japan Expo, d'autres événements nous attendaient !

Eh oui ! Nous étions livrés en début d'après-midi de l'extraordinaire ouvrage l'Histoire de Mario (1981-1991) du non moins extraordinaire William Audureau. Ce livre a sa propre histoire, soi-dit en passant. Une histoire totalement hallucinante que nous ne manquerons pas de vous narrer ultérieurement... Mais voilà encore un auteur ému, de plonger sa main dans un carton et d'en sortir fébrilement un exemplaire... Moment de pure magie. Notons au passage que Sieur William n'était pas venu les mains vides : le champagne allait couler à flots... Flo dîtes-vous ? Et vous avez raison ! Car cette journée hallucinante en termes de stress en tous genres a offert ces quelques rayons de soleil. Car le Sieur William n'est pas venu seul ! Son taxi n'était autre que l'auteur de l'Histoire de Nintendo, signataire d'une tendre préface à ce gros pavé tout fraîchement sorti. Hep ' messieurs ! Trève de champagne, l'heure est grave, l'heure est aux post-its !

Car bien sûr ! Outre la livraison de L'Histoire de Mario (1981-1991), nous avons reçu aujourd'hui Pix'n Love Seizième du Nom ! Le numéro peut-être le plus attendu depuis la création du mook. Et pour cause. Près de six mois de retard... L'occasion étant trop belle, nous n'avons pas eu à presser Flo et Will de nous prêter main forte pour coller les DVD surprises, les post-it (les écrire aussi), les marque-pages Pix15, les étiquettes sur les enveloppes... Bref, séquence émotion de nous voir tous les trois comme jadis, à galérer non plus dans un salon, mais dans un obscur garage du fin fond de l'Ouest de la région parisienne... 4 ans après, il y a des réflexes qui ne trompent pas. Bref, on n'a pas chômé, inutile de vous le préciser. La soirée, comme tous les soirs, étant consacrée à la correspondance. Car une journée sans ordi, c'est une soirée bien remplie. Au fait, évitez-moi vos sarcasmes, quant à mon tee-shirt, j'assume.

Un résumé de la journée ? Ok. Mais juste les très bons moments, donc !

Séb