Pour certains, le jeu vidéo reste encore et toujours un mal à abattre, pour protéger les enfants et plus largement la société.

Inutile d'essayer de leur parler de PEGI, de son système littéralement enfantin permettant de connaître l'âge minimum conseillé pour un jeu ou bien les éléments choquants qu'il contient. Il est vrai que la mauvaise foi a tendance à rendre aveugle.

Inutile de leur suggérer de légiférer pour obliger les systèmes de
cartes pré-payées type XBox Live à créer des tranches sur le modèle PEGI : une carte
18+ permettrait d'acheter n'importe quel jeu tandis qu'une carte 12+ ne permettrait pas d'acheter des jeux au-delà de PEGI 12.

Inutile de leur dire que, quels que soient leurs efforts, c'est foupoudav : foutu pourri d'avance. Personne ne pourra empêcher un enfant ou un adolescent déterminé à se procurer un jeu, peu importe l'intelligence de la législation en vigueur.

Inutile de leur leur faire remarquer enfin que, plutôt que de toujours blâmer le jeu vidéo / internet / la télévision / le cinéma / les mangas / autre (rayer les mentions inutiles) pour occuper le terrain, c'est aussi aux parents d'être vigilants et prendre leurs responsabilités.

Une bonne nouvelle toutefois : le jour où la violence dans les jeux vidéos n'existera plus, il est à peu près certain que plus personne n'existera sur cette planète pour s'en satisfaire ou s'en plaindre.