Une allégorie mythologique déconcertante avec un Willam Shatner juvénile pré-Star Trek. Atypique est un mot parfait pour ce film tourné en Esperanto, langue inventée en 1800 et des brouettes dans l'idée d'être le langage universel. On dirait le Bergman du 7ème Sceau sous influence Lovecraftienne. Un délire diabolique de poésie bizarre mêlant le théâtral figé à des cadrages et une photographie très stylisés.

Longtemps considéré comme perdu et maudit (toutes les copies étaient censé avoir brulé dans un incendie et deux des comédiens se sont suicidés pendant le tournage...), la cinémathèque de Paris en a retrouvé une copie et la restauré comme elle pouvait. Dionnet s'est saisi de l'affaire et nous le propose dans sa (hélas défunte) collection CINEMA DE QUARTIER.

Ami cinéphile, tu sais ce qui te reste à faire !