Retour des critiques après deux semaines de pause ! J'espère pouvoir les rédiger à l'avenir avec plus de régularité ...


Je ne sais pas vous, mais South Park et les Simpsons, ça commence à me taper sur le système. Ce sont deux séries qui ne se renouvellent que très peu. Mais d'un autre côté, les dessins animés adultes au format, de 20 mn, c'est super plaisant. Donc qui pour renouveler le genre ? Pourquoi pas Ugly Americans ...



En 2010 donc, arrivait sur Comedy Central Ugly Americans, une série créée par un illustre inconnu dans le milieu, Devin Clark. Tout de suite le pitch est séduisant : de nos jours, le monde est peuplé de tous les monstres de l'imaginaire collectif (zombies, démons, magiciens, sorcières,...) et tout le monde cohabite. On suit ainsi l'histoire de Mark, un humain qui travaille comme social worker, qui a pour petite amie un démon et comme coloc' un ancien humain devenu zombie. De ce postulat de départ fort alléchant, que reste t-il après deux saisons et 23 épisodes ? Du rire pour sur ...

Les situations sont toutes plus improbables les une que les autres (et rappellent forcément les premières saisons de South Park au niveau de l'absurdité totale), ce qui assure au show un renouvellement constant. L'animation n'est pas exceptionnelle mais elle passe plutôt bien et a une identité propre. Pour apprécier la série, il faut bien être conscient que l'humour est souvent en dessous de la ceinture. Si on se fait à cette idée, le résultat est probant : on rigole vraiment devant les cours de morale à deux balles de Mark, les improbables conquêtes sexuelles de Randall ou les délires de la famille démon de Callie.

Les fans de South Park tiennent avec Ugly Americans un superbe héritier, avec un humour décapant et des personnages attachants. A noter qu'aucun épisode n'est encore sorti en France, et que par conséquent se rabattre sur le fan-sub est l'unique solution pour profiter de cette série ...

Je vous oriente vers le site de Comedy Central si vous voulez en apprendre plus, ou regarder les bandes annonces.