Suite et fin de notre week-end à la Gamescom. Après le samedi (ici et ), place à la journée de dimanche.

 

6 h 30, nous nous réveillons étonnamment en bonne forme après nous être couchés à minuit. Qui a dit que les geeks étaient des larves ou des lève-tard ? Nous nous étonnons de constater que notre compagnon de chambre n'est pas là. De toute évidence, il n'est pas rentré de la nuit. Pour quelqu'un qui nous avait dit vouloir se reposer, nous nous amusons de voir son lit vide. Et quand on parle du loup, le voilà qui entre dans la chambre en nous saluant d'un « it's time to sleep » particulièrement savoureux. Deux minutes plus tard, le bonhomme est déjà en train de ronfler dans son lit ... 8 h 30, nous quittons l'auberge de jeunesse pour rejoindre la Gamescom. Sous une pluie fine, les rues désertes de Cologne contrastent avec l'ambiance festive et estivale de la veille.

 

 

Pour cette journée, nous avons décidé de nous séparer afin que chacun puisse voir ce qu'il a envie. Rendez-vous est pris à 14 h pour nous essayer ensemble au dantesque Dark Souls.

 


DNS et moi prenons la direction du stand Microsoft en espérant nous essayer à plusieurs jeux sans avoir à attendredeux heures. Gears of War 3 et Halo CE Anniversary sont d'emblée éliminé tant il y a déjà de monde à patienter pour y jouer. L'espace Kinect a le mérite de permettre d'expérimenter le gadget sur différents softs, mais là aussi, la file d'attente commence à se faire longue. Nous nous rabattons sur les bornes de démonstrations.

 

Après un bref essai de Forza 4 (impossible de tester correctement ce genre de jeu dans de telles conditions), nous jetons notre dévolu sur Driver San Francisco. Réalisation correcte, gameplay efficace, le fun est immédiat. Le système permettant de « switcher » entre différents véhicules, bien qu'étrange, est plutôt bien vu. Nous passons plus de temps à tenter quelques cascades et autres âneries qu'à mener les missions qui nous sont suggérées. L'écrasage de piétons est d'ailleurs proscrit, on n'est pas dans un GTA non plus ! Au passage, il est quand même regrettable de voir une intelligence artificielle un brin à la ramasse. Lorsque l'on roule sur les trottoirs, les piétons continuent généralement de se promener sans prendre leur jambes à leur cou ...

 

Nous continuons dans la thématique automobile avec un jeu prévu pour le XBLA et le PSN : Burnout Crash. Ici, pas de course folle furieuse dans une ville, mais une vue de dessus sur un carrefour. Le principe est extrêmement simple : après avoir fait explosé votre véhicule, il faut empêcher les autre véhicules qui apparaissent de quitter le carrefour en explosant à nouveau. Le tout est bien sur accompagné de dégâts sur le décor particulièrement jouissifs et faisant grimper le score. Très amusant, il m'a fait penser à Pain. Si le prix n'est pas trop élevé, il peut promettre de bons moments.

 

Face à nous, le stand Warner et la possibilité de mettre la main sur Batman Arkham City. L'attente ne semble pas trop longue, nous nous engageons dans la file. Au bout d'une bonne heure quand même, on peut enfin s'essayer à la suite d'Arkham Asylum. La démonstration commence par une scène où on incarne Catwoman. L'occasion de tâter à nouveau de l'excellent système de combat. Pour ceux qui ont joué au premier opus, la prise en main est immédiate, visiblement similaire, mais on a le plaisir de découvrir les mouvements propres à la femme chat : souples et sexy.

 

La démo nous met ensuite dans la peau du Dark Knight au sommet d'un immeuble qui a pour objectif d'aller délivrer Catwoman. En ce qui me concerne, le terrain de jeu potentiel que m'offrent les toits de Gotham City attise ma curiosité. Tant pis pour la donzelle, je préfère aller me balader. Le moins que l'on puisse dire est que le sentiment de liberté offert est tout simplement grisant. Je ne sais pas à quel point l'environnement est ouvert dans le jeu, mais durant les quelques minutes de cette démo, je n'ai rencontré aucun obstacle entravant ma promenade sur les toits ou dans les rues. Retrouvant les mouvements classieux de la chauve-souris. Le jeu s'annonce énorme !

 

Nous quittons le stand et préférons déambuler dans les différents halls du salon plutôt dans l'attente du RDV avec nos camarades.

14 h, nous nous retrouvons pour expérimenter ensemble Dark Souls. L'attente est relativement courte par rapport à ce qu'on a pu rencontrer sur d'autres stands. Bon, comment dire ? Je savais que ce jeu avait la réputation d'être extrêmement difficile, mais mes premiers instants ont été gâchés par ce qui est pour moi une hérésie dans un jeu à notre époque : l'impossibilité d'inverser l'axe Y ! Oui, je fais partie de ces joueurs qui pour regarder en haut dans un jeu, tirent le stick vers eux (comme si on pilotait un avion). En fait, la démo ne permettant pas d'avoir accès au menu des options, je me résous à tenter l'aventure, péniblement (dur de changer ses habitudes). Pendant dix bonnes minutes (la démo ne dépassant certainement pas le quart d'heure), je vais me faire lamentablement défoncer par un dragon qui barre ma route sur un pont. J'ai tout essayé : l'attaquer avec ma pauvre épée ; essayer de lui lancer le seul sort que j'ai, à savoir une boule de feu qui est évidemment inutile face à un tel monstre ; le contourner ... J'ai même essayé de lui tirer dessus avec mon arc et mes flèches, acte totalement désespéré. A côté de moi, DhElTaA visiblement très amusé de me voir galéré à ce point me signale qu'il est possible dès le début de prendre un autre chemin que celui du dragon ... Whaa ! Soulagé, après un enième mort, j'emprunte donc cette autre et route et ... fin de la démo, on nous demande de quitter le stand. Mon expérience de Dark Souls se sera donc limité à observer les différentes morts possibles face à ce #&%ù de dragon ... No comment !

 

 

Ce sera notre dernier jeu de la Gamescom, ayant globalement fait le tour de ce qu'on voulait voir, nous prenons le chemin de la sortie. Direction la gare de Cologne. Durant les deux heures que nous aurons à tuer avant de prendre notre train, nous en profitons pour nous poser devant la cathédrale. Le retour vers Paris sera bien plus reposant que l'aller. Fatigué de notre séjour, mais heureux ! A refaire absolument !