L'histoire de SEGA par Otakugame.fr

 

 

Vous connaissez tous SEGA ? Il s’agit de la compagnie avec laquelle j’ai débuté dans le jeux vidéo ! Une marque que j’aime beaucoup, même si je déteste ce qu’elle est, je dois avouer que son histoire me passionne. D’ailleurs, vous connaissez la véritable histoire de SEGA ? Non ? Laissez moi vous la raconter…

Sega, une entreprise issue de la guerre.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, SEGA puise ses fondements dans la guerre. Tout commence avec Iriving Broomberg, qui possédait à son actif plusieurs société dans l’alcool et le tabac notamment, mais dont la gestion était difficile à cause de la prohibition et de la mafia : Nous sommes à l’époque de L.A. Noire, c’est à dire en 1930. En 1934, il a l’idée de créer Standard Games, une société qui gère des machines a sous. En 1939, la guerre fait rage en Europe, tout comme dans Wolfenstein : The New Order (Excellent FPS au passage) ! Les américains décident de ne pas participer à ce conflit, mais les casernes sont tout de même en alerte, et Irving décide de livrer ses machines aux bases militaires, dont celle de Pearl Harbour, où travaillait son fils, Marty.

L’attaque surprise de Pearl Harbour

Le 9 décembre 1941, il y eut la célèbre attaque de Pearl Harbour, ou Marty survécu en se cachant sous une machine à sous… La suite, vous l’avez devinez. Le 2 septembre 1945, le Japon capitule, et Standard Games devient Service Games, spécialisé dans les flippers et les machines à sous pour les bases militaires…

Service Games, le premier logo de Sega !

Oui, mais, et SEGA dans tous ça ?!

Patience jeune padawan ! En 1951, de nouvelles lois de prohibitions interdisent les machines à sous sur le territoire américain et donc par conséquences sur Pearl Harbour également. C’est là que Marty suggère de s’implanter sur le marché Japonais, tout en fournissant toujours des flippers et machines a sous aux bases américaines, mais depuis le Japon…

Une des machines à sous de SEGA

En 1955, les Bromberg se retirent du business et Ray Lemaire et Dick Stewart rachètent alors l’entreprise : ils ont une idée géniale en tête , celle de  transformer les flippers américains en Pachinkos ! Pour s’implanter, il fallait un nom plus court : Service Games devient ainsi SEGA, contraction du nom originel de la société. Ainsi naquit la société !

Un bandit plus récent de SEGA

Oui, mais et les jeux vidéos ?

J’y viens ! Au fil de son développement, SEGA a créé divers types de Pachinkos, et a, bien entendu, découvert dans les années 70 l’avènement des jeux vidéos et du fameux PONG en 1972 . Dès 1973 SEGA crée PONG-TRON, un clone de PONG et poursuit sa petite ascension dans le milieu de l’arcade…

Pong-Tron, clone de Pong distribué principalement au Japon.

Nayao Nakayama, travaillant déjà en interne chez SEGA suite à une restructuration, est propulsé à la tête de celle-ci en 1984, et obnubilé par le succès de la NES, il demande à ses ingénieurs de créer une console similaire, plus puissante et capable de faire face à cette machine de Nintendo. C’est la naissance de la Master System…

La Master System II, ma première console de salon !

La suite ? Je ne pense pas que ce soit la peine de vous la conter… Vous la connaissez ! SEGA nous a offert la Master System II (Et oui ! Les versions Slim existaient déjà dans les années 90…), la Megadrive, la GameGear, la Saturn, et la Dreamcast…  Après nous avoir donné des années de divertissement, on peut quasiment dire que Sega est mort : il ne suscite plus l’engouement d’antan, et la plupart des licences de la firme sont bâclées, à l’image de Sonic Boom (Non, je ne vais pas reparler de Sonic Lost World ici…). Peut être qu’un jour, Sega Sammy Holdings (Nouveau nom acquit lors de la fusion de Sega et de Sammy en 2004) reviendra dans le monde des consoles, mais c’est peu probable, et c’est bien dommage pour les fans de jeux « arcade » du monde entier…