Bon, une semaine plus tard et quelques euros en moins, et c'est reparti pour la suite de Revelations 2, sur PC.

Mon précédent article liste pas mal d'aspects du jeu, je ne m'amuserais donc pas à écrire un test aussi long.

Rapidos :

 

BON, ET LE DEUXIEME EPISODE, IL EST MIEUX QUE LE PREMIER ?

J'ai envie de dire oui et non. Oui car les niveaux s'élargissent un peu plus, oui car les décors sont plus souvent variés; et non, car on est toujours et encore pris par la main pour tout.

Passer à côté d'un objet dans le jeu est une performance. Le jeu fait tout pour faciliter la progression. C'est simple : il n'y a aucune erreur possible. Si vous devez récupérer 2 objets clés, c'est forcément 2 objets super mis en avant, dans un décor très pauvre en détails et un niveau extrêmement simple, histoire d'être sur que vous ne ratez rien.

Il n'y a donc quasi aucune envie de se plonger dans le jeu, aucun effort côté joueur pour se plonger dans l'ambiance. Le jeu est tellement basique et simpliste qu'on joue presque passivement. Le level design en plus est pas terrible du tout : à certaines occasions, j'ai eu l'impression d'être déjà passé dans un endroit pourtant non visité.

La mise en scène est vieillotte. On devine toujours qu'il va se passer un truc, à force de recycler les mêmes ficelles. Un coffre est perdu au fond d'un couloir ? Bon, des ennemis vont arriver, n'est ce pas ? Ha, tiens ! Des ennemis. Quelle suspense. C'est quasi ça pendant tout le jeu.

OK, LE JEU EST CHIANT, COMME R.E. 5 / 6 / REVELATIONS AVANT LUI. ET L'HISTOIRE ? LES PERSONNAGES ?

Et bien même si l'histoire est classique de chez classique, il y a un petit détail  qui a interpelé mon attention, quelques instants. C'est comme une menace planante, mais qui ne vient pas de où l'on croit. Qui vient de nous même en fait - enfin des personnages plutôt.

Je ne peux pas dire ce que c'est, mais même si ça reste un détail, j'ai trouvé ça... intéressant !

Par contre les personnages, voilà quoi, c'est du Resident : Claire et Barry ne mourront jamais, normal, c'est les héros, on n'a donc pas peur pour eux; tous les pnj secondaires crèvent.

J'ai préféré encore jouer Barry / Natalia pour le gameplay qui pousse plus souvent à switcher de personnage; c'est encore plus vrai ici, et le jeu vous "oblige" à utiliser le pouvoir de la gamine pour repérer des ennemis invisibles. Invisibles oui. En gros dans le jeu, y a des bestioles que seule la gamine peut "sentir", qui se traduit à l'écran par une espèce d'halo rouge. En combat donc, on est quasi obligé de changer de personnage pour savoir où se trouve l'ennemi : ça a l'air chiant dit comme ça mais non, c'est une bonne idée.

Ca permet de créer un peu de tension parce que franchement l'ambiance n'effraie pas, les monstres non plus. Et même si ces ennemis invisibles sont ratés esthétiquement, très fragiles et que l'écran devient trouble à leur arrivée, bref ce n'est pas parfait, c'est suffisamment malin pour devoir utiliser vraiment les 2 personnages.

 

En clair, cette suite est du même accabit évidemment, que le premier épîsode. C'est un petit jeu, clairement; une annexe, un apéro, une application smartphone. Ca aurait pu être offert dans un paquet de céréales... Ou être flashé grâce à un qrcode sur une canette de Coca. C'est bien de Resident Evil dont je parle. Toujours les mêmes rattages, les mêmes trucs chiants, le même jeu recyclé depuis le quatrième. Mais bizarrement, le tout a une goût de reviens-y. Ca se laisse jouer en gros : mais ce n'est clairement, clairement pas incroyable. Pour 5 € par épisode, ça reste toutefois honnête.

 

Ha, et l'optimisation PC est toujours aussi pourrave, mais ils ont patché un truc ! Au lieu de "Nous sauvegardons n'éteignez pas votre console", on a droit au mot PC à la fin. Merci les mecs.


Un X marque l'emplacement.

 


Depuis L4D, chaque jeu de zombies possède son boomer.

 

Oui, c'est très moche. Et la physique de l'herbe est bizarre.


L'ambiance devient un peu space.